Une proie, un chasseur, qui est qui aujourd'hui ? [PV-Azael]

«Une proie, un chasseur, qui est qui aujourd'hui ?»
Avec Azael

L’aube venait de se lever, les rayons du soleil pénétraient sur mon pelage, comme je le savais ? Je sentais mon esprit prendre le contrôle de mon corps, avant que mes yeux ne s’ouvrent, on devait attendre, attendre que le jour soit bien levé. Je sentais peu à peu nos muscles, mon frère avait du bien jouer cette nuit. Le soleil bien levé, nos pupilles laissa la lumière pénétrer dans notre regard vairon. On se leva sans trop de difficulté, je sentais que notre corps était encore chaud, j’ai de vague souvenir des nuits quand mon frère s’amuse, j’entends surtout des voix, des voix qui sonnaient la peur. On s’approcha d’un ruisseau, j’observais notre reflet avant de boire. Nos babines étaient d’un rouge parfait. J’avais encore un peu d’énergie pour chasser et mangé, et sûrement pour m’amuser moi aussi. Mais, il ne m’en restait que très peu, je ne savais pas quoi choisir, entre manger et jouer. Je pris quelques gorgées de l’eau fraîche avant de nous aventurer dans les bois. L’eau pure laissé le sang couler sur notre pelage, nos babines devenait de plus en plus lisible, et notre pelage se tachait d’une couleur magnifique.

On marchait la tête haute, on n’avait pas peur de l’inconnu, c’était même ce qui nous faisait vibrer, on en demander toujours plus, on voulait devenir plus fort, plus puissant, lui prouver qu’elle avait tort. Cela faisait partie d’un but précis, enfin, je pense, je ne suis plus vraiment sur, mais je ne cherchais pas à comprendre, on s’amuser à faire souffrir les autres, on aimait les entendre crier, couiner. Cela nous excitait, c’était un véritable bonheur que de sentir leur sang parcourir notre gorge pour se réfugier dans notre estomac. L’élixir divin. C’était le nom qu’on lui donnait.

On approchait d’une frontière, l’odeur présente était très forte. Ce serait une première pour nous, j’étais heureux de l’avoir fait avant mon frère. Cela ajoutait du piment dans la traque. La traque ? Alors j’avais enfin décidé de m’amuser avec quelqu’un. Cette journée devenait intéressante après tout. On franchissait la frontière et marchait doucement sur la terre enneigée. D’après les diverses odeurs, les sentinelles était passé il y a peu, mais rien ne nous disait qu’il ne reviendrait pas dans quelques minutes, alors on resta sur nos gardes, à la recherche d’une proie, oui, j’ai bien dit d’une proie, car tous nos jouets sont des proies à nos yeux. On sentit une présence.

La bave se laissa tomber sur le sol, faisant fondre la neige. On remarqua une louve, plutôt élancé, elle était à notre goût. Elle nous avait vus, et ne bougea pas. On s’approcha tout de même, la folie dans nos yeux vairons. Il était tant de passer à table.

« Veux-tu jouer avec nous ? »

Un rire sortit de notre gorge, c’était un rire de fou dangereux, on n’avait pas peur et désirait qu’une seule chose. Jouer avec la femelle !

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Une proie, un chasseur, qui est qui aujourd'hui ? [PV-Azael] Ib2a

«Une proie, un chasseur, qui est qui aujourd'hui ?»

Une journée des plus calmes se profilait à l’horizon. Les rayons de lumière perçaient à travers les branches et vinèrent réveiller la louve avec douceur. Elle avait passé la nuit là, à l’ombre d’un arbre. Peu importe ce que pouvaient dire les autres elle aimait bien le froid et dormir à ses côtés ne la dérangeait pas le moins du monde. La neige, elle, l’avait entouré et le paysage devant lequel elle s’était endormie la nuit passée était toujours aussi blanc et pur qu’un jeune louveteau. Elle commença alors par relever la tête avant de redresser tout son corps et de se positionner sur ses pattes. Elle prit le temps d’étirer chacun de ses muscles avant de se secouer pour faire disparaître le peu de neige qui s’était logé dans ses poils. Une fois cela fait, elle leva la tête pour regarder le ciel puis décida à partir chasser. Azael avait toujours trouvé que la chasse était une bonne chose pour bien se réveiller. Alors elle avait pris l’habitude de partir pratiquer cet « exercice » lorsqu’elle en avait l’occasion.

La louve courut pendant un moment au travers du territoire Hikari dans le but de chercher une proie. Cela se faisait rare à cette saison mais elle savait pertinemment que tout n’était pas perdu. Après tout, les proies sont comme elle, elles ont besoin de se nourrir. Le vieux canidé prit donc son mal en patient et continua de se diriger vers la frontière du territoire de sa meute, là où il aurait le plus de chance de trouver à manger. Lorsqu’elle arriva auprès de cette frontière, elle ralentit le pas et finit par s’arrêter complètement. Elle ferma les yeux et se concentra sur tous les bruits qui l’entouraient. Elle le sentait, il y avait quelque chose de proche. Quelque chose de dangereux. Il n’y avait pas besoin d’être devin pour sentir que même la forêt avait peur de cette chose. Elle prit donc le temps de renifler les alentours, dans l’espoir de trouver la menace. Elle laissa les bruits de la forêt l’envahir. Le souffle du vent dans les feuilles, la neige qui tombe des branches, l’eau d’un ruisseau qui coule. Cela formait un tout que nombreux nommer : la forêt. Mais parmi ses bruits, l’un n’était pas ordinaire. Il traduisait quelque chose d’inhabituelle. Azael prit donc la décision de suivre ce bruit qui semblait si proche.

Elle commença à se diriger à travers les arbres vers cette chose et l’aperçu : un loup brun. Il avait la bave qui dégoulinait le long de ses babines pour finir par venir percuter la neige pure. Elle le fixa longtemps, sans bouger. Elle le laissa parler en premier, peut-être bien qu’elle n’aurait pas du.

- « Veux-tu jouer avec nous ? »

Ses paroles s’accompagnèrent d’un rire étrange. Tout cela ne présager rien de bon, mais Azael croyait en son pouvoir de persuasion. Elle prit donc le temps d’avaler sa salive avant de redresser la tête fièrement et lui adressa ses quelques mots :

- « Je suis obligé de décliner votre proposition. Vous vous trouvez sur un territoire conquit et vous êtes donc dans l’obligation de quitter les lieux. »

Elle espère que ses simples mots suffiront pour faire retourner l’animal de là où il vient mais elle ne fait pas d’illusion. Dans le doute, elle rajouta quelques paroles qui l’intimideront peut-être :

- « Nos marquages sont bien délimités. j’en conclus donc que vous avez pénétré ici de votre plein gré mais je me dois de vous mettre en garde. La meute Hikari ne laisse pas impuni un tel manque de respect. Je préférais que vous partiez avant que cela ne doive aller plus loin. »

Elle afficha un visage sérieux s’accordant parfaitement avec le ton qu’elle avait employé. Même si elle n’était pas une sentinelle elle ne pouvait se résoudre à permettre cet individu de violer la terre de sa meute.

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«Une proie, un chasseur, qui est qui aujourd'hui ?»
Avec Azael

LA situation était assez surprenante, la femelle nous vouvoyait, tout cela était fort amusant pour nous. Eh bien, nous jouerons avec cette charmante dame. Ses propos étaient tout à fais adorable, bien que mon frère eût du énormément s’amuser et que notre corps était épuisé, je pouvais tout de même me divertir quelques peu. Son air était amusant, elle n’avait pas conscience du danger qui la menaçait. Gonflant notre poitrail, montrant notre supériorité musculaire, on avait pas peur, à près tout, ce n’était qu’un jeu. De quoi pouvait-elle avoir peur, oui on était en territoire ennemis et notre sang vibrait dans nos veines. Cela était enivrant. On souriait devant ses paroles sans intérêt.

« Pourquoi autant de résistance ? Après-tout, nous voulons simplement jouer. »

Ce qui sortait de notre gueule faisait tout pour l’amadouer et la distraire pour montrer aucune agression, mais notre visage montrait tout autre chose, ce que l’on désirait plus que tout était visible comme le museau au milieu du visage. Mais peut-être qu’elle se laissera berner, peut-être qu’on pourrait lui faire vivre ce que notre père à fais endurer à notre mère. Elle était si douce, elle m’aimait moi son premier enfant, mais elle avait peur, peur de nos yeux et de notre personnalité, elle nous a laissé parce qu’on n’avait pas été désiré. Mais on la retrouver, elle qui vivait sur cette même terre, et il l’a tué, il l’a tué pendant que je dormais dans notre corps, j’avais le gout de son sang dans la gueule, mais ce n’était pas moi qui l’avait tué, j’aurais bien voulu, mais il m’avait devancé. Ce n’était pas grave, on ne faisait qu’un avec mon frère et l’on s’amusait beaucoup.

« Approche, on ne te fera aucun mal. »

La folie, elle envahissait notre corps. Elle prenait le contrôle. L’adrénaline ! Encore plus, toujours plus, on la chercher, et aujourd’hui elle était présente plus que jamais ! On était assoiffé de sang, on rodait autour de notre proie, le regard remplit de haine.

«Une proie, un chasseur, qui est qui aujourd'hui ?»

Étrange. Tout lui semblait étrange. Il y avait quelque chose qui clochait. A cet instant précis, quelque chose n’allait pas. Mais quoi ? Azael était perdue, elle y avait pourtant mit les formes. Pourquoi ce loup ne partait pas ? Il y a vraiment des loups qui aiment se battre ? Qui prennent plaisir à blesser les autres ? Étrange. Elle retournait la question en boucle dans sa tête. Pourquoi voulait-il se battre ? Ce n’est pas comme si la question ne lui avait frôler l’esprit mais dans ce cas là, le comportement du loup lui semblait des plus étranges. Comme s’il n’attendait que ça. Elle le regarda gonfler le poitrail pour lui montrer à quel point il lui était supérieure. Elle, elle se contenta de baisser la tête en affichant un regard sur d’elle. Il y avait sûrement une autre solution. Il y a toujours une autre solution. Elle y a travaillé toute sa vie. La paix est possible même avec les plus hargneux des animaux. Sauf … lui ? Elle ne pouvait y croire.

« Pourquoi autant de résistance ? Après-tout, nous voulons simplement jouer. »

Ce loup était étrange. Ces mots donnaient envie à Azael de s’approcher de lui. Il essayait de l’attirer ? Un piège ? Son visage le trahie. Il n’avait rien d’un gentil canidé amical. La patte qu’elle avait commencé à avancer dans le but de le rejoindre se replaça rapidement à son ancienne place. Elle n’avait absolument pas confiance.
« Nous » ? Ils étaient plusieurs ? C’était donc de là que lui venait sa terrible confiance ? Un loup en groupe est plus facile à persuader. Il suffit d’en convaincre un et les autres suivront. Elle redressa la tête, détendant les muscle du visage comme si la victoire lui était acquise avant de reprendre brusquement sa position de départ. C’était Étrange. Cela semblait presque trop simple.

« Approche, on ne te fera aucun mal. »

« Comment cela, « on » ? » Demanda-t-elle calmement.

Elle ne pouvait se permettre de montrer un signe de faiblesse. Cela lui donnerai le feu vert pour lui sauter à la gorge. Étrange.Elle n’avait pourtant sentit aucune autre présence hostile dans les environs. S’il avait tous la même aura meurtrière que le loup qui se tenait de elle, elle aurait du les repérer à des kilomètres. Étrange. Elle se redressa et plissa les yeux avant de lui répliquer :

« Si vous êtes plusieurs, demande à tes amis de sortir de leur cachette ou bien une vielle louve seule te fait si peur que ça que tu préfère garder l’effet de surprise ? »

Elle faisait très attention à chaque bruit. Elle ne pouvait se laisser encercler. Chaque bruissements, elle l’entendaient. Chaque souffles du vent frais, elle l’entendaient. Rien ne pouvait lui échapper. Elle se concentra comme si sa vie en dépendait, car s’était le cas.

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«Une proie, un chasseur, qui est qui aujourd'hui ?»
Avec Azael

« Si vous êtes plusieurs, demande à tes amis de sortir de leur cachette ou bien une vielle louve seule te fait si peur que ça que tu préfères garder l’effet de surprise ? »

On rirait de notre rire maléfique, elle nous amusait tellement.« Si vous êtes plusieurs, demande à tes amis de sortir de leur cachette ou bien une vielle louve seule te fait si peur que ça que tu préfères garder l’effet de surprise ? Ses propos nous amusaient. On voulait encore s’amuser avec elle, pour le moment le combat n’était pas au rendez-vous, mais on voulait encore s’amuser avec ses pensées qui devaient être aux aguets au moindre mouvement.

« Tu nous défies, c’est intéressant. »

On s’approchait de la femelle au pelage gris, elle était attentive à mes moindres mouvements. On l’a défié autant qu’elle l’avait fait pour nous. Ont reniflé son pelage, il était doux et soyeux, plus soyeux que le nôtre. On disait souvent que les fous étaient très intelligents, je ne saurais dire si on l’était ou non, mais on voulait s’amuser. On prit une mine moins dangereuse, une tête qu’elle aura moins de mal à apprécier. Je baissais les oreilles en signe de soumission devant la louve. Elle semblait déstabilisée.

« Ce n’est pas ma faute, on m’a forcé à venir ici, je n’arrivais pas à refuser. »

Je prenais la position de la victime, observant les alentours pour faire mine qu’on ne soit pas observé. Enfin, c’était mon impression. Elle ne pouvait connaître le secret qui nous habitait.

« Je ne peux pas partir… »

Je l'observais, les yeux dans les yeux, je finissais par me croire moi même et cela était très important pour convaincre quelqu'un.

«Une proie, un chasseur, qui est qui aujourd'hui ?»

Un long frisson lui parcouru l’échine quand le rire du loup fou entra dans ses oreilles. Ses mots étaient t’ils si drôles ? Il la tournait en dérisions et elle ne pouvait l’accepter. Ce moquer d’elle de cette façon était extrêmement déplaisant. La louve afficha un regard des plus agressif. Un regard qu’elle n’avait pas prit depuis très très longtemps. En retroussant les babines elle voulait lui montrer à quelle point elle pouvait être dangereuse si elle le voulait. Mais au vu de ses mots, cela ne semblait pas vraiment l’atteindre.

- « Tu nous défies, c’est intéressant. »

Elle le regarda s’approcher doucement. Que voulait-il ? Elle avait l’impression que cette « discutions » durait depuis des heures, voir même des jours. Cela lui était insupportable, mais elle ne pouvait bouger. Elle restait pétrifier, le laissant renifler son pelage. Lorsque, tout changea. Le fou rabattu les oreilles pour lui montrer sa soumission. Le même qui, quelque minute plutôt bombait le tors et faisait le fier. Elle n’y comprenait rien. Tout ce qu’elle pouvait dire, c’est que dès l’instant ou elle le vit, son visage reprit les traits qu’il portait en temps normal: douceur et gentillesse.

- « Qu’est-ce que … » Essaya d’articuler la vielle louve.

- « Ce n’est pas ma faute, on m’a forcé à venir ici, je n’arrivais pas à refuser. » Lui coupa le fou.

Tout cela n’avait aucun sens. Comment on pouvait changer aussi vite d’avis et de … personnalité ? En le regardant, elle avait du mal à imaginer qu’il s’agissait du même loup qui se tenait face à elle quelque minute auparavant. Celui la, il lui semblait si doux et calme. Rien à voir avec le fou qui l’avait précédé. Tout semblait plus étrange qu’avant. Tous, même ses mots.

- « Je ne peux pas partir… »

- « Qui t’a forcé à venir ici ? Pourquoi ne peux-tu pas partir ? »

Il fallait qu’elle comprenne. Pourquoi tous avait changés du tout au tout. Même elle ne savait plus qu’elle place elle occupait dans cette histoire. Qu’est-ce qui clochait dans tout ça ? Une pièce du puzzle manquait et c’est sûrement la plus importante de toute.

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«Une proie, un chasseur, qui est qui aujourd'hui ?»
Avec Azael

« Je ne peux pas, ils sont si horribles, personne ne peut les arrêter. »

Je m’arrêtais un instant marquant une pose. Je m’éloigner de la louve et gardait la mine basse. Revenant à ma position originelle, je tournais le dos à la femelle, baissais la tête et ranger ma queue rousse au plus près de mon corps. J’étais comme un louveteau apeuré. Enfin, je devais lui faire croire, lui faire croire qu’on était plusieurs, toute une troupe, elle devait y croire ! Je m’amusais vraiment avec cette femelle Hikari. Ça changeais des combats, pour une fois, c’était plus subtile. Je tournais quelque peu la tête dans sa direction toujours avec une mine triste.

« Ils m’ont encerclé et mon dit de venir ici, de me faire passer pour quelque chose que je n’étais pas, j’ai eu peur et je n’ai pas pu refuser. Je ne sais pas où ils sont, je ne veux pas faire de mal, j’aurais dû refuser, je m’en veux… »

Je croyais de plus en plus à mon histoire, j’espérais qu’elle aussi. Je couinais pour accentuer la gravité de la chose avant de reprendre mon récit.

« Aide moi. »

«Une proie, un chasseur, qui est qui aujourd'hui ?»

Et maintenant ? Que devait-elle faire ? Elle le regardait se mouvoir comme si, depuis le début, il était une victime. Tous sonnaient étrangement. Elle ne pouvait y croire. Et lui, il continuait de se positionner comme étant brutalisé par d’autres. Azael était perdue. Ce genre de situation ne s’était jamais produite au court de ses 7 longues années d’existence. Est-ce un signe ? Un simple coup du sort ? Est-ce une blague, un piège ? Ou ce loup avait vraiment besoin d’aide ? Trop de question pour si peu de réponse. Son cœur lui dictée de l’aidé mais son corps s’y refusait. Et puis, ce changement d’attitude soudain était si étrange.

- « Je ne peux pas, ils sont si horribles, personne ne peut les arrêter. » lui annonça-t-il avant de marquer une pose.

Elle le regardait se dandiner, faire des aller retour, appuyant sur le fait qu’il était malheureux. C'était peut-être vrai. Peut-être pas. Plus elle le regardait faire, plus elle restait sans mot devant ce qu’elle voyait. Le gueule entre ouverte, les yeux écarquillés. La panique commença a prendre possession d’elle.

- « Ils m’ont encerclé et mon dit de venir ici, de me faire passer pour quelque chose que je n’étais pas, j’ai eu peur et je n’ai pas pu refuser. Je ne sais pas où ils sont, je ne veux pas faire de mal, j’aurais dû refuser, je m’en veux… »

Elle avait l’impression de l’entendre en boucle dans sa tête. Comme un disque rayé qui répète sans cesse le même passage. Mais elle n’y pouvait rien. Elle n’allait pas aider un loup qui, quelques secondes auparavant, avait violé son territoire en toute impunité. Son seul devoir actuel, envers sa meute qu’elle a juré de défendre, était de chasser ce solitaire des plus étranges. Mais en tant que louve, elle ne pouvait se résoudre à l’abandonner. Si ce qu’il disait était vrai. Alors plus loin, en dehors de son territoire, tous n’est pas que paix et cela allait à l’encontre de ses principes de laisser un loup terrifié vivre dans un univers des plus sauvages.

- « Aide moi. »

Ces mots sonnaient tellement faux mais en même temps, Azael voulait y croire. Elle se rapprocha alors de lui en lui criant :

- « Dit-moi qui ils sont ?! Il s’agit de tes parents ?! De ta mère et de ton père ? Ils t’ont fait du mal ?! Explique-moi ! »

Ses nerfs étaient mit à rude épreuve. Elle ne pouvait pas supporter ce spectacle plus longtemps mais elle ne pouvait pas non plus l’aider. Tous ce qu’elle pouvait faire pour le moment était d’essayer de comprendre.

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«Une proie, un chasseur, qui est qui aujourd'hui ?»
Avec Azael

Elle entrait de plus en plus dans mon jeu. J’aimais cette sensation, elle était, dans un sens, protectrice envers moi, mais en même temps elle était résistante devant mes propos, mais son côté maternelle devait prendre le dessus, enfin, c’est ce que je pensais. Celui qui dormait au fond de moi ne disait rien, il n’essayait pas de me freiner, il devait apprécier aussi.

« Dit-moi qui ils sont ?! Il s’agit de tes parents ?! De ta mère et de ton père ? Ils t’ont fait du mal ?! Explique-moi ! »

Je me souvenais de cette terre, j’étais né ici, mais elle nous avait abondés. Elle nous avait cachées quand elle avait vu ce qu’on était, elle nous a laissées dans le froid, espérant qu’on meurt, mais c’était elle qui était morte. C’était sa punition pour ne pas avoir su nous aimer. On a grandi sans amour, sans connaître notre père et notre mère. J’avais qu’un vague souvenir d’elle, mais son cri, je m’en rappellerais toujours. Je me tournais pour observer la louve dans les yeux, elle aussi, je devais la connaître, mais le sort en avait décidé autrement. C’est quelqu’un d’autre qui m’a pris sous son aile, elle nous a appris à nous battre, à devenir puissant pourtant elle nous traiter de faible.

« Ma mère…Mon père… »

Je faisais mine que sa question me toucher et me perturber, j’étais orphelin, mais cela ne m’avait jamais affecté. Pourtant, je devais lui faire croire que tout ceci avait de l’importance pour moi, et cela sonnait vrai à force de me le persuader dans ma tête, même si mon cœur rejeté cette idée.

« Elle m’a abandonné, je ne connais pas mon père, mais toi, tu dois la connaître, elle est Hikari comme toi. Je suis né ici, mais je ne m’en rappel pas. »

Je ne disais rien sur sa mort, après tout, je n’étais pas censé savoir qu’elle était morte. Morte par un de ses fils, morte de ses pattes, elle avait rejoint les cieux, ou l’enfer. Je gardais la tête haute, faisant croire que j’avais l’espoir de la rencontrer.

«Une proie, un chasseur, qui est qui aujourd'hui ?»

La réaction du jeune loup permit à Azael de souffler. Alors toutes ses questions allaient bientôt obtenir des réponses. Enfin c’est ce qu’elle cru lorsqu’elle le vit articuler difficilement les mots « mère » et « père ». Mais il semblait perturbé par cette question. Alors c’était bien eux qui l’avait forcé à venir ici ? Cela n’avait aucun sens. Azael savait que les enfants étaient des merveilles qu’il faut protéger au péril de sa vie. Quel genre de parent enverrait leur fils au près d’une mort certaine en le forçant à s’aventurer sur un territoire ennemi ? Il y avait encore des choses qui clochait dans son récit. Elle le laissa donc s’expliquer sur le pourquoi du comment en espérant que cette histoire s’éclaircisse.

- « Elle m’a abandonné, je ne connais pas mon père, mais toi, tu dois la connaître, elle est Hikari comme toi. Je suis né ici, mais je ne m’en rappel pas. »

Azael eut, comme premier réflexe, de reculer d’un pas. Tout cela n’avait aucun sens. Moment ce petit pouvait-il être un Hikari ? Avec les nombreuses années qu’elle avait passé, elle en avait vu des naissance mais ce jeune loup ne lui disait rien du tout. Il avait bien dit « est » mais le seul loup qui aurait pu être sa mère était Haléna. Malheureusement, cette louve était porté disparu depuis longtemps et tout le monde pensé qu’elle était morte. Alors c’était elle la mère de ce loup ? Cela pourrait expliquer sa disparition. Elle aurait décidé d’élever ce jeune loup loin de la meute Hikari pour une raison qui échappait encore à Azael. Mais le fou lui semblait bien âgé pour être né dans l’année. Il devait avoir dans les 2 ans, donc il ne vivait sûrement plus avec sa mère. Mais peut-être savait-il où elle se trouvait ? Azael saisi donc l’occasion de retrouver une camarade disparue.

- « Qui est ta mère ? Il s’agit de Haléna ? » Lui demanda-t-elle doucement. « C’est vrai que tu lui ressemble. »

Azael se détendait petit à petit. Elle avait le sentiment que cette histoire devenait enfin claire dans son esprit mais elle ne pouvait effacer l’image terrible qu’elle avait vu que ce jeune loup juste avant qu’il ne devienne étrangement docile. Elle préféra garder ses sens en alerte au cas où tout cela ne tournait pas exactement comme cela le devrait. Elle le regardait fixement avant de lui dévoiler son nom :

- « Je me nomme Azael. Et toi jeune loup ? »

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Avec Azael

La femelle tomba dans notre piège, sans aucune difficulté, elle était de plus en plus dans notre emprise, jusqu’au moment où elle disait un nom. Pour une raison que j’ignorais, Anubis se réveiller, il essayer de contrôler notre corps, mais n’y parvenait pas, il se rendormit sans aucun doute, c’était donc le nom de notre mère. Lui seul l’avait vu, lui seul l’avait vraiment connu. En tout cas plus que moi.

« Oui, c’est elle, c’est ma mère. Mais je ne sais pas où elle est. C’est une autre louve qui m'a trouvé et qui m’a élevé. J’espérais qu’elle était ici, c’était une des raisons pour laquelle j’avais accepté de venir, avec l’espoir de tomber sur elle et lui demander de l’aide. Peut-être que c’était trop tard, mais je n’ai jamais osé revenir, si elle m’avait abandonné, c’est qu’elle ne désirait pas de moi. Comment te sentirais-tu Azael si t’es parents ne voulait pas de toi ? »

Je regardais la louve dans les yeux avant de lui dire mon prénom, on était Habis, mais moi j’étais Hadès quel nom je devais lui donner. Depuis le début, j’avais dit-on, on avait réussi à se rattraper pour qu’elle croie à notre histoire, mais il fallait encore qu’on invente une histoire à dormir debout, mais comme on disait plus c’est grosse mieux sa passe. Pour toucher une louve, il fallait toucher son côté maternel protecteur.

« Je me nomme Hadès, enfin, c’est le nom que j’ai toujours entendu. »

Je l’observais avec le même regard que celui des louveteaux, un regard remplit de peur et d’amour en même temps. Je faisais comme si j’étais heureux de rencontrer quelqu’un qui avait connu ma mère.

«Une proie, un chasseur, qui est qui aujourd'hui ?»

Le nom que Azael avait prononcé semblait être le bon. Après tout, elle ne voyait pas qu’elle autre Hikari aurait pu avoir un enfant en dehors de la meute. Mais il manquait toujours des choses, des idées, des informations qui manquait pour que tout cela tienne debout. Pourquoi Haléna l’aurait envoyé sur le territoire Hikari ? Pourquoi ne jamais revenir dans la meute pour élever son fils ? Pourquoi disparaître sans laisser de trace ? Tout cela n’était toujours pas claire. Plus leur discussion avançait, plus Azael en savait et moins elle ne comprenait. Elle écouta donc le canidé s’expliquer :

- « Oui, c’est elle, c’est ma mère. Mais je ne sais pas où elle est. C’est une autre louve qui m'a trouvé et qui m’a élevé. J’espérais qu’elle était ici, c’était une des raisons pour laquelle j’avais accepté de venir, avec l’espoir de tomber sur elle et lui demander de l’aide. Peut-être que c’était trop tard, mais je n’ai jamais osé revenir, si elle m’avait abandonné, c’est qu’elle ne désirait pas de moi. Comment te sentirais-tu Azael si t’es parents ne voulait pas de toi ? »

C’était donc bien elle, mais visiblement, elle ne l’avait pas envoyé ici. Où était-elle alors ? Et puis qui est cette autre louve ? Plus il y avait d’information, plus il y avait de question. Azael comprenait de moins en moins ce récit mais ce qui était sur, c’était que l’abandon est une chose horrible.

- « Je ne peux répondre à ta question. Mes parents m’ont toujours chéris comme si j’étais l’étoile la plus importante du grand ciel qui est la vie. » Lui expliqua-t-elle avec son regard doux de mère protectrice. « Mais je ne suis sur que, même si mes parents ne voulaient pas de moi, quelqu’un saura m’aimer. »

Azael avait mal, par pour elle mais pour ce loup abandonné. Tout n’était pas perdu, Il avait parlait d’une louve, une louve qui l’aurait adopté. Il avait donc finalement trouvé quelqu’un pour l’aimer à la place de ses parents. Plus elle parlait avec lui et plus elle l’appréciait. Mais elle garda toujours dans un coin de sa tête qu’il était et qu’il restera un ennemi de la meute.

- « C’est la louve qui t’a élevé qui t’as demandé de venir ici ? »

Elle voulait connaître la fin de cette histoire avant de devoir le chasser.

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«Une proie, un chasseur, qui est qui aujourd'hui ?»
Avec Azael

« C’est la louve qui t’a élevé qui t’as demandé de venir ici ? »

Plus on avançait dans notre histoire plus elle y croyait, mais on pouvait toujours ressentir une résistance entre nous deux, elle savait qu’il manquait quelque chose dans notre récit. On devait masquer cette information, on devait absolument se la mettre dans la poche si on voulait continuer à jouer avec elle.

« La louve qui m’a élevé est partie quand j’étais en âge de me débrouiller seul. Je suis toujours resté seul, j’ai beaucoup pensé à elle, mais j’ai frôlé temps de fois la frontière avec espoir de la voir, de la reconnaître, mais rien, et aujourd’hui tu es apparu, grâce a toi, je sais qu’elle n’est plus ici et ma recherche diminue. J’espère qu’on pourra se revoir à la frontière ou en terre neutre Azael. Jamais je n’ai discuté autant avec quelqu’un, tu m'as donné le courage qu’il me manquer, à partir de maintenant, je ne laisserais plus ces bruts me dicter leur loi ! »

Je prenais un air de confiance et souriais autant que je pouvais. La journée n’était pas terminée, on avait encore le temps de s’amuser loin de cette terre de meute. On prit la direction du territoire neutre, on devait partir avant qu’elle ne pose plus de questions. Quand la frontière fut traversée, on regarda en arrière pour voir une dernière fois la femelle. Elle était mon jouet préféré, un jouet qu’on ne toucherait pas physiquement, mais psychologiquement, nous la détruirons à petit feu, jusqu’à ce qu’elle devienne folle et à se moment là, on jouera avec son corps comme le violeur qui avait dû jouer durant des heures avec notre mère. La partie ne faisait que commencer.

« A bientôt Azael, je t’attendrais sur la terre de l’ouest, viens quand tu veux. »

On partit sans rien dire de plus, son odeur resta encrée dans nos naseaux, la prochaine fois, on continuera notre histoire. On devait la travailler psychologiquement, elle faisait partie de ces fameux loups qui ne se battait qu’en dernier, avant de la combattre, on devait l’anéantir et faire ressortir le démon qui est en chacun de nous, cela aller être long, mais mon frère prenais autant de plaisir que moi à cette idée.

«Une proie, un chasseur, qui est qui aujourd'hui ?»

La vielle louve écouta le long monologue du loup qui se tenait en face d’elle. Tout lui semblait cohérent et pourtant elle ne pouvait s’empêcher de se poser des questions sur l’image qu’il lui avait donné au début de leur rencontre. Elle le voyait encore, la bave coulant en lui proposant de jouer avec un regard des plus terribles. Maintenant, ses mots semblaient tellement doux et sain. Personne n’aurait pus savoir qu’il s’agissait du même loup si il n’avait pas assisté à ce drastique changement d’attitude. Il avait beau le justifier, Azael avait du mal à le croire. Mais elle le savait, elle le sentait. Comme une mère sait quand ses petits lui mentent, elle savait que ce qu’il lui raconté était, pour la plus part, la vérité vraie. Et pourquoi lui mentirait ? Seul un être d’une grande perfidie oserait mentir de la sorte. Il lui expliqua au combien elle l’avait aidé et cela mit du baume au cœur de la chasseuse. Elle n’avait jamais était mère mais maintenant, elle savait l’effet que cela fait quand on est fier de son rejeton.

- « A bientôt Azael, je t’attendrais sur la terre de l’ouest, viens quand tu veux. »

- « J’espère que j’aurais l’occasion de te revoir Hadès ! Et en terre neutre cette fois » Lui dit-elle simplement.

Elle le regarda s’éloigner et attendu qu’il soit bien sortie du territoire pour finalement rentrait elle aussi. Elle était heureuse, heureuse d’avoir évité un combat inutile, heureuse d’avoir pu aidé Hadès, heureuse d’en savoir plus sur la disparition soudaine d’Haléna. Les morceaux distendu d’histoire commençait enfin à se lier les uns les autres et bientôt tombera le dernier acte. Mais avant cela il restait beaucoup de chemin à parcourir et la vielle louve se réjouissait déjà à l’idée de revoir celui qu’elle avait commencé par l’appeler « le fou » pour finir par l’appeler « le simple » : Hadès.

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