"Avakir, prend garde à ne jamais montrer tes cornes, c'est compris ?"la voix de sa mère résonnait dans son esprit, mais la louvette adorait pas dessus tout ses cornes. Elle sautillait et s'amusait à les faire s'entrechoquer contre les épais troncs du sous bois.Sa mère était restée à la tanière et son père la suivait, le regard rieur. Ava adorait se promener avec son père, son héros, car il trouvait toujours un moyen pour lui montrer des lieux fascinant à l'abri des regards.Elle est de nature naïve et veut absolument aider les autres. Chaque fois qu'elle répétait son but à son père, il éclatait d'un rire doux." Allons petit démon, tu ne peux pas soigner tout les êtres vivants sur Terre." Elle rétorquait alors véxée, " Bien sûr que si, et même qu'un jour je serais la plus grande guérisseuse qui ai jamais existé."Elle et son père se mettait à rire, puis il partait chasser avant de rentrer au près de sa mère.Mais Ava sentait qu'au fond d'elle, quelque chose clochait, quelque chose de dangereux et qui ne rêvait que de destruction.La jeune louve innocente ne perdit pas de sa pureté et de sa candeur aux fils des années, et elle resta toujours convaincu qu'un jour, elle serait une des plus grande guérisseuse qui eue jamais existé...
Ruvaak suivait prudemment Avakir, elle s'apprêtait à lui enseigner une nouvelle fois l'art de la chasse. La louve brune se plaça aux coté de sa fille, une petite louve dont le pelage pouvait être comparé aux obsidiennes à cause des reflets presque violet sur son pelage noir cendré.Sa mère soupira. " Ava... Combien de fois faut il que je te le dise ?"" Ne laisse jamais sortir tes cornes " répondit la jeune louve, d'un air plutôt agacé.Deux cornes gris foncé sortait entre ses oreilles, elles étaient toutes petites, semblable à deux pointes comme des excroissances osseuses, mais quelque chose de malsain se dégageait de celle-ci lorsque l'on s'attardait dessus.Les yeux de la fille percèrent ceux de la mère, elles avaient les même puisque son don venait de sa génitrice. Leurs yeux sont complétement noir et ceux de Avakir sont entourés de deux tâches grises clair; seules tâches clair sur son pelage.Mais lorsque celle-ci a ses cornes de visible, ses yeux prennent une teinte améthyste, tel deux pierres précieuses.La jeune louve se leva, bien que petite ses muscles étaient plutôt bien dessinés, et ont pouvait les observer derrière son pelage fin. Elle était sensible au froid à cause de celui-ci, mais jamais elle ne tremblerais à cause de sa morsure.Une cicatrice qui partait de la droite de sa truffe remontait jusqu'à son œil. Elle était propre mais laissait comme un éclair rosé sur le museau noire de la louve.Elle leva la tête et ferma les yeux, humant l'air de la forêt. Elle repéra une proie, elle s'élança dans le sous bois, disparaissant entre les épais troncs.Avakir était petite, élancée mais elle ne sera jamais imposante. Elle excellait en endurance et semblait avoir la carrure d'une espionne, elle ne serait jamais forte pour se battre et tant mieux elle ne souhaitait pas combattre, ni espionner, au grand dame de sa mère. Ava avait le cœur des guérisseurs, elle ne souhaitait pas infliger la douleur, sauf par nécessité, comme lorsqu'elle chassait. Ce jour la, elle réussit à attraper un jeune lièvre.Elle le rapporta entre ses crocs aiguisé à la tanière de sa famille, contente d'avoir enfin pus attraper son repas.
Avakir trottinait légèrement dans le sous bois. Elle était fière d'être devenue la chasseuse en titre de la famille. Son père avait été blessé par un cerf et était dans l'incapacité de chasser jusqu'à la fin de ses jours, il avait donc formé sa première fille à chasser et l'avait ensuite nommée Chasseuse de la famille.Son petit frère et sa petite sœur restaient au campement, à exercer avec leur mère le talent incroyable qu'ils avaient. Avalir, son frère, avait le don de faire pousser n'importe quelle plante du moment qu'il l'avait vu au moins une fois, et sa sœur jumelle Avanir les utiliser pour créer toute sorte de médicament grâce à son don.Avakir n'avait pas compris jusqu'à récemment pourquoi leurs noms se ressemblaient tous, Son père s'appeler Avaklord, et pour lui cela signifiait qu'il était le chef de la famille Avak, leur famille. Et vu qu'il y avait trois prétendants à sa succession, il les avait appelé Avakir, Avalir et Avanir. L'ordre alphabétique déterminerait alors lequel d'entre eux serait son héritier, et apparemment ça serait elle. Elle ne souhaitait pas prendre la tête de leur famille, elle souhaitait découvrir le monde et aider les loups du monde entier ! Pas rester à la tête d'une famille reclus !Ses pensées s'arrêtèrent lorsqu'elle vit une ombre bouger dans l'épais sous bois, elle se jeta alors à sa poursuite, pensant que c'était le cerf qu'elle traquait depuis bientôt une heure.Qu'étais ce ? Cette ombre était vive, et faisait naître des picotement dans les cornes d'Avakir. Son pouls s'accéléra, tandis que la chose bougeait en elle, elle ne faisait qu'accélérer à en perdre haleine. Mais qu'est ce donc ? Ce n'est pas un cerf ! cette ombre est trop rapide, trop intelligente, trop sauvage. Son coeur bat vite, trop vite. L'ombre va virer à droite, Avakir elle, va se prendre un arbre, sa vision devenue flou. Elle suffoque presque, tout tourne autour d'elle, cette ombre maligne lui tourne désormais autour, avant de s'approcher. Une odeur inconnue lui chatouille la truffe, sa vision redevient peu à peu nette et aperçois les contours d'un loup, et se mettre un grogner. Elle n'aime pas cet inconnu, et la chose en elle non plus ! Elle se relève et s'ébroue plus rapidement que jamais, les yeux devenu améthystes, elle a un très mauvais pressentiment. Elle part plus rapidement qu'avant vers la tanière, mais l'odeur frappante et âcre du sang frais vient percuter ses sens, si bien qu'elle s'arrête. Sa mère gît sur le sol, morte, à ses côtés Avaklord et... Avanir. Un hurlement de déchirement sort de sa gueule, les yeux améthystes et le liquide voulant s'échapper de ses cornes, car un intrus est toujours là ! Où est Avalir ? Lir, son frère ? Lui et son don ?Un grognement sourd surgit de la tanière. Avakir réplique, aussi puissamment qu'elle le peut, elle se prépare à lutter, à se venger, à les venger. Oeil pour oeil, dent pour dent, cadavre contre cadavre. Elle fixe l'inconnu qui commence à sortir de l'ombre, elle sent ses cornes qui laisse passer le fluide noir, il lui ruisselle le long du museau et tombe au sol et tel un serpent, coule vers l'ennemi. Elle bondit, corne les première, ayant plaqué ses oreilles contre son crâne, et tel un masse noire, elle percute de tout son poids dans les flancs de l'inconnu. Elle sent ses cornes qui percute la chair, et espère qu'elle le blesse. Le liquide entrave presque le loup, qui ne peut lutter sous les premiers assauts de la furie noire, les dents se refermant sur la chair, mais elle se fait vite repousser, et finit par sentir une large patte plaquer son museau au sol. Le choc l'étourdit et l'éclat violet finit par disparaître de son regard, qui redevient d'un noir profond. Pensant sa fin arriver, incapable de se défendre, Avakir ferme les yeux, mais c'est une odeur familière qui lui fait ouvrir les yeux. Avaklord, son père qu'elle croyait mort, se tient face à elle, grièvement blesser. Les inconnus ont disparut, comme si ils n'avaient jamais été là, et qu'une bête folle avait tout simplement attaqué la tanière, un cerf sans doute.Les mois passèrent, son père se remit petit à petit de ses blessures, mais la disparition d'Avalir et la mort d'Avanir ainsi que sa mère laisse un profond vide au fond d'elle. Quoi faire ? Pourquoi rester ? Mon père devient faible même si il se rétablit il finira par mourir en chasse, il ne voit plus très bien après tout...Son père mourut peut de temps après, en chasse effectivement. Mais il fit une chute fatale. Après cela, plus rien ne la retint, et elle parti donc découvrir le reste des terres, un rêve en tête.Elle finira par tomber sur un Kuragari, et à intégrer la meute en tant que guérisseuse, quatre mois après son deuxième printemps.
Créateur : WistalaTest RP : Oui [] ; Non [X]Autre : Ma petite pas douée qui se prenait des arbres va me manquer, prenez en soin (ou pas)