La guérisseuse était sortie depuis l’aube de sa tanière, elle était partie se promener, voir le paysage blanc. Tout était parfait, enfin presque, car en marchant, la vieille louve laissait des traces qui gâché un peu, elle aurait tellement voulu savoir voler pour préserver cette neige si parfaite. En respirant l’air frais, l’odeur du sang venait à ses narines, les oreilles droites comme des arbres, elle se précipita vers l’individu en question. Elle avait déjà senti cette odeur, elle avait déjà rencontré ce loup, et aujourd’hui il venait lui demander de l’aide.

Vénus arrivait vers l’étrangère en courant, elle reconnue tout de suite la femelle blanche qui était une louve plutôt impulsive, amis qui avait tout de même un bon cœur, enfin elle en était presque sûr. Mais ce n’était pas le moment pour penser à ça, il y avait bien plus important. Proche de la femelle, elle renifla son odeur et approcha ses babines vers une de ses oreilles.

« Ne t’en fais pas, je vais te soigner. Essaie de marcher jusqu’à ma tanière. »

La vieille guérisseuse, aida la louve à se relever et marcher jusqu’à son antre, elle l’aida par la suite à s’allonger sans qu’elle ne se blesse davantage. Vénus observa enfin ses blessures, elle constata plusieurs marques profondes. Elle approcha sa truffe de celle de al femelle et sentit un pouls irrégulier, et une grosse fièvre. Elle ne tarda pas à s’aventurer vers ses plantes qu’elle gardait soigneusement. Elle avait besoin d’un calendula pour faire disparaître la fièvre, c’était la plante la plus utilisé, elle en utilisait très souvent. Pour accroître la guérison, elle avait besoin du Millepertuis, c’était une plante essentielle la plupart du temps, et pour adoucir le tout, elle avait choisi la camomille, il avait une délicieuse odeur et permettait de donner un coup de fouet, rien de mieux pour mettre un canidé sur ses quatre pattes.

Vénus retourna vers la femelle et lui fit ingurgiter les plantes, pour ce qui était des soins externes, Vénus fit appel aux spectres de la louve. Elle se concentra et l’âme de la louve sortit de son corps, elle se positionna à côté de sa maîtresse et attendait les ordres de la guérisseuse. La blanche ne ressentait plus aucune émotion, c’était un moment doux en quelque sorte, ne plus rien ressentir était une sorte de bénédiction, mais c’était aussi une malédiction. Vénus apprécié son don, mais elle le détestait aussi, parce qu’il faisait souffrir, mais grâce à lui, elle pouvait sauver des vies.


En inclinant la tête, l’âme de la femelle, s’enfonça dans son corps pour régénérer ses cellules. Vénus entendait les petits couinements de la femelle sur le cou, mais très vite, la blanche tomba dans un semi-comas, mais avec de telle blessure, Vénus avait besoin d’aide. Elle projeta sa propre âme dans le corps de la louve, pour l’aider à refermer toutes les plaies sans incident. Certain n’avait pas le cœur suffisamment puissant pour supporter une telle chose, mais Vénus savait que la blanche aurait le cran de supporter les deux âmes.

Une minute passa, puis une seconde, le temps semblait être interminables, Vénus observait la femelle, sans rien éprouver. Après cinq bonnes minutes, l’âme de Vénus retrouva sa place dans le corps de la guérisseuse, les plaies de la femelle était refermé, sa respiration était redevenue normal, mais la fièvre était toujours présente. Elle aurait besoin de plusieurs jours de repos, avec les plantes cela passera vite. Vénus attendait un quelconque signe de la louve qui n’allait pas tarder à ouvrir les yeux.

La femelle rouvrit doucement les yeux, le volatile l’avait rejoint, tout deux se câlinait, puis la femelle tenta l’impossible en se levant. Vénus connaissait parfaitement le résultat de cette tentative, et la blanche tomba sur le sol comme prévu. La guérisseuse s’approcha de la jeune louve, pour appuyer sa truffe contre son museau pour lui faire comprendre qu’elle devait rester ici. Même s’il ne faisait pas très chaud, elle devait rester allongée dans la grotte pour reprendre des forces et faire tomber la fièvre qui animait son corps.

« Repose-toi quelques jours ici, je m’occuperais de toi, ne t’inquiète pas. »

Vénus laissa sa petite protégée sur le sol, elle partie chercher de la mousse pour en placer tout autour de la louve et un peu sur elle. Cela lui permettra de garder la chaleur présente le temps qu’elle aille mieux. C’était tout un art la guérison, il fallait faire attention à tout, le moindre détail pouvait coûter la vie et ça, Vénus ne se le pardonnerais jamais.

Par la suite, La guérisseuse rapporta quelques proies qu’elle avait réussi à attraper, même si cela lui faisait mal au cœur, elle essayait tout de même de chasser ceux qui avait le plus vécu, leur chair était tendre, les muscles étaient faciles à mâché, c’était l’idéal pour un loup malade.

A la fin de la journée, Vénus se coucha auprès de la louve tout en vérifiant ses signes vitaux, la petite c’était endormi sans s’en rendre compte.