Si seulement je pouvais lui manquer .. | Elemiah,Sitaël |

Aussi vrai que de loin je lui parle

Aussi vrai qu'j'arrête pas d'y penser

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Lève-toi Originals. Tu as quelque chose de très important à réaliser aujourd’hui. Je sais que je t’ai interdit de voir tes proches, que je t’ai même interdit que tu aies de la famille. Mais je dois te montrer quelque chose aujourd’hui, je dois te prouver que tu n’es pas seul au monde. Je veux te prouver que tu as réellement commit quelque chose de grave, que tu as réalisé une faute que je dois punir. Tu ne sais pas qu’elle existe. Tu ne sais pas qu’elle a survécut, mais je dois te montrer le contraire. Ta fille a survécu mon cher. Elle est vivante. Ta chère et tendre aimée, je ne sais pas ce qu’elle est devenue, mais ta fille a survécu. Et elle a tous les traits venant de toi. Ou tout du moins, ceux que tu avais en étant enfant. Elle est délicate, curieuse, tendre, mais surtout gentille. Elle communique tellement facilement avec les autres. En réalité, elle est exactement comme tu étais étant petit. Tu te souviens parfaitement de ton enfance, je suis sûre. Cette enfance où tu souriais à tout va, où tu jouais avec tout le monde, mais surtout où tu étais doux avec tous les êtres qui t’entoure. Elle est toi, sincèrement. Sache le. Je t’en veux réellement de l’avoir conçu, mais je veux que tu la rencontres avant que je ne l’anéantisse. Car elle mourra par ta faute, sois-en conscient.

Rapidement, les yeux gris pâle du mâle s’ouvrirent lorsqu’une bourrasque de vent se fit entendre dans sa grotte. Il eut l’impression que c’était la Nature qui venait tout juste de le réveiller, qui lui faisait comprendre quelque chose. Mais quoi ? Il avait pourtant réalisé les missions qu’elle lui avait ordonné. Il avait fait en sorte de suivre chaque recommandation qu’elle lui offrait. Encore aujourd’hui, il avait accompagné une jeune loutre durant la naissance de ses petits. Elle avait eu peur au tout début, puis finalement elle avait comprit. Elle avait même déposé un de ses petits aux pattes du gris, lui faisant comprendre qu’elle lui faisait entièrement confiance. Qu’elle ne le considérait plus comme un prédateur, mais plutôt comme un messager. Il avait eu un tendre sourire, pour finalement prendre le petit et le remettre calmement dans les pattes de sa mère. Il était hors de question que les animaux de cette planète s’attachent à lui, c’était trop dangereux. Autant pour lui que pour eux. Il se souvenait des dégâts. Surtout lorsqu’il avait léché le crâne d’un faon. En une demi-journée, ce dernier mourut. Sans que la mère ne comprenne. Mais Originals avait parfaitement comprit que c’était de sa faute, il avait commit une erreur. Il avait aussi assisté à une mort cette semaine … Celle d’un pauvre louveteau. Il ne saurait dire de quoi il mourrait, mais il avait été obligé de l’accompagner jusqu’au bout, sous le regard désabusé de sa mère. Une triste mort. Mais une mort parmi tant d’autres selon lui.

Mais aujourd’hui était une journée particulière selon lui. Il avait le sentiment que quelque chose l’appelait, ou plutôt quelqu’un. Comme si une âme qu’il ne connaissait pas voulait le chercher. Comme si un coeur qui lui était méconnu voulait le ramener à lui. En fait, depuis quelques temps, il avait le sentiment que ses enfants avaient survécu. Qu’ils étaient vivants. Il ne sait ni comment, ni pourquoi, mais il le sentait au plus profond de lui. Comme si l’une de ses filles ne cessait de l’appeler dans son sommeil, comme si elle ne cessait de vouloir communiquer avec lui. Rapidement, le loup gris se releva de son promontoire et observa autour de lui. Il fallait qu’il sache la vérité, il fallait qu’il comprenne pourquoi il ressentait tout cela. Il avait pourtant fait en sorte de fuir à temps … Enfin, il en était convaincu. Bien sûr, il avait bien vu son amante prendre du poids, mais sans lui qui chassait, elle n’a pas survécu n’est-ce pas ? Mais elle appartenait à une meute pourtant, alors elle a survécu. En grognant de mécontentement, il secoua vigoureusement la tête et sortit de sa grotte. Ouais, il fallait qu’il trouve sa réponse. Même s’il risquait sa peau, il s’en foutait complètement. Il ne pouvait plus vivre dans l’ignorance. Alors rapidement, il poussa sur ses pattes arrières et fonça en direction des terres Hikari. Si fille il y avait, elle serait certainement là-bas. Et puis une louve lui répondrait, car ils avaient fait un pacte. Il fuyait pour protéger sa famille et elle, elle gardait le secret. Elle ne devrait jamais dire la vérité, même s’il revenait.

Le loup gris espérait réellement que son ancienne dominante avait tenu sa promesse, qu’il n’avait pas perdu sa seule descendance. Car en ces nombreuses années d’errance, il avait comprit une chose : en ne donnant ni son nom, ni son existence à ses descendants, ils survivaient. Car ils n’avaient rien à voir avec lui. Alors, il espérait réellement qu’Elemiah eut respecté leur pacte. Un regard autour de lui et il comprit qu’il n’était plus très loin de la terre de son ancienne meute. Elemiah avait-elle changé ? Sa fille était-elle réellement vivante ? Au moment où il allait passer une patte au travers de la frontière, il sentit une odeur et entendit un bruit derrière lui. Alors rapidement, il se retourna et s’assit au sol, attendant la sentinelle qui venait de le repérer. Il n’allait ni se battre, ni insolent, il allait juste demander la présence de la dominante. Il fallait qu’ils parlent, c’était impératif.

nightgaunt

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Intervention d'Henael (sentinelle) du à l'intrusion qui a échoué.

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«Si seulement, je pouvais lui manquer...»
Avec Originals

Je ne comptais plus les jours où mon frère avait cessé de me regarder, à chaque regard, je sentais en lui une profonde envie de vomir. A présent, il me haïssait, je le ressentais ainsi, mais cela ne semblait pas si important pour Apophis, il restait à mes côtés, entourant mon corps du sien. Ses yeux violets étaient comme les miens, et sa peau était encre plus foncé durant la période du grand froid. C’est ainsi, que je partis faire mon devoir de Sentinelle seule, comme chaque jour pour rester avec Apophis que je cachais. Il me suivait de loin, mais il me regardait dans son champ de vision, il réussissait à passe outre les chasseurs et les autres canidés pour que personne ne sente sa présence dans la meute. Comme toujours, je restais souriante avec les autres, mais mon cœur était plus que triste, j’avais certes un nouvel ami depuis plusieurs mois, mais j’avais perdu mon frère quand il avait découvert qui j’étais réellement.

Marchant doucement jusqu’à la frontière, je faisais attention à chaque odeur, chaque bruit, ces derniers temps c’était vraiment très calme, peut-être trop calme. Cela me permettait de sortir un peu plus souvent la nuit, car il avait faim et a force d’entendre ses sifflements qui était comme des paroles à mon ouïe, je me laissais allais et partais tuer d’autre âme innocente car telle était mon destin, j’étais un démon, je ne pouvais aller contre ma nature quand mes cornes apparaissaient et si je les gardaient enfouis, je n’arrivais plus a réfléchir, le monde devenait étrange et sombre, m’appelant à chaque seconde dans sa gueule.
D’un coup, Apophis releva la tête, observant la frontière, je suivis son mouvement, les oreilles en avant, j’humais l’air ambiant et reconnu une odeur d’intrus. J’approchais doucement, faisant le tour du canidé que je commençais à apercevoir entre le feuillage, je ne cachais pas venu, bien au contraire, c’était lui qui allait pénétrer notre territoire. Le mâle bougea ses oreilles, puis il s’assoyait comme si rien ne venait de se passer. J’approchais de l’individu en question et Apophis faisait bouger sa langue qui frôlait mon pelage pour m’inciter à le tuer, mais je n’avais pas le droit, pas dans ses conditions, c’était arrivé une fois, mais pas deux. Il avait le droit à la parole avant de sentir la mort l’embrasser.

« Tu n’es pas le bienvenu ici étrangé, fais demi-tour avant que tu ne perdes la vie. »

Apophis commençait à descendre de mon corps pour se diriger vers le canidé, dans ses prunelles violettes, on pouvait voir son envie de sang, il voulait le mordre, encore et encore jusqu’à ce que son corps s’écrase sur le sol. Mais il n’avait pas le droit, il le savait, il se redressa, portant son propre poids pour fixer le loup gris dans les yeux, cherchant à apercevoir la vérité.

Mon pauvre Originals. Mais que fais-tu ici ? Quelle était ton idée ? Ton objectif ? Je ne te comprend réellement pas. Bon c’est vrai que je n’ai pas forcément été très sympa avec toi depuis ta naissance. C’est vrai que t’arracher tes parents d’un seul coup c’était pas cool. Te faire comprendre que tu deviens ma marionnette depuis ton plus jeune âge … Ouais c’est pas tellement gentil, je l’assume. Mais j’avais besoin d’une main, j’avais besoin d’un « esclave » et tu étais là. Si je t’ai choisi au hasard ? Je ne saurais te dire exactement, en réalité. Je sais que je t’ai vu à ta naissance, je t’ai vu devenir une petite boule les yeux fermés qu’un loup adulte. Bien sûr, c’est tout de même grâce à moi que tu es apparu. Car avouons-le, imagine je n’aurai pas eu envie que ta mère te mette au monde et tu ne serais pas là. Je n’aurai pas voulu que tes parents se rencontre, tu ne serais pas là non plus. Tout le monde parle du Destin, mais je suis le Destin. La Nature et le Destin ne forment qu’un, sache-le. Je suis la maîtresse des éléments, des animaux, mais aussi du quota mort/naissance. Alors, fie-toi à moi. Ne fais confiance qu’à moi, c’est un conseil, sinon je te le ferai payer. Je suis ta maîtresse, car j’ai le droit de vie et de mort sur tout le monde, mais surtout toi.

S’il se souvenait des Hikari ? Bien entendu. C’était tout de même son ancienne meute. Oh bien entendu, il n’y était pas né comme la plupart des louveteaux, mais en tombant amoureux de cette magnifique louve, il avait fini par céder à la tentation. Bien sûr, au départ, il ne s’était pas posé les questions concernant les conséquences, ni même ce qui en résulterait. Il était jeune à l’époque, il ne faut pas lui en vouloir. Et puis, elle était belle. Tellement belle … Mais pourquoi ne s’en souvenait-il pas plus que cela ? Pourquoi n’a-t-il pas réfléchit plus que cela ? Ne dit-on pas que les mâles pensent autrement qu’avec leur cerveau ? Il en avait fait les preuves en rencontrant cette louve. Mais il y avait aussi le coeur … Il avait préféré suivre ses sentiments plutôt que sa mission. Mais alors pourquoi la Nature a-t-elle décidé de le laisser vivre aussi longtemps ? Pourquoi n’est-elle pas intervenue plus tôt ? Il ne saurait le dire. En réalité, il s’en voulait. Il s’en voulait de s’être autant attaché, mais surtout d’avoir laissé ses pulsions agir plutôt que sa réflexion. Des louveteaux ? Sérieusement ? Une fille qui a survécu ? Pourquoi la Nature l’avait-elle laissé vivre ? Il ne comprenait réellement pas. Il avait vraiment fait le con, réellement. Mais alors pourquoi revenir ici ? Pourquoi vouloir revoir Elemiah ? Surtout qu’elle n’avait sans doute pas accepté sa fuite … Car c’en était une.

Pourtant, il n’était pas de ces loups qui étaient lâches. Loin de là. Mais cette fois-ci, il considérait que c’était sa meilleure chance, leur meilleure chance, que ce soit pour lui ou ses proches. Il avait préféré les abandonner pour les protéger plutôt que rester et les tuer sur le coup. Oui, la louve devait le détester, mais il s’en moquait puisqu’ils étaient vivants. Un soupir traversa les babines du gris tandis qu’il rouvrait les yeux après avoir entrevu ses derniers souvenirs. Une voix venait de le tirer de ses pensées. Il posa alors un regard sur le loup blanc qui se tenait face à lui : Une Sentinelle. Alors donc, les traditions de la meute n’avaient pas changé depuis le temps qu’il n’était pas venu. Ce qui l’intriguait c’est qu’il distinguait seulement une seule sentinelle. Ne devaient-ils pas être plusieurs ? Un groupe entier ? Etrange. Peut-être la meute était-elle en minorité ? Il ne préférait pas y penser sinon il déciderait de l’intégrer à nouveau, et ça il n’avait pas le droit. Son regard se porta sur le serpent qui le fixait de ses yeux vitreux. Un léger sourire cynique se posa sur ses crocs. Il pensait lui faire peur ? S’il savait. Il se moquait complètement de mourir, en réalité. Puisqu’une chose est sûre : la Nature se vengerait de ce meurtre. Il était sa main, il lui permettait de comptabiliser le quota, alors en le tuant, les loups détruirait ce dernier.

« Que d’autorité dîtes-moi. Vous êtes moins accueillants qu’à l’époque où je connaissais Elemiah. » dit-il avec un sourire jaune. « D’ailleurs, puis-je la voir s’il vous plaît ? »

Intervention d'Henael (sentinelle) du à l'intrusion qui a échoué.

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«Si seulement, je pouvais lui manquer...»
Avec Originals

Il semblait connaître ma mère, l’alpha Hikari. Mais cela n’était pas un prétexte pour oser pénétrer sur notre territoire. J’étais une sentinelle, tout comme ma défunte sœur Nyméria, pour cela, je serais à la hauteur de ma tâche, peut importe ce que pense ce canidé. J’étais dans mon droit de lui refuser le passage, peu importe la façon dont je le montrais, je ne laisserais pas franchir. Apophis était tout aussi sombre que moi, même bien plus, la seule chose qu’il désirer, c’était tuer, je l’entendais dans ma tête, il voulait que je laisse mes cornes surgir pour le tuer, pour le voir souffrir. Mais je ne pouvais pas, pas ici.

« Peu importe, tu n’es pas le bienvenu, fais demi-tour avant que les choses ne tournent mal. »

Mon pelage se mit à gonfler pour montrer mon mécontentement et que je ne baisserais pas les pattes. Même si pour cela, je devais devenir le monstre qui sommeillait au fond de moi, il fichera le camp. Je n’avais pas peur et mon regard était de plus en plus fermé à toute négociation. J’avais déjà perdu mon frère, à cause de ce que j’étais, je ne risquerais pas de perdre ma mère pour ce mâle qui n’avait aucune importance à mes yeux. Des grognements naissaient au fond de mon estomac, il s’intensifiait au fils des secondes, j’étais à la limite de montrer mes crocs, mais cela devait attendre qu’il résiste encore.

Apophis, quant à lui ressentait mon envie de sang, il revenait doucement vers mon corps pour s’enrouler en sifflant dans mon oreille, mes pupilles changeaient, on pouvait y lire la folie et l’envie de meurtre. Ses paroles étaient si douces, si tendres, je faisais tout pour contrôler mes pulsions qui prenaient vie dans mon estomac. Le poison circulait si vite, je le sentais enivrer mon esprit.

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Ut magus confingit, licet occulti perpetuo. Cum civitas creates a lege, ut secreto ilium. Cum ergo alpha et regnat in mundo est, semper conatus ad muniendam ipsam ab audacia. Friendly aut non. Mortuus aut vivit.

Un regard pâle se porta sur la louve blanche ainsi que le serpent. Un délicat sourire se dessina sur les babines du mâle tandis qu'il secouait la tête. C'est hallucinant comme il pouvait avoir oublier la hargne d'une sentinelle, ou les règles d'une meute tout simplement. Il avait vécu en meute pourtant ... Il se rappelait parfaitement avoir été gagné par la haine de son prochain, par la crainte d'être envahi ou tout simplement par la méfiance d'autrui. Puis, il avait fini par comprendre. Une meute est une famille. La famille n'accepte que rarement quiconque dans son cercle. Une famille refuse catégoriquement d'avoir un intrus en elle sans en comprendre la raison. Il avait fini par accepter cela, mais surtout par se laisser complètement aller. Mais pourquoi ? Pourquoi ne peut-on pas accepter facilement un solitaire dans ses rangs ? Pourquoi ne laisse-t-on pas sa chance à un inconnu ? Pourquoi ne voudrait-on pas le laisser parler ? Pourtant ... Tous les solitaires ne sont pas les mêmes. Certains sont mauvais, méchants foncièrement, c'est bien vrai, mais la plupart ne sont que des loups indifférent à tout cela. Ils ne sont que des lambdas, ou des omegas qu'on a forcé à quitter la meute. Lui, n'était aucun de ceux-là, il en était parfaitement conscient. Il n'était rien que la Main de la nature, que son esclave depuis sa naissance, alors non il ne craquerait pas face à la menace. Elle voulait le tuer ? Grand bien lui fasse, mais elle le regretterait certainement. Il se laisserait faire, sans rien dire, tout simplement car il savait ce qu'adviendrait de la louve. Elle mourait, c'était évident. Comment ? Il s'en foutait royalement.
Une menace ? Un rire sortit inconsciemment de sa gueule. Elle voulait réellement le menacer ? Si elle savait, la pauvre louve. Un murmure passa dans sa tête, tandis qu'il la secouait. Ce murmure qui lui indiquait qu'il ne craignait rien. Ce murmure qui lui spécifiait son importance sur terre, mais surtout la protection qu'il aurait. Personne, aucun loup, n'avait réussi à le tuer sans avoir la Nature contre lui. Car soyons francs, en étant la Main de la Nature, il en était aussi le protégé sans réellement le savoir. Oh bien sûr, cette dernière ne tuerait pas son bourreau volontairement, mais quelques accidents apparaîtront par ci par là. Le Karma était ainsi. Il vengeait les autres, sans que le loup fautif n'en soit complètement conscient. Le gris posa de nouveau son regard sur le serpent et suivit son chemin des yeux. Il le vit s'enrouler autour de la louve et observa sa tête s'approcher de son oreille. Ils étaient liés. Le regard de la blanche changea au fil des secondes et Ori comprit. Le serpent manipulait sa louve. Ils étaient liés mais le versatile en jouait. Le Diable la guidait. Il avait une folle en face de lui ... Ca faisait bien longtemps qu'il n'en avait pas vu d'ailleurs. Il se souvenait d'une louve rousse qu'il avait croisé durant sa fuite ... Elle avait sauté d'une falaise sans réelle raison, à part celui de retrouver son fils en bas. Et il avait été obligé de venir l'accueillir et suivre sa lente agonie. Les fous meurent seuls, il le comprenait dorénavant. Finalement, le plus vieux fit un pas vers le duo et ouvrit la gueule.
" Elles ne tourneront pas mal, croyez-moi. " dit-il tout en venant s'asseoir en face d'elle, ne la craignant aucunement. ' Tout simplement car j'ai quelque chose de confidentiel à dire à votre alpha. Elle me connaît depuis longtemps. "

Intervention d'Henael (sentinelle) du à l'intrusion qui a échoué.

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«Si seulement, je pouvais lui manquer...»
Avec Originals

Je le regardais, sans réellement le voir. Apophis essayait de me persuader de tuer ce loup gris, mais les paroles de ce mâle m’intriguaient. Mais je ne savais pas si je pouvais l’amener vers ma mère ou alors allait la chercher. Dans tout els cas, je refusais qu’il ne lui fasse du mal. Elle était heureuse en ce moment et rien au monde ne lui ferait perdre son sourire.

Son sifflement était si puissant, mais mon esprit pouvait le combattre et lui ordonnait de cesser. Il aimait me murmurer des choses dans le creux de mes oreilles, il appréciait sentir la peur dans les regards des plus faible. J’étais comme lui, s’il était venu à moi, c’est parce que j’étais un démon depuis ma naissance. Je me souviens de ce louveteau que j’avais tué sans aucune honte, sans rien faire pour le sauver, je l’avais simplement mordu et le poison avait fait le nécessaire.

D’un mouvement de tête, Apophis s’arrêta de siffler dans mes tympans, refusant de descendre de mon corps. Mes pupilles se posèrent sur son corps visqueux, à cet instant, il ne répondit rien et glissa le long de mes pattes jusqu’à rejoindre le canidé gris. Il commença à grimper sur son corps jusqu’à s’enrouler autour de son cou sans le blesser. J’approchais du mâle sans le quitter des yeux, puis me plantai à quelques centimètres de son corps.

« Viens avec moi, au moindre faux pas, il te brisera le cou. Ne défis pas sa force, il est bien plus fort que tu le penses. »

Prenant les devants, je dépassais le corps du canidé, avançant sur le territoire Hikari, je ne prenais pas la peine de le regarder du coin de l’œil, Apophis s’occuper de la sécurité de ma mère et de la meute. Même si je l’avais caché durant bien longtemps, je n’avais d’autre choix que de l’utiliser aujourd’hui, au risque de dévoiler ma personnalité démoniaque aux autres.

Approchant de la tanière de ma mère, je lui faisais signe de rester ici le temps que j’aille la chercher. Montant sur la roche, je m’excusais de mon intervention et lui expliqua ce qui venait de se passer tout en lui disant que le mâle gris désirait la voir.

Je revenais vers le mâle et appelai Apophis intérieurement, il descendit du mâle jusqu’à rejoindre des buissons pour me suivre en cachette. Mon corps disparaissait pour continuer mon devoir de sentinelle.

Fin de l'intervention d'Henael

» J'ai pas envie de faire trembler la terre, mais elle me libère.... SITAEL
» Comme je ne pouvais m'arrêter pour la mort, aimablement, elle s'arrêta pour moi
» Elemiah's call.~
» Memory loss. [Elemiah]
» Henael, fille d'Elemiah