Toutes les histoires commencent par un banal « il était une fois ». Enfin, c'est plutôt vrai pour les histoires qui finissent bien, pour les contes de fées, pour ce que l'on sait écrit d'avance et par la plume d'un esprit bien-pensant qui a les pleins pouvoirs sur son récit. Mais comment conter une histoire et des faits bien réels par un « il était une fois ». Comment écrire son autobiographie, sa propre histoire, sa propre vie, lorsque le monde que l'on a connu jusqu'alors présent se voit déformer par une étrange absence. Comment décrire ce qui devrait se passer lorsque l'on n'est déjà pas certain de passer la nuit ? Non. Réellement. Je pense que l'on devrait commencer cette histoire pour une toute autre phrase, par une accroche bien moins luxuriante, bien moins idyllique, mais collant bien plus à la réalité. suite ?