Un esprit perturbé

Avec Holris

Ce matin-là, je m’éveiller en sueur, déshydratée, mon esprit perturbé, les rayons du soleil m’éblouissais la vue. Tremblante tel un louveteau malade. Je décidais de déguerpir en me dirigeant au lac, pour me désaltérer. Sur le chemin, quelques louveteaux s’amusaient, ils se sont arrêtés quand ils mon vue et se sont enfuie, ont-ils eu peur de moi ?...

Je marchais en zigzagant, mes mouvements semblait lourd et lent, je n’étais plus capable de marcher avec dignité, ma vision devenait trouble, mes sens défaillaient à chaque seconde. Je me croyais aveugle. À bout de souffle, ma respiration devint plus dense et bruyante. Je suis bientôt arrivé, encore un petit effort Chenoa…

À peine arrivée au lac, tout le monde me regarder bizarrement et je les regardais d’un air perplexe. Gueule ouverte, affaiblie, ils ont tous effrayé et s’enfuyaient… Je me sentais seule, personnes n’étaient là pour m’aider, j’avançais lentement vers le lac, l’eau était douce, touché mes pattes en sang sans que je ne sache pourquoi. Aucune voix ne sortait de ma gorge, je n’avais plus aucune force, plus aucun courage pour affronter cela. Un vide s'est installé dans mon esprit. Je ne sentais plus aucune douleur. Une à une, mes pattes se pliaient, mes paupières étaient lourdes. Je m’écroule. Aidez-moi…

Un esprit perturbé

Avec Holris

J’entendais quelqu’un arrivait, enfin était-ce un rêve ou la réalité ? J’essayais d’ouvrir mes paupières une à une, mais je ne trouvé pas la force de les agrandir plus. Je vis une personne s’approcher de moi en me regardant froidement, étais-ce un canidé ou un ange ? J’étais angoissé...

« Ouvre la gueule et ne bouge pas petite. Je vais t'aider. »

Je ressentais la douceur de l’eau s’infiltrer dans ma gorge sèche. Une lueur traversée, mon esprit, mon corps retrouver peu à peu, c’est force. Mes paupières s’ouvraient en grand, j’avais du mal à me lever, mes pattes étaient engourdies, j’avais mal à cause de mes blessures d’entraînements. Avec mon apprenti, on était partis s’entraîner à l’art du camouflage. Je m’étais glissait dans un buisson de ronces et cela m’avait éraflé les pattes. Il me regarder fixement, j’étais assez gêné face à sa présence, mais ravie qu’il est eu le courage de m’aider.

« Merci de m’avoir aidé, comment t’appelle tu ?»

Bien que ses paroles fussent brutales, il avait l’air tout de même fort sympathique et calme. Sa corpulence était bien plus imposante que la mienne, mais on pouvait sentir qu’il était bien plus jeune que moi de quelques mois.

Un esprit perturbé

Avec Holris

Je remercie sincèrement ce loup de m’avoir aidée, je me demande bien ce qui aurait pu m’arriver s’il n’était pas arrivé. Je me sentais beaucoup mieux après cet incident, je me rappel pour mes blessure aux pattes mais, je ne me rappelais pas pourquoi je me sentais aussi mal, mon esprit était vraiment perturbé, et il l'est toujours...

« Pas la peine de me remercier, tu ne dois pas te négliger sinon tu risques de mourir. »

Il me regardait froidement et ses paroles étaient aussi très froides. J’avais l’impression qu’il me faisait un peu la moral, ce qui ne me plaisait pas du tout, mais, après tout il avait sûrement raison…Un sourire apparaissait sur son visage, il me regardait chaleureusement.

« Je m'appelle Holris, et toi ? Tu fais partie de la meute j'imagine ? »

J’étais un peu perturbé par sa présence, soit il est chaleureux, soit il est froid, je ne s’avais trop quoi penser de ce loup. La seule chose que je savais, c’est qu’il m’a aidé, et qu’il a eu du courage, je ne pourrais que le remercier d’avantage.

« Je m’appelle Chenoa, oui je fais partie de la meute. Qu’est-ce qu’un chasseur comme toi viens faire au lac, tu viens pêcher ?  »

Je le regardais fixement en attendant sa réponse.

Un esprit perturbé  

Avec Holris

Holris souffla, et prit la parole d’une voix plus douce, ce qui me rassurer.

« Je suis venu au lac pour me ressourcer et me reposer. Tu sais, la chasse n'est pas chose facile et nous avons besoin de repos pour éviter à nos corps de se détruire. Ou alors de se blesser inutilement. »

Il m’expliquait alors la raison de sa venue. Je ne savais trop quoi dire âpres cela, je ne savais pas si je devais lui dire au revoir et m’en aller ou alors lui proposer de jouer, quoi qu’il n’avait pas l’air très joueur et il se serait sûrement demandé pour quoi une adulte comme moi jouerait à des jeux pour louveteaux. Je le regarder sans rien dire, j’étais gêné de la situations, il me regarder en attendant une réponse de ma part, mais rien ne sortis de ma gueule. Même si j’étais gêné, je ne devais pas me cacher, au contraire, je devais justement lui dire ce qu’il me venait à l’esprit et ce que je ressentais.

« Je comprends, pour nous espions, c’est aussi très difficile. On doit rester figer durant plusieurs heures au même endroit. Prends soin de toi, nous avons besoin de tes compétences. »

Je le regardais avec un grand regard puis je détournais le regard pour observais ce qui se trouvais autour de nos deux corps, le vent soufflait et emporter les feuilles qui faisaient un tourbillon entre nos pattes, celui-ci caresser la sable fin et humide. Je pivotais la tète en direction d’Holris et attendis une réponse de sa part.

Un esprit perturbé  

Avec Holris

« Tu ne devrais pas révéler au grand jour ta position. Cela pourrait se retourner un jour contre toi. Pour ma part, il n'y a aucun danger. Donc fait attention à toi.»

Holris m’expliquais donc les raisons de ne pas révéler au grand jour ma position, c’est vrais que je pouvais facilement me faire repérer, mais j’étais sur mes gardes, je n’avais rien à craindre mais on ne sait jamais tout peut arriver en une seule seconde. Lui et moi avons à peu près le même rôle sauf que lui pouvait tuer alors que moi c’était tout le contraire la discrétion était la chose la plus importante chez un espion.
Lorsqu’ e nous somme sortie du lac, le loup s’approcher de moi, d’un pas lent, en regardant mes pattes égratignées lors d’un entrainement avec mon apprentie. Il les examinés longuement pour voir si j’étais encore blessé. Il leva la tête, en m’observant droit dans les yeux.

« Tu devras faire attention à l'avenir et ne plus te forcer. Même si ce n'est que de petites égratignures, tu ne pourras pas courir de façon optimale. »

Ce loup était incroyable, il m’avait sauvé et il essaye de me protéger encore en me donnant des conseils, je trouvais cela touchant qu’un canidé pouvait autant me protéger autant que lui. Je lui souriais, l’air timide, il méritait d’être heureux, c’est un loup digne confiance et de courage, il existe peu de loup comme lui.

«Oui, tu as raison je ferais plus attention la prochaine fois. Bon je dois te laisser, j’ai un entrainement à donner, merci pour ta précieuse aide j’espère que l’on se révéra un jour bientôt. »