Quand j’étais plus petite maman avait dit qu’on avait une nouvelle grande sœur, j’ai appris qu’elle surveiller notre territoire pour qu’on soit tous protégé. En fait ma grande sœur et un super-héros. J’ai fini par supplier maman de devenir comme elle et maman à accepté après que je l’harcelais tous les jours de devenir comme ma grande sœur Nyméria. Aujourd’hui c’était le grand jour, j’avais l’âge d’avoir un maître et d’apprendre ma vocation. J’étais trop fière d’apprendre au côté de ma grande sœur. En fait ma grande sœur et un super-héros.

Debout, avant le levé d soleil, maman me faisait la toilette comme quand j’étais tout tout bébé, j’aimais beaucoup maman et mon frère, mais je devenais une grande et je devais apprendre à me débrouiller toute seule si je voulais réaliser mon rêve. Je mangeais un peu avant de partir et câliner très fort ma maman. J’avais entendu dire quand j’étais plus petite que maman avait déjà eu des bébés est qu’ils étaient perdus. Avant je ne comprenais pas trop pourquoi elle était toujours en train de nous surveiller et d’être souvent derrière nous, mais aujourd’hui, j’ai un peu grandi et je ne veux pas perdre ma maman et maman ne veut pas nous perdre non plus.

Je devais rejoindre ma grande sœur, mais ce n’était plus vraiment ma grande sœur parce qu’elle était devenue mon maître, alors je ne savais pas trop comment l’appeler maintenant, par son prénom ? Comme je le fais tout le temps, grande sœur ? Ou alors je devais dire maître ? Ca commençait bien cette journée, je n’avais pas demandé à maman. Je n’avais pas le temps de retourner la voir, je risqué d’être en retard et je ne voulais pas faire un seul faux pas durant ma formation. J’étais un peu rebelle et n’aimais pas qu’on me donne des ordres à part ceux de maman, mais pour le temps de mon apprentissage, je devais obéir sans dire un seul mot.

J’arrivais vers l’entrée du camp et apercevais grande sœur. Elle était assise et m’attendait, j’espérais ne pas être trop en retard, ce serait mal vu. J’approchais toute souriante et m’assoyais devant elle le sourire jusqu’à l’oreille, la queue tout excitée.

« Bonjour ! »

« Bonjour Henael. Je vois que tu es plus que prête. Suis-moi. »

Je suivais ma sœur, elle m’emmena loin, c’était la première fois que j’allais aussi loin, j’avais peur de me perdre, mais je ne disais rien et ne montrais pas ma peur à ma maîtresse. Je restais à ses côtés, et elle s’arrêta net.

« Ici se trouve l'un de nos frontières. Tu sens les marquages de notre meute ? Quiconque dépasse cette ligne est dans notre territoire, et si tu fais un pas de plus tu seras en dehors de celui-ci. C'est très important, tu dois toujours avoir à l'esprit cette règle primordiale.»

Je regardais les arbres qui nous entourai, reniflé l’odeur, elle était très forte, difficile de ne pas la reconnaître. J’observais bien les alentours, si je voulais monter en grade, je devais tout connaître par cœur. J’étais toujours du genre à me laisser aller et à être toujours un peu naïve, mais pour une fois j’étais sérieuse, même très sérieuse, je prenais cet apprentissage à cœur.

« Comment on sait si quelqu’un est venu et qu’on n'est pas là à cet instant ? Est-ce que je ferais des rondes toute seule ? »

Pour montrer ma motivation, je lui posais des questions. Tout était possible, je n’allais plus être le petit louveteau apeuré qui se cacherais dans les pattes de sa mère, je devais grandir et avancer. J’étais complètement différente de le louveteau que j’étais quelques mois plutôt, mon corps avait grandi, mon esprit aussi.