Quelle belle journée pour se balader (PV Wakanda)

Quelle belle journée pour se balader

Je m'étais levé tôt pour aller m’entraîner. La journée n'avait pas grand chose de particulier, si ce n'est un temps très clair, parfait pour perfectionner mes techniques à la chasse. Et quel meilleur endroit pour cela également que la forêt de l'Ouest ? Tant de gibier, de prédateurs, donc tant de concurrence, il faudrait ruser pour en tirer sa part parmi tout ce beau monde. Alors que j’avançais dans la forêt, qui malgré sa densité laissait paraître beaucoup de la lumière du Soleil, je commençais à entendre des bruits de branches, puis de course très caractéristiques. Aucun doute : c'était un lapin qui faisait ces bruits. Peut-être même plusieurs. J’avançais lentement vers la source du bruit, en regardant partout autour de moi, guettant les éventuels autres loups qui rôdaient, et avaient repéré les mêmes proies, et ne vis personne. Je restai tout de même sur mes gardes, si un éventuel loup ennemi se cachait, il tenterait de faire le moins de bruit possible. Je m’efforçais alors à faire de même. je continuais d'avancer, jusqu'à repérer la famille de lapins, autour de leur terrier, cherchant un peu de nourriture. Ma gueule commençait à se remplir de salive, rien qu'à leur odeur. Tout en continuant de surveiller les alentours, j’avançais à petits pas, prêt à surprendre la petite famille. J'attendais moment idéal, le faux pas. Ces proies étaient bien faciles, mais j'étais venu pour entraîner mon pouvoir avant tout. Je affranchissais alors la température, et alors que les enfants
commençaient à entrer dans le terrier, je me jetai sur l'un des deux parents. L'autre, voulant fuir, s'était cogné sur l'arbre derrière lui et tomba, assommé. Quel idiot. Je ramassais alors les deux corps inanimés et m'éloignais un peu afin de savourer ce met fraîchement cueilli.

Ahmadeuss

Wakanda

「 Quelle belle journée pour se balader. 」

Tu t'étais réveillé tôt dans la matinée dans le but d'aller chasser pour ton insignifiant de frère qui dormait probablement encore à ce moment de la journée. Il n'avait pas chassé depuis un moment et ne faisait que manger les proies que tu avais chassé et mis dans votre maigre réserve. Tu devais aller chasser ailleurs puisque les proies des environs commençait à se faire légèrement plus rare. Tu avais décidé d'aller sur des terres regorgeant de gibier, les terres de l'Ouest étaient idéales.

Tu fus bientôt arrivée sur ces terres, une forêt se déployant juste sous tes yeux. Ce devait être ce que les autres loups appelaient la Forêt du Crépuscule. Tu humais déjà les délicieuses odeurs des proies qui n'attendaient qu'à se faire tuer.

Déjà arrivée que tu t'étais mis sur la piste d'un lapin, une bonne proie à se mettre sous la dent. Tu découvris bien vite que la piste de ce qui t’apparaissais à un seul lapin au début se forma à une visite guidée droit en direction du terrier d'une famille de lapin. Tu t'éclipsas dans des buissons dans le but de leur tendre une embuscade mais tu remarquas bientôt une odeur inconnue, qui te vint bientôt sous celle d'un de tes rivaux. Un Hikari. Quelle horreur.

Tu aperçus alors un pelage sombre sortir de nul part et bondir sur les lapins qui étaient à l'entrée du terrier, les massacrant un par un, tu savouras la scène, le sang giclant par ci et par là te faisait un bien fou. Tu aurais bien aimé être à l'origine de cette scène plutôt que lui assister par contre, ce qui te mit tout de suite dans une rage foudroyante. C'était tes proies, comment osait-il les tuer ? Comment osait-il t'enlever ce bonheur fou qu'était de tuer ? Personne ne le saura. Tu retroussas ta babine tandis que le loup s'éclipsait déjà avec son butin.

Tu sortis d'un bond des buissons dans un grommellement de rage, ton pelage ébouriffé et tes oreilles pointées en direction de ton rival. Il paierait pour t'avoir enlevé ce plaisir de torturer cette famille de lapins insignifiants. Ce stupide loup paierait, oui. Tu lâchas un petit ricanement à l'idée de le réduire en bouillie, un sourire masquant alors ta gueule peu à peu. Tu sombras bientôt dans un rire gras et dérangeant.

Tu repris une attitude sérieuse, posant un regard noir sur le loup qui te faisait face, ses prunelles étaient d'un bleu froid et son pelage noir comme les ténèbres, un peu comme le tien. Tu fronças ton arcade sourcilière en le dévisageant de haut en bas. Tu ne voulais pas qu'il dise un mot, tu allais parler en premier, oui.

- Tu fous quoi ici ? Et comment oses-tu tuer ces proies ? C'était mes proies, les miennes. Tu comprends ? T'es stupide ou quoi ? Dégage maintenant et redonne-moi ce qui m’appartient.

Tu jappas ces paroles d'un ton agressif, crocs à découvert. Tu allais te battre pour repartir avec les dépouilles de ces proies. Tu allais reprendre ce qui t'appartenait. Tu n'avais pas fait tout ce chemin pour revenir bredouille, oh que non. Tu échappas à nouveau un rire, pensant à ton frère qui devait bien s'ennuyer à rien foutre là-bas. S'il serait venu tu aurais pu un peu l’entraîner à se battre, c'est bien dommage.