Situation perturbante [PV-Shalva]

«Situation perturbante»
Avec Shlava

Toujours souffrant, on était allongé sous un sapin. Mon frère refusait d’aller voir une guérisseuse par « honneur » et moi je n’avais plus assez de force pour me lever. Il avait joué avec un cerf durant la nuit, nos babines était encore pleine de sang et le cadavre de la pauvre bête était à deux pas de nous. C’était un véritable massacre. Le mammifère avait souffert, énormément même. J’entendais encore ses cris dans ma tête, cela m’amusait. À ce stade, il ne pouvait plus criait et ça m’ennuyait. Je n’avais rien à faire, j’étais repu et le temps passait lentement. Allongé, mes blessures ne me faisaient presque pas souffrir. Je restais ainsi attendant que le temps passe jusqu’à m’endormir à la nuit tombée.

Une journée ennuyeuse, mais c’étaient les conséquences des jeux. Fermant les yeux, je m’assoupis, la tête sur les pattes avant, je laissais les branches du sapin me bercer.

Dans cette tête, on était deux. Pouvait-on rêver ensemble ? Au fond de notre subconscient, j’apercevais un corps. Il était sombre, distant. Je le voyais de mes propres yeux. Il avait les mêmes que les miens.

Qui es-tu ?
Je suis toi, tu ne me reconnais pas mon frère ?
Je ne t’ai jamais vu.
Nous sommes dans notre tête, nous ne faisons qu’un sauf ici où nous pouvons avoir deux corps séparés.
Pourquoi je me sens si apaisé ?

Il y avait une présence près de nous, je la sentais, mais restais endormit, pourquoi je ne me réveillais pas ? je pouvais être en danger, pourtant, je me sentais en sécurité. C’était étrange tout ceci. Ma paupière battit quelques instants, je voyais flou, puis normal. Un loup blanc était tout proche. Il m’observait. Que faisait-il ici ? Pourquoi n’avais-je aucune envie de jouer en sa présence ? On était troublé par cette situation.

situation perturbante

Ft. Habis

Au départ, je suivais Nana. Elle sortait faire je ne sais quoi. C’est Nyméria qui lui a laissé une après midi, Nana me l’a dit. Moi j’aimerais bien que mon mentor, vienne, qu’il soit enfin libre, mais c’est nul, il ne l’est toujours pas. Parce que moi j’ai bientôt 7 mois, et c’est nul de pas avoir de mentor à 7 mois.

Bon du coup je suivais Nana. Elle trottinait, et je la suivais. Au bout d’un moment, elle s’est arrêtée, et s’est retournée, alors je me suis caché. Et quand je suis sorti de sous mon buisson, elle avait disparu. Soit je suis vraiment nul, soit elle est très douée. Je pense plus qu’elle est très douée, vu qu’elle a notre grande soeur adoptive comme mentor, et c’est la meilleure guerrière de la meute.

Enfin. Je me suis retrouvé seul, mais je n’avais pas peur. Je n’ai plus peur dans la forêt, parce que maintenant j’ai rencontré pleins de loups, j’ai parcouru de nombreux chemins et non chemins, j’ai l’habitude maintenant. Mais j’ai toujours ce petit frisson quand je suis dans une zone que je ne connais pas encore. Ca veut dire que je suis loin du coeur.

J’avance avec précaution, j’ai compris la leçon sur les méchants grands. Je pense pas qu’il y en ait beaucoup, mais il suffit d’un pour mourir, alors c’est mieux de faire attention. Et puis la grande montagne noire, mais si je ne l’ai pas vue depuis très très longtemps, elle est sûrement toujours par ici, et je n’ai plus Ahmadeuss pour la faire fuir.

Je marche tranquillement, j’adore la forêt, c’est calme, les oiseaux chantent quand ils ne se sentent pas menacés, et là ils chantent donc techniquement je n’ai rien à craindre. Mais au bout de quelques minutes les beaux oiseaux se taisent. Le silence s’étale comme de la boue sur la forêt, même les feuilles n’osent plus bouger.

Du coup j’avance plus doucement. Une effroyable fumeur parvient à ma gorge. Une odeur si affreuse que la bile me remonte. Je la ravale difficilement. Heurk, quelle odeur dégueulasse ! De la charogne, du sang, un peu de décomposition aussi. Un cadavre ne doit pas être loin. Je sais que je ne devrais pas m’approcher, mais c’est ce que je fais, je suis trop curieux.

Et derrière une fougère apparaît le désastre. Une scène de guerre, du moins, telle que je me l’imagine. Du sang partout, des boyaux aussi. Un sabot est sous mon nez, ce qui semble être une langue à peine plus loin. A une ou deux queues, la carcasse d’un grand animal, sûrement un cerf. Ses bois sont son seul signe de reconnaissance. Son crâne est défoncé, ses os brisés. La peau est lacérée et le corps vidé de son sang. Et au milieu de tout ça, un loup endormi.

Je cligne des yeux, incrédule. Le sang macule son museau et ses griffes, faisant des touffes disgrassieuses dans sa fourrure crasseuse. La fueur monte dans ma tête. Nan mais pour qui il se prend ce grand pour avoir tuer et détruit ce cervidé ! Si au moins ça avait été fait avec respect, et qu’ensuite le loup l’avait mangé, bah sa mort aurait eu un sens. Mais là ?! On dirait un jeu. Ca me fait fulminer. Pourtant c’est rare que je me mette en colère, parce que j’aime pas ça. Mais là j’ai presque envie de me jeter sur le grand et de le tuer pour ce désastre voulu. Je dis presque, parce que j’aime vraiment pas la violence. Du coup je prends sur moi, je me faufile entre les morceaux de tripes et de muscles pour arriver plus près du loup.

Qui se réveille. Lentement. Il ouvre un oeil torve, puis les deux, lève très lentement la tête. Il a l’ai… surpris, le grand. Troublé même. Comme s’il ne s’attendait pas à me voir ici.

Un léger grognement s’échappe de ma gueule. Je serre des dents. Surtout, ne pas mordre, même si l’envie me tiraille. Je lâche dans un aboiement qui me surprend par sa férocité :

Nan mais tu te prends pour qui ?! C’est toi qui a fait tout ça ? Non, répond pas, ça sert à rien, c’est sûr que c’est toi. T’as réfléchi avant de détruire ce cerf ? Il t’a rien fait à ce que je sache. Et en plus t’as même pas faim, parce que sinon tu l’aurais mangé. T’as pas de respect ou c’est de la provocation ? Je pense que c’est les deux, hein ? T’es cruel, j’en suis sûr. Maman, tous les grands, ils disent qu’il y a des gentils, et puis des méchants. Je suis sûr que tu fais parti des méchants. Mais c’est n’importe quoi ! Qu’est ce qui t’as prit ? Tu vas t’expliquer ou faut que je devine ? En plus, t’as pas honte, tu dors sur les lieux même de ce… ce massacre ! T’en es fier ? Bah j’espère pas, parce que sinon t’es vraiment un sale gars. C’est moche ce que tu fais.

Je suis tellement en colère contre ce grand que j’ai l’impression que de la fumée sort de mes oreilles. Je regarde encore plus attentivement le loup, et je remarque de longues traces de griffures, des plaies béantes, sanguinolantes. Un instant, je ressens de la compassion pour lui, mais après je me dis que c’est sûrement le cerf qui lui a fait ça, et du coup, c’est mérité.

HRP: Moment ou Habis avait 68 PV

«Situation perturbante»
Avec Shlava

Un gamin ce trouvé juste en face de nous. Il avait l’air très énervé. Je l’observais lui, puis le gibier et de nouveau lui et enfin le louveteau. Il parlait tellement vite qu’on ne comprenait pas un traître mot de ce qu’il disait, mais sa voix nous agaçait plus de tous au monde.Un gamin ce trouvé juste en face de nous. Il tenait tête, mais il tremblait en même temps.

« Je n’ai pas tué ce jouet. Ta mère ne t'a jamais dit de ne pas parler aux inconnus petite chose ? A moins que ne veuille cesser de vivre ? »

On gonflait le poitrail, durant quelques secondes, on se sentait serein, mais notre agressivité avait repris du poil de la bête, cette petite chose ne nous ferais pas trop de mal, peut-être qu’on pourrait s’amuser un peu avec lui avant de lui ôter la vie. On se dirigeait vers la bestiole morte depuis on ne savait plus combien de temps, on avait plus aucun repère par rapport au cycle de la journée. Je levais la tête pour observer la position du soleil, il était encore haut, je n’avais pas dormi longtemps pourtant, il m’avait semblais de cela faisait des heures que je roupillais. Un soupir sortit de notre gueule, il y avait tellement de femelles qui aurait pu tomber sur nous, on aurait pu jouer avec leur sentiment puis leur faire ce qu’elle avait vécu, mais non, un gamin était arrivé avant ! Qu’est-ce qu’on pouvait faire avec un gamin qui semblait énervé pour une simple bête. On fermait les yeux quelques instant reprenant notre souffle, s’il y avait un louveteau, pas loin, il devait y avoir les parents, on n’était pas en état de combattre deux parents enragés pour la sécurité d’un stupide louveteau. On essayait de reprendre notre calme avec difficulté. On fermait les yeux quelques instant reprenant notre souffle, s’il y avait un louveteau, pas loin, il devait y avoir les parents, on n’était pas en état de combattre deux parents enragés pour la sécurité d’un stupide louveteau.

« Tu peux en manger, il n’est pas que pour nous. »

On détournait le regard en espérant qu’il parte vite avant qu’on ne puisse plus se contenir.

Le membre 'Habis' a effectué l'action suivante : Allégeance au Rakuen

'Dé de Pouvoir' :
Situation perturbante [PV-Shalva] 5gfr

situation perturbante

Ft. Habis

Le grand loup me fixe, je me sens un peu mal à l'aise.

Je n’ai pas tué ce jouet. Ta mère ne t'a jamais dit de ne pas parler aux inconnus petite chose ? A moins que ne veuille cesser de vivre ?

Un jouet ?! Nan mais c'est un cerf ! Enfin, c'était. Un animal. Un être vivant. Et il parle d'un jouet ?! Il a un problème ce loup, il est pas net. Même les chasseurs qui tuent les animaux ils parlent pas de jouets. Ils parlent de proies. C'est plus glorifiant quand même que jouet. Même si dans la bouche des loups, le plus glorifiant c'est prédateur. Le loup, là, il doit penser qu'il est un prédateur. Mais non ! Parce que un prédateur, il respecte sa proie. Si sa proie devient un jouet... C'est plus un prédateur. C'est un... psychopathe !

Sauf qu'il a dit qu'il l'avait pas tué. Mais il a du sang partout sur lui. Et y'en a partout autour. Et il a parlé de jouet. Nan mais il se prend pour qui !?

Le grand loup me regarde encore, soupire, ferme les yeux, les rouvre.

Tu peux en manger, il n’est pas que pour nous.

Ca me fait fulminer, il dise, sous-entende que je puisse être capable de ça. Je veux pas. J'essaie de pas manger trop de proies. Evidemment, je suis un loup, je dois bien me nourrir, j'en mange, mais pas beaucoup, juste ce qu'il faut. De toute façon, c'est pas mauvais les baies.

Alors déjà t'es qui toi, hein ? Pourquoi tu parles d'un jouet ? Et si tu l'as pas tué, pourquoi t'es là, en train de dormir à côté de son cadavre, avec son sang sur toi ? En plus, on tue pas pour le plaisir, ça se fait pas, c'est pas gentil. On tue que si on a besoin de se nourir. Un point c'est tout. Tu vis tout seul toi, non ? Je t'ai jamais vu chez les Hikari. Ou alors tu fais partie de la meute de Tomoe ? Je sais pas, tu sens pas comme elle, alors tu vis seul je pense. Du coup je vois pas pourquoi t'as tué un cerf comme ça. Ca sert à rien, il sera pourri avant que tu le finisse !

«Situation perturbante»
Avec Shlava

On en pouvait plus de ses bavardages, il nous cassait les oreilles. Il était jeune et appétissant. D'un coup de mâchoire, on pouvait le détruire, le faire souffrir, il regretterait alors ses paroles sans aucun sens. On était des prédateurs, on était les pus puissants, on devait se faire respecter n'est pas faire amis amis avec nos proies! Les parents ne savent plus éduquer leur gamins, bientôt il faudra demander la permission pour s'amuser avec ce qui nous sert de jouet. Le monde devenait bien étrange, c'était le deuxième bambin à vouloir ne pas tuer et manger des baies. Notre espèce s'éteindra à cause de toutes ces sottises. Tuer pour se nourrir. On agissait ainsi depuis qu'on était avec elle, bien avant la naissance de cette petite chose fragile et sans intérêt. On l'observait attentivement, la colère se lisait sur notre visage, on claquait des dents.

«Veux-tu que l'on te réserve le même sort que cette chose sans intérêt ? Veux-tu voir la mort s'approcher de t'es pupilles jusqu'à ce que le ciel s'assombrisse ? Tu es tombais sur le mauvais canidé, nous te tuerons avec délicatesse et souffrance !»

On se levait en même temps, bavant sur le jeune loup qui était tout près de notre gueule, sa vie allait bientôt s'achevait. Nos blessures nous faisaient souffrir, mais pas suffisamment pour le laisser repartir avec tout ce qu'il avait dit, on devait se débarrasser de ceux qui n'étaient pas comme nous, tuer les intrus. On n'avait pas peur de ce qui pourrait nous arriver, on s'en fichait. On entendait déjà les pleures de ses parents, à la recherche de l'assassin, c'est-à-dire nous. Nous tuerons le père comme on avait tué notre mère qui était de la même meute que ce petit, puis nous ferons la même chose que ce que notre père avait fait subir à notre mère à celle de ce petit. Pour finir nous la ferons souffrir, et la mangerons avec appétit. Tout était prévu, on n'avait pas peur de mourir, si cela devait arriver, cela arrivera, mais avant que ce jour en vienne, on devait donner naissance à notre descendance. On ne savait pas de quoi était capable les parents de cette chose inoffensifs, mais ce qui était sur, si on n'arrivait pas à battre notre maître, on devait encore attendre avant de tuer ce mâle blanc. C'est pourquoi, on se recoucha doucement et adopte une autre attitude envers le louveteau, on était schizophrène, autant en profiter et jouer avec ses sentiments !

«Excuse moi petit. Je ne voulais pas dire toute ses choses terrible, mais je ne suis pas normal, c'est pour quoi ma mère à du m'abandonner. Elle est Hikari comme toi, et quand tu avais dit ce nom, mon coeur, c'est alourdi. Je ne ferais jamais de mal à un être vivant, mais mon côté obscur me l'oblige et me quitte après mes actes violents.»

On faisait comme si on était aussi petit que notre interlocuteur, on jouait avec facilité, c'était facile de tromper ce genre d'individu, il suffit de trouver les bons mots pour toucher leur partie sensible. Tout n'est que stratégie dans la vie et on devait savoir s'adapter à chaques secondes avec notre environnement. On laissait échapper quelques sons de notre gorge pour se mettre en position de victime.

situation perturbante

Ft. Habis

La colère défigure sa face. Déjà qu'il était pas beau, mais alors là il est franchement moche !

Veux-tu que l'on te réserve le même sort que cette chose sans intérêt ? Veux-tu voir la mort s'approcher de t'es pupilles jusqu'à ce que le ciel s'assombrisse ? Tu es tombais sur le mauvais canidé, nous te tuerons avec délicatesse et souffrance !

"Délicatesse et soufffrance". Pour tuer. Ouais, je pense que ce loup est timbré. Sa tête a dû cogner très fort le sol. Peut-être même que le sang sur lui, en fait, c'est pas celui du cerf, c'est le sang qui a coulé de sa tête. Immédiatement, ça m'inquiète, ça fait beaucoup de sang. Mais en même temps, bah il a pas l'air très diminué physiquement. Justement mentalement à mon avis. Je me demande ce que ferait Noah à ma place. Il lui demanderait de rester tranquille ?

Ouf, je n'ai pas à parler, déjà le loup se rallonge. Son accès de colère est parti. Peut-être qu'il est schizophrène ? J'ai entendu parler d'une louve kuragari qui a des voix dans sa tête, et un loup aussi. Il se rallonge parce qu'il a la tête qui tourne ? Peut-être. C'est ce que je fais moi. Comme ça on peut pas tomber de très haut, ni se cogner. Le grand loup, il a du se frapper fort la tête pour être obligé de rester par terre !

Excuse moi petit. Je ne voulais pas dire toute ses choses terrible, mais je ne suis pas normal, c'est pour quoi ma mère à du m'abandonner. Elle est Hikari comme toi, et quand tu avais dit ce nom, mon coeur, c'est alourdi. Je ne ferais jamais de mal à un être vivant, mais mon côté obscur me l'oblige et me quitte après mes actes violents.

Ah ah ! J'avais raison. Il a une méchante voix dans la tête. Par contre c'est triste, perdre sa maman. Enfin, non, il a pas perdu sa maman, c'est sa maman qui l'a perdu. Enfin ça revient au même, il a plus de maman.

Je commence à me demander si il est pas un peu gentil quand je croise son regard. Olala. Non en fait euh... je vais rentrer chez maman. Son regard me fige le cerveau. Ses yeux sont cruels, il a l'air de se demander à quelle herbe il va me manger. Ou même plutôt sans herbe. Tout cru. Et je serais vivant encore dans son estomac. Heurk. Nan mais de toute façon je veux pas mourir. JE suis encore un peu petit. Je recule d'un pas, mais sans avoir le dos courbé, maman dit que sinon, on dirait qu'on a peur.

Ma Maman va s’inquiéter si je rentre pas vite... C'était un... plaisir de te rencontrer, mais il se fait un peu tard... euh... et j'ai pas envie de me faire gronder alors... Au revoir ?

JE recule d'encore un pas, maudissant ma voix de légèrement trembler. Il ne manquerait plus que je me fasse bouffer par un psychopathe schizophrène !

«Situation perturbante»
Avec Shlava

Il commença à reculer de quelques centimètres après nos paroles quelque peu troublante, il était facile de jouer avec les petits ainsi, comme il était facile de jouer avec les sentiments D’Azael qui avait aimé notre mère que mon frère avait joyeusement dévoré. Je me souvins encore du goût qu’elle avait, ce goût qui hante nos pensées, elle était légèrement sucrée, notre père avait fait un excellent choix en la trouvant.

« Ma Maman va s’inquiéter si je rentre pas vite... C'était un... plaisir de te rencontrer, mais il se fait un peu tard... euh... et j'ai pas envie de me faire gronder alors... Au revoir ? »

Notre sourire pervers s’effaça pour laisser place à un sourire plus normal. On se releva doucement, s’approchait du louveteau et reniflait son pelage.

« Tu ne dois pas désobéir à ta mère, elle doit s’inquiéter de ton absence, je vais te raccompagner, on peut tomber sur des loups peu sympathiques petits. Surtout une qui ne perdrait pas une seconde avant de te croquer comme un rat. »

On donnait un coup de mâchoire pour montrer la force des crocs de celle qui osait nous défier à chaque rencontre. Notre bave touchait le sol à quelques millimètres des pattes du louveteau blanc. Ce dernier commençait à trembler comme une feuille. On poussait à l’aide de notre museau le derrière du louveteau qui était sortit de sa meute, avec un peu de chance, mon frère ou moi pourrions lui offrir ce que l’on désirait donner à notre tendre maître. Souvent, les mères poule étaient les plus féroces et celles qui nous excitait le plus.

« Mais ne t’inquiète pas, je suis gentil moi, je te protégerais si quelqu’un essaie de te faire du mal. »

Il restait éloigné de nous, mais ne tentait pas de fuir. C’était amusant de jouer avec les petits, on pouvait leur faire croire n’importe quelle histoire à dormir debout et surtout, il était rapide à tuer. Leurs petits os n’étant pas encore assez solide craque comme les brindilles. On commence par une patte, puis une deuxième, pour finir avec les deux autres. On continue avec chaque côte, puis on les paralyse en brisant leur colonne vertébrale et pour finir on leur brise le crâne !

situation perturbante

Ft. Habis

Son sourire redevient normal. J'ai rêvé ? Non, je sais pas. Peut-être.

Tu ne dois pas désobéir à ta mère, elle doit s’inquiéter de ton absence, je vais te raccompagner, on peut tomber sur des loups peu sympathiques petits. Surtout une qui ne perdrait pas une seconde avant de te croquer comme un rat.

Sa mâchoire claque vivement près de ma tête. Waouh, ces crocs-là, ils peuvent fracasser ma tête. Euh... j'ai pas tellement envie de faire l'essai. Pourquoi il a dit une l'autre ? Je vois qu'un méchant moi, UN, au masculin, et c'est lui, et il me fait peur. Je me recroqueville un peu. J'ai pas envie de mourir, je suis trop jeune, et maman elle serait pas contente...

De sa gueule baveuse, il pousse mon derrière. Heurk, dire qu'il va falloir que je lave ça !

Mais ne t’inquiète pas, je suis gentil moi, je te protégerais si quelqu’un essaie de te faire du mal.

On marche. Je sais pas trop s'il faut que je m'enfuie. Je reste le plus loin possible, mais quelque chose me dit que si je pars trop loin, il va me sauter dessus. Ca me fait peur. Mais en même temps, si c'est bien un psychopathe comme je le pense, que je reste près ou loin, il va finir par me tuer non ? Par me taper fort, par me faire saigner, et puis j'aurais mal. Mais du coup je peux pas l'amener au camp ! Normalement, y'a pas de petits, y'en a plus des tout petits depuis Nana et moi, mais on sait jamais, une des louves a pu mettre bas, je suis jeune moi, on me met pas forcément au courant de ça.

Non il ne peut pas aller au camp.

Mais alors je l'amène où ? Faut que je trouve un grand. Ou alors que je le fatigue. Quoique, je vais me fatiguer avant lui, lui c'est un grand, il a plus d'énergie que moi, non ? Raaah mais alors je dois faire quoi. Je rumine en silence. Je vais trouver !

«Situation perturbante»
Avec Shlava

Il ne disait rien et continuait à nous suivre docilement. Cela était une situation vraiment amusante pour nous, on jubilait devant cette atmosphère qui était tendu. Il voulait partir, ça se sentait, mais on continuait à la martyriser mentalement. De quoi serait capable ce louveteau pour se défendre, tel était notre curiosité. On continuait à avancer à travers les buissons, le sang toujours présent sur notre gueule et notre pelage. On levait la tête pour observer la position du soleil, il nous restait encore du temps avant que mon frère n’apparaisse sur cette terre pour détruire tout ce qui se passerait sur son chemin. Un rire sortit de notre gueule, on ne pouvait s’empêcher de rire devant toutes les horreurs qu’on avait pu faire subir à cette terre, tout le sang qu’elle avait absorbé dans ses entrailles.

Aujourd’hui, on se dirigeait vers la terre de notre mère, une moitié de nous. On ne pouvait s’empêcher de se demander, enfin surtout moi. On avait le même corps, la même tête, mais avait-on une partie privée ? Je m’en fichais dans un sens, mais cela m’intriguait de savoir s’il penser aussi à ce qu’aurait pu être notre avenir si elle ne nous avait pas abandonné… Enfin, cela n’aurait sûrement pas changé grand-chose puisqu’au final, notre destin était de tuer et d’exterminer la vermine.

« Quel est ton destin à ton avis ? »

Tout en continuant à marcher dans une direction on parler sèchement. De notre gorge, s’échappait des grognements. La colère prenait place dans notre cœur qu’on avait de plus en plus de mal à redevenir le manipulateur qu’on était. Bientôt, on ne se contrôlerait plus et la vie de cet être qui était trop proche de nous, nous appartiendra. Un sourire des plus effroyable fendait notre visage, il sera bientôt dans notre estomac.

Situtation perturbante

Vroom

Non je vais pas trouver. Des heures que je cherche ! Enfin non, peut-être pas, mais c'est l'impression que j'ai. Pour l'instant, le seul plan que je trouve intelligent, c'est de me faire manger, comme ça bah il saura pas où est le camp. Et c'est pas intelligent, je veux pas mourir moi. Je rumine, rumine. Je veux trouver, mais franchement là...

- Quel est ton destin à ton avis ?

Je manque de m'étouffer. A mon avis il est fou. C'est obligé. C'est un fou psychopatate. Pathe. Psychopathe. Voilà que je vais devenir fou moi aussi !

Bon, je dois répondre ou pas. Je sais pas. Pourquoi je sais ?! Un grand, je suis sûr qu'il aurait trouvé une idée. Hum... Je cogite, cogite. Un grand se serait servi de son pouvoir. Ouais mais le mien... Je n'aime pas la violence, mais là ça m'aurait bien servi un pouvoir puissant. Le mien... La paix. Je peux faire quoi avec la paix ? Pas grand chose.

Je cherche désespérément dans ma tête. Non, je n'ai jamais eu affaire à une situation pareille. Donc non, je n'ai jamais eu à réfléchir sur comment me servir d'une manière offensive de mon pouvoir.

La paix. Les gens ils aiment pas se battre à côté de moi. Mais ça sert à rien... oh ! SI SI SI SI ! J'ai qu'à lui enlever l'idée de se battre ! Comme ça, il voudra plus me manger, et si j'arrive bien, je pourrais même partir !

Je me concentre fort, mon pouvoir, il sort toujours tout le temps, mais je le demande rarement/ Là je cherche à le sortir de moi, à tout mettre dans le grand méchant. Je sais pas si j'ai réussi.

Au bout de quelques minutes, le grand loup ralentit un peu le pas. Quand je tourne le regard, il a les yeux un peu dans le vague. On dirait presque qu'il sourit. Heurk, c'est moche. Je recule d'un pas. Pas de mouvement suspect de sa part. Un autre ? Toujours rien.

Je fais volte face et court de toute mes forces.

Le membre 'Shlava' a effectué l'action suivante : Allégeance au Rakuen

'Dé de Pouvoir' :
Situation perturbante [PV-Shalva] Mj5z

«Situation perturbante»
Avec Shlava

L’enfant ne répondait pas à ma question. Il était bientôt temps d’en faire mon casse-croute plutôt que prévue. La folie devenait plus grande, l’envie de sang s’intensifiait. Du coin de l’œil, on observait son cou, son tendre cou, à la chair juteuse et tendre. Des os encore en formation qui craquerait les uns après les autres sous la puissance de notre gueule. Son cœur, il battait de plus en plus vite, il savait qu’il devait avoir peur. C’était une situation comme celle qui arrivait le plus souvent, l’attente de dévorer la proie, attendre le bon moment avant de lui arracher les entrailles. Toutes ses pensées nous donnaient de plus en plus envie de le dévorer, d’entendre ses cris de peur.

Seulement, en quelques secondes, je sentis en moi une vague apaisante, je sentais mon frère se rendormir au fond de mon esprit. Mon corps était devenu léger comme une plume. Cette sensation était de plus en plus désagréable, pourtour un sourire naquit sur nos babines de prédateur. Ce moment dura quelques secondes quand sa voix vint perturber notre esprit, il hurler, bien qu’il dormît en moi. Ses crocs, ses griffes, notre bave, tout revenait à le normal. Un hurlement sortit de notre gorge, le regard plus fou qu’on ne l’avait jamais eu. On regarda de gauche à droite, sans rien trouver, le petit venait de s’échapper. On huma l’air, mais cela ne servait à rien, on venait de trouver plus appétissant…

On ne chercha pas à cacher notre présence, on était devenu bien plus hargneux qu’il y a quelques minutes. Un renard était tout proche, on marchait dans sa direction. Il se mit à fuir, on le pourchassa, évitant chaque arbre, sautant par-dessus les buissons qui coupait ma route, on mit quelques minutes à le rattraper et à lui sauter à la gorge. Son sang coulait sur notre pelage, son regard devint blanc et son cœur cessa de battre. On déposa sa dépouille et d’un coup de mâchoire on lui brisa le thorax pour lui arracher le cœur. Son corps se vidait de son sang, nos crocs transperçait le morceau qu’on venait de prendre, l’élixir divin giclait de tous les côtés, tachant le sol, les feuilles et le reste de notre visage.

Sujet: Re: Situation perturbante [PV-Shalva]