Il était minuit et aucun bruit ne venait jusqu’à mes oreilles. Tout était calme, mais pour plus très longtemps. J’avais besoin de ressentir l’adrénaline circuler dans mon corps et pour cela rien de mieux qu’une partie de chasse. Sentir le sang était une chose vitale pour moi, certes je pouvais vivre sans, mais il n’y avait rien de plus exquis que d’entendre un cœur qui bat jusqu’à ce qu’il devienne silencieux. C’était un son étrange, mystérieux presque mais qui pouvait tout changer dans une vie et ce son devait m’appartenir.
Marchant à travers les hautes herbes, je me laisse submerger par cette émotion qui allait bientôt renaître en moi, j’avais cette impression que le monde aller être à ma merci, et que le jour ne se réveillerais plus. Moi qui étais être de lumière, je préférais l’obscurité, même si mon pouvoir était moins puissant sous les rayons qui offrait à ma sœur un immense potentiel. Les heures défilaient et le temps du carnage venait de sonner.
Foulant la terre, j’étais attentif au moindre bruit qui parviendrait à mes oreilles. Je devais faire attention, car les animaux nocturnes était plus difficile à attraper que ce du jour. Mais cela restait tout de même amusant. C’était un entraînement idéal pour les canidés aimant la violence.
Toutes mes pensées s’arrêtèrent quand j’entendis du bruit. Les oreilles aux aguets, j’avançais doucement vers la source du son. Humant l’air, c’était l’odeur d’un blaireau. J’approchais doucement, ne voulant pas le faire fuir, seulement, c’était des créatures extrêmes sensible au bruit de pas, et il tourna la tête à une vitesse fulgurante. Malheureusement pour lui, il ne me connaissait pas et la mort lui tendait déjà les pattes. Au moment où le mammifère tenta de s’enfuir, mon corps bondissait sur le sien. Sentant son poil dur comme de la pierre, mes crocs se plantèrent dans son coup pour lui trancher la carotide. Sa respiration était pus rapide durant quelques secondes, puis les yeux virent au blanc pour laisser sur son visage un sentiment atroce. Son cœur venait de cessais de battre, et son sang ruisselait comme une cascade sur la terre pour qu’elle se nourrisse de son sacrifice.
Aujourd'hui, le soleil était haut dans le ciel et rien ne pouvait échapper à ma vision. J'observais les alentour jusqu'à sentir l'odeur d'un délicieux sanglier qui allait bien faire la rencontrer de mon estomac qui ne pouvait s'empêcher de crier famine. J'avais une de ces faim, comme on le disait souvent, une faim de loup. Mon esprit de combattant ce mit en fonctionnement et je n'attendis pas longtemps avant de me mettre en chasse de la bête qui allait bientôt se retrouver à terre. J’évitais chaque obstacle, mais rien n'était suffisant pour que je la rattrape. Soudain, sans que je ne m'y attende, elle se retourna pour me chasser, je sentais une forte odeur, des petits, la mère étaient en train de nourrir ses petits et bien évidement, elle ne voulait pas que je les tue eux aussi. A mon tour je fit demi-tour pour ne pas mourir sous les défenses de la femelle, je pris un sentir sur une montagne pour m'abriter de la fureur de la bête jusqu'à ce qu'elle veuille bien partir. Je descendit le flanc de la montagne après avoir dévié ma route pour être sur de na pas aller à sa rencontre.