Ça fait maintenant une semaine que le groupe des Asahi s'est dissout. Une semaine que je me baladais t'elle un solitaire vagabonds, allant ou je veux et quand je veux. Je m'étais trouvé une nouvelle endroit pour m'installer pour la nuit, non loin du camp Kuragari. Je songeais sérieusement à rejoindre une deux meutes de la région. Je n'aime pas trop la vie solitaire... C'est vide et sans aucun sens. Alors bon si je pouvais commencer à faire ami-ami avec des membres d'un clan ou d'un autre, peut-être je pourrais me décider sur un camp... Je me dirigeais donc vers la source d'eau et m'y abreuvait après une longue journée de marche. Avant que le soleil ce couche, car il commençait à être tard le soir, comme on pouvait le constater avec les rayons de soleil qui éclairait le bassin d'eau pendant qu'il descendait doucement vers le bas, je me décidait de tenter une seconde fois aujourd'hui de mettre mes capacités à l'épreuve et tenter de marcher sur l'eau. Je pris donc une grande respiration, ferma les yeux et posa une patte sur l'eau doucement.

Je laissais donc mes pas me guider, en avançant doucement sur l'eau, sentant mes pattes se noyer. Je décida donc d'ignorer le liquide qui montait peu à peu et avançait toujours, pas après pas, sentant peu à peu l'eau redescendre sous mes coussinets.

Après une dizaine de pas, j'ouvrais les yeux, constatant que je me retrouvais en plein milieu du bassin. Le cœur battant la chamade, je tenta de calmer mon excitation, et me contentait donc de faire un sourire satisfait. C'était la première fois que je tenait sur l'eau depuis aussi longtemps.

-Waaaah...

Tu vadrouillais sur tes terres, profitant du calme et de la solitude qui trônait fiévreusement autour de toi.  Le silence t'enivre tandis que tes pas foulent légèrement le sol, la plénitude te comble et ton cerveau se repose enfin, le brouhaha de la meute derrière toi, le vacarme de la vie, ce bruit assourdissant au fil du temps, tu les laisse après chaque mètres que tu gagne. Tu te dirige alors vers la rivière de sang, peu de loups s'y trouve et tu y rencontrera la sérénité, même si celle-ci t'accompagne déjà dans ta tanière, mais tu as cette envie de changement d'air, malheureusement quitter tes terres est inconcevable pour toi, tu dois de veiller sur elles et les loups qui l'occupent.
Différentes odeurs emplissent tes narines, Kuragaris... louveteaux, guérisseurs, guerriers, espions, des proies aussi, et la senteur des arbres, de l'herbes, et cette fragrance caractéristique de la rivière de sang, elle est proche, et tu sens la température chuter légèrement sur ton poil drue et noir. Une odeur étrange te fais relever les babines, tes crocs étincellent sous le soleil tandis qu'une fourrure blanche percute le fond de ta rétine. Tu ne connais pas ce loup et encore moi son odeur, il y a cette sensation de vagabonds que te souffle ton instinct mêlé à tes sens, tu t'y fiera pour l'instant.
Dos à lui, tu l'observe, et tu le vois avancer une patte après l'autre sur cette rivière de sang, tu as du mal à croire ce que tes yeux observent, c'est la première fois de ta vie que tu observe cela, mais ta raison associé à ta logique te rappellent que toi aussi tu fais des choses que personnes n'a vu dans sa vie avant de se battre contre toi. C'est sûrement son don, tu l'observe toujours alors, étudiant ses capacités, au bout de quelques minutes je commence à voir mon côté territorial ressurgir, ce sont mes terres et il me semble pas qu'il soit autorisé, de plus ce pourrait être un espion. D'un ton froid et sec, je coupe le silence qui s'était abattu sur la rivière.

<<- Que fais tu ici ? Sais tu au moins où tu es loup ?>>

J'adoptais une posture froide et fière, sur la défensive, prête à en découdre au moindre signe d'hostilité.