Fière de moi, je repartais immédiatement, sortant du camp, j’entendais des bruits de sabot venant au loin. Je me rendais dans une petite clairière, où j’apercevais deux des biches et des cerfs. Assise, je les observais courir ensemble, sans trop m’approcher pour ne pas finir piétiner. Ils étaient si majestueux avec leur bois sur la tête, le dos droit, et la tête toujours hautes, ils n’avaient pas peur des prédateurs, protégeant chaque femelle du moindre danger. Je me retournais pour aller chasser. Quand un lièvre passa juste à quelques centimètres de moi. Le suivant, sans trop me faire repérer, je me retrouvais vers sa tanière avec d’autres lièvres. Ils entraient tous les deux, c’est à ce moment que je me mis devant et commençais à gratter la terre avec mes pattes avant. Voyant une paire d’oreille, j’approchais ma mâchoire à toute vitesse et la refermais pour attraper un premier lapin que je frappai contre un rocher pour lui ouvrir le crâne pour le faire mourir. Son corps maintenant inerte, je continuais de creuser jusqu’à attraper la deuxième paire d’oreille. Cette fois-ci, je ne voulais pas la tuer sauvagement comme le précédemment, je pris la peine de lui briser le cou pour pas qu’elle souffre de trop avant de perdre la vie. Il fallait aussi savoir respecter sa proie.

Heureuse de ma capture, je retournais à la meute pour déposer ces deux nouvelles proies.

Je sortais de nouveau espérant tomber sur de bonne prise. Je parcourais la terre sèche. Il n’y avait pas plu depuis plusieurs jours. Je grattais légèrement la terre, reniflant le sol espérant sentir la trace d’une quelconque proie, mais rien. En cette période, ils se trouvaient tous près des coins d’eaux. Je m’aventurais vers un petit ruisseau, espérant dénicher quelques proies juteuses. C’est alors que dans un terrier, trois lapins partaient se réfugier. Mon instinct me dictait de me fondre dans le décor et d’approcher silencieusement. Arrivé près de la tanière, je creusais le sol, faisant un trou suffisamment important pour que je puisse passer ma tête en entier. Plongeant mon museau à l’intérieur je jappais plusieurs fois, sentant les petits corps se blesser au contact de mes crocs. Après plusieurs morsures, je sortis la gueule de la petite tanière, je sentais que j’avais eu une grosse prise, mais jamais ne je mettais attendu à avoir les trois paires oreilles des lapins en même temps. Je déposais, les deux corps qui avaient péri durant leur débat, brisant le cou du dernier pour pas qu’il souffre davantage. Je rapportais, ces trois proies à la meute.

Voulant encore une fois nourrir les miens, j’avais pris goût à chasser durant mon temps libre, c’était devenu un rituel en quelque sorte. Mon cœur battait doucement et peu à peu je développais ma musculature, j’allais devenir une excellente sentinelle bientôt. J’étais heureuse de bientôt être parmi les grands de la meute. J’évoluais pour faire honneur à ma meute, que mes proches soit fière de moi. Mon cœur battait de joie, cela risquait même de s’entendre à travers les arbres. Je calmais mes pulsions, humant l’air à la recherche d’une proie. J’étais plus grande, et donc plus apte à attraper de grosse proie. J’approchais de la clairière ayant repéré l’odeur d’un chevreuil. J’avançais d’un pas lent, faisant attention aux moindres cailloux sur le sol. A contre vent, je guettais ses moindres mouvements. Diminuant ma respiration, je ne voulais pas rater cette prise du jour. Laissant mon instinct de prédateur me guidait, j’avançais entre les arbres. Il mangeait tranquillement. J’approchais encore et avant qu’il ne sente ma présence, je lui avais sauté sur l’encolure et mordais férocement sa peau. Traversant sa chair, je poussais avec mes pattes avant et arrière, créant ainsi une force opposée qui brisa sa nuque. La bête tomba sur le sol avec moi. J’eu du mal à me relever, mais je n’avais eu aucune blessure. Cette action avait fait du bruit et je voyais bien les autres mammifères s’en allait devant la mort qui leur pendait au museau. Je tirais le chevreuil jusqu’à la meute, le tirant de tout mes forces pour éviter de faire une mauvaise rencontre. On était pas les seuls prédateurs dans le coin et je ne voulais pas tomber nez à nez avec un ours ou autre chose.

Une proie déposait, je retournais me mettre à la recherche d’autre chose d’aussi appétissant. Je longeais les ruisseaux. Plongeait mon museau sur la terre et la mousse avec espoir de croiser quelque chose. Non loin de là, se trouvait un gros geai. Le corps contre le sol, je rampais, emmenant avec moi toute la poussière qui coloriait mon pelage. Sans perdre une seconde, car c’est volatile était très rapide, je lui saute dessus, le tuant sur le coup. Je le portais avec fierté, c’était beaucoup plus léger que ma précédente proie. Je rentrais heureuse à la meute, déposant ce corps sans vie sur la pile de carcasse.

Désirant de nouveau me dégourdir les pattes, je me mis à contre vent, pour faire disparaître mon odeur. Faufilait sous les buissons. Je regardais les alentour, cherchant de quoi manger. Je restais là un moment, oubliant ma propre présence. Je venais de découvrir une famille de petits rongeurs, ce n'était pas grand chose, mais même une petite chose pouvait changer beaucoup d’événement dans une meute. Avançant avec l'espoir d'attraper cette créature si faible. Seulement, mes nombreuse prise, m'ont vite fait perdre les bases de la chasse, le silence. Je me laissa emporter par mes victoires, qui on fait ma défaite du jour. Je venais de faire autant de bruit que des ours entrain de manger du poisson. Ce n'étais pas très glorieux, c'est ainsi que je rentrais à la meute, sans rien à me mettre sous al dent. Je ne voulais pas chercher d'autre proie, je savais que ce jour était maudit pour moi. J’avais donc plus de temps à me consacrer à ma formation, ce n'était pas du temps de perdu...

Je marchais normalement, cela faisait quelque temps que je n’avais pas chassé durant mon temps libre. Je décidais d’aller vers cet endroit que j’appréciais tant, sans dépasser la frontière de ma meute. Humant l’air à la recherche d’une quelconque proie, je laissais le vent emporter mon odeur loin derrière moi, me consacrant uniquement à ce qui se trouvait en face. La tête haute, mes oreilles se positionnaient d’elle-même. J’observais les buissons, jusqu’à ce que l’un d’entre eux bouge. M’accroupissant, j’approche de l’endroit discrètement, le vent tourna et mon odeur avec, j’aperçus entre le feuillage que deux boules de poils venaient de s’enfuir à toute vitesse dans un terrier quelques centimètres plus loin. Je me relevais, frappant le sol avec ma patte blanche, un petit nuage de poussière s’élevait dans l’air avant de retomber sur la terre. Je reprenais ma route, espérant trouver une autre proie pour l’apporter au miens, ma concentration se détériorait, finissant par ne plus exister. Frappant une pierre par la colère qui m’animait, un chevreuil parti en courant vers d’autre terre plus verte. S’en m’en rendre compte, j’aurais pu attraper une belle proie, suffisamment imposante pour la ramener parmi les miens, mais avec mon manque de concentration je venais de tout perdre. Ce n’était pas une bonne journée pour moi, je décidais alors de rentrer parmi les miens.

Ayant passé une bonne nuit de sommeil, je sortis de la meute. Je marchais le long d'un ruisseau, là où l'endroit avait une herbe haute. Je me mettais accroupissais dans ces herbes qui me cachaient de la vue de tous. Soudain, un lièvre sautait dans les environs, il venait manger un légume orange comme tous ceux de sa race, j'aimais beaucoup ses grandes oreilles qui avaient l'air d'être toute douce. J'aimais beaucoup ses grandes oreilles qui avaient l'air d'être toute douce. Seulement, je ne devais pas écouter mes sentiments, rester forte devant ma proie, car même si elle était petite, elle nourrirait une bouche en plus dans la meute. Je me concentrais, fermant les yeux. Ma respiration devenait plus faible, mes muscles se contractaient, prêts à bondir sur l'animal qui était toujours présent. Je devais faire vite pour réussir à attraper cette proie.
Mon corps s’élança sur la carcasse de l'animal, je sentais son sang dans la gueule. Par la suite, après avoir croqué la nuque de cette proie, je sentis l’odeur d’un second lapin, le déposant près des roseaux, j’approchais doucement jusqu’à voir la seconde paire d’oreille se tenant toute droite. Elle regardait loin devant elle, et avant qu’elle ne ferme les yeux, je me jetai sur son corps Je ramenais à la meute, mes deux victoires de la journée, au même moment, quand je transporta les deux corps achevé, un troisième lapins s'échappa de l'endroit où j'avais chassé, je ne me faisais pas trop de soucis avec ce que je venais d'attraper.

Je ne comprenais pas pourquoi je n'arrivais plus à attraper la moindre proie depuis ma premier prise, enfin cela remontait à quelques jour, mais bon. Ce en devait pas être mon jour de chance. La vie était bien étrange, et je vagabondais laissant toutes les belles proies qui était à quelque centimètres. Je n'avais pas le coeur à attraper quoique ce soit, je laissais donc le petit gibier s'enfuir au loin. Marchant sans rien faire de plus, sans cacher mon odeur, je me laissais porter par le monde qui m'entourait. Finissant par rentrer à la meute bredouille, sans rien a remettre sur la pile de gibier, la prochaine fois sera peut-être une meilleure journée

Je marchais normalement. Je voulais aller vers cet endroit que j’appréciais. Humant l’air à la recherche d’une quelconque proie, me consacrant uniquement à ce qui se trouvait en face. J’observais les buissons, jusqu’à ce que l’un d’entre eux bouge. M’accroupissant, j’approche de l’endroit discrètement, le vent tourna et mon odeur avec, j’aperçus entre le feuillage que les petits faons s'enfuir sans avoir eu le temps de regarder dans ma direction. Je me relevais, les regardant partie au loin. Je reprenais ma route, espérant trouver une autre proie pour l’apporter au miens, ma concentration se détériorait. Je souriais tout de même, le monde n'allait pas s'arrêter pour si peu. Je marchais doucement, prenant un morceau de bois dans la gueule, je voulais plus m'amuser que chasser finalement. Profitant de ce soleil je courait après le gibier sans savoir pourquoi.

Me promenant en ce jour merveilleux, je me laissais porter par le vent de mes ancêtres. Ne cherchant pas vraiment à rapporter de proie, je vagabondais dans ce lieu unique et magique à la recherche de tranquillité. En cette belle journée, je n’apercevais rien qui avait un quelconque intérêt pour moi. Humant l’air, je ne sentais aucun mammifère, j’étais seule, comme si le monde s’était arrêté pour me laisser une journée de paix. J’expirais doucement, laissant mon corps s’habituer à la chaleur du soleil qui tapait de plus en plus fort sur mon pelage blanc. Je me sentais bien, si bien que je finissais par m’allonger sur le sol et me rouler dans la poussière. J’avais besoin de ressentir cette étrange sensation de malpropre de temps en temps pour pouvoir aller dans la rivière et ressortir encore plus propre. C’est ainsi que je menais ce début de journée qui n’avais pas encore fini.

Frôlant le sol, j’approchais de la rivière me baignant à l’intérieur pour laisser la poussière s’enfuir au loin avec le courant. Je levais la tête heureuse de cette sensation de douceur et de fraîcheur. L’odeur de lapin venait me titiller le museau, ouvrant les yeux, le terrier que j’avais vu plusieurs fois était de nouveau habité par un jeune couple. Mon odeur ayant disparu avec l’eau, je sortis de ma cachette et m’accroupissais au sol. J’avançais doucement, ne voulant pas être remarqué, puis je bondissais sur les deux corps. Mordant leur cou jusqu’à sentir leur colonne vertébrale céder sous la puissance ma mâchoire, je les transportais jusqu’à la meute, doucement pour laisser mon pelage sécher légèrement avec la chaleur du soleil. Arrivée à la meute, je déposais les deux proies avec ceux des autres chasseurs, je souriais tendrement, j’étais heureuse d’aider ma grande famille, même si ce n’était pas grand-chose, j’appréciais ces moments qui me permettais d’offrir mon aide.

EN cette nuit, je me levais pleine d’énergie. Je ne trouvais pas le sommeil, je jetais un œil sur mon frère et ma mère avant de sortir de la tanière. Je m’élançais sur la terre Hikari, à la recherche d’une proie potable. La chance était avec moi, un daim se trouvait ici, boitant à travers les arbres. Il avait l’air de souffrir, mon cœur se pinça légèrement, malgré que je sois un prédateur, je pouvais aider cette bête. Je m’accroupissais doucement marchant sans faire de bruit jusqu’à la proie. Les muscles bandaient, je sautai sur le dos de la pauvre bête, cherchant à la faire tomber sur le sol. Je la fis pivoter de telle manière que son cou se brise sous son poids. Je tirais le mammifère jusqu’à le garde-manger, puis repartis aussi tôt à la recherche d’autres animaux. Mon regard se posa sur un hibou perché sur une branche près du sol. Connaissant ces volatiles, je me mélangeais à la végétation, attendant que sa tête se tourne pour lui bondir dessus. J’attendais encore un peu, marchant très doucement, retenant au maximum ma respiration jusqu’au moment propice où ma gueule se referma sur son corps, laissant le sang couler sur le sol humide de la rosée. Je fis de nouveau un allé et un retour pour déposer le corps sans vie du volatile. Je voulais encore me dépenser, et mon vœux fut encore exaucé. Je humais l’air et sentis l’odeur d’un écureuil tout proche. Dans un élan, je me retrouvais vers l’animal qui mangeait des noisettes. Doucement, à pas de reptile, je lui sautai sur la gorge. Donnant un coup de dent violent, lui brisant plusieurs os. Je rapportai la proie à la meute encore une fois, un bâillement sortis de ma gueule avant d’aller me recoucher.

Fière de ce que j’avais attrapé la veille, je retournais encore une fois vers mon lieu favori pour trouver de quoi nourrir les miens. Je humais l’air, ainsi que le sol pour trouver d’éventuelles traces. Il y avait un bon nombre d’odeurs différente de passage divers. Je suivais celle d’un chevreuil, jusqu’à ce que je voie le bout de sa queue. Il était maigre, assez petit, il était jeune. C’était une femelle, mais une femelle qui donnera sûrement naissance à d’autre petits. Je porte donc mon regard sur un autre chevreuil, plus vieux, mais qui ne donnerait plus naissance a une progéniture. J’approchais, caché par les arbres et les rochers, je devais faire attention, mon pelage blanc était facilement repérable. Derrière le mammifère, je bandais mes muscles, approchant encore de quelques centimètres avant de sauter sur son corps remplis de cicatrice. Je mordais son cou, ses épaules, tout ce que pouvait atteindre ma puissante mâchoire. Puis, il tomba en glissant sur une pierre, je ne perdis pas de temps avant de lui tordre le cou pour lui ôter la vie. Les autres chevreuils étaient partis, je tirais sur le cadavre pour le ramener auprès des miens.

Tu laissas ton corps te guider. Tu te sentais légère comme une plume. Tu aimais cette sensation de liberté, alors tu courrais. Laissant ton corps à la dérive pour mieux ressentir le vent dans ton pelage. Levant la truffe tu sentais l'odeur d'un gros moineau près à assouvir les grognements des estomacs de t'es camarades. T'accroupissant, tu effleurais le sol pour mieux te déplacer en cachette. Silencieuse, tu observais avec la plus grande attention que tu connaissais. Bandant t'es muscles, tu sautas sur la proie, mordant fortement jusqu'à écraser son cœur entre tes crocs. Tu portas le gibier, la tête haute, fière de ce que tu avais attrapé en ce jour merveilleux. Enterrant la petite proie, tu exploras le reste des environs, cherchant une autre bête à tuer pour apporter encore plus de nourriture auprès des tiens. Tu avançais, les oreilles droites, prête à saisir chaque occasion. Alors que tu marchais doucement, une petite motte de terre attira ton attention. Tu creusas légèrement, bandant tes muscles, attendant que la créature vienne boucher le trou pour caché les rayons du sol. Quand tu aperçus la truffe de ton ami la taupe, tu laissas ton corps se détendre pour tirer l'animal hors de son terrier. Tu donnas un coup de mâchoire si violent, que le rongeur se vida de son sang.