L’hiver. Pour beaucoup de monde, ce temps semble court, mais nous, c’est tout le contraire, on s’impatiente à chaque minute, on traque chaque rongeur qui à le malheur d’attirer notre attention, nous sommes plus vigilants qu’avant. Cela faisait 24h qu’on ne s’était pas amusés, parce que tout le monde caché le bout de son museau. Pour beaucoup de monde, ce temps semble court, mais nous, c’est tout le contraire, on s’impatiente à chaque minute, on traque chaque rongeur qui à le malheur d’attirer notre attention, nous sommes plus vigilants qu’avant. On chasse le vent, on pourchasse les ombres de nos proies. On ne vit que pour ça, tuer. Notre excitation est à son maximum, notre soif et à son niveau critique, ce jour nous devons trouver, nous devons sentir la chair !

Je sentais le souffle de mon frère, c’était fort, c’était enivrant. J’entendais ses pensées les plus secrète ou étaient-ce les miennes ? Autant de violence dans un esprit partagé en deux. On était lié, on ne désirait qu’une seule chose, la mort.

C’est durant cette méditation que quelque chose nous ramena à nous, un bruit net et précis. Ce n’était pas un petit gibier et encore moins un rongeur, le dernier avait servit de tapis, on entendait encore ses couinements au moment où l’on appuyer sur son crâne notre patte, c’était une mélodie séduisante, un chant harmonieux qui nous faisait vibrer. Qu’est-ce qu’on aimé l’entendre. L’odeur de l’intrus nous réanima, elle était comme nous, c’était un loup. On avançait doucement vers celui qui nous avait animés de nos pulsions meurtrières.

Depuis le temps qu’on attendait ce moment, cela faisait des siècles qu’on n'avait pas jouet avec quelqu’un de notre espèce ! On la désirait cette jeune louve au pelage ténèbres. Oui ! Elle passera à travers nos crocs affamés de chair. 'a déchiqueter, l’entendre hurler de douleur, sentir son sang entre nos babines ! Encore ! On approché, on entendu plus le bruit que l’on faisait, la seule chose qui traversait nos oreilles était les battements de son cœur, ils étaient calmes et sereins comme si aucun danger ne la guettait, cela était vrai, très bientôt elle sera en sécurité avec nous.

Elle se retourna rapidement, on aimait ça, elle était déjà en action, mais nous aussi. À peine elle eu le temps de se retourner que deux de mes aigles attaqués son visage sans lui faire mal, juste le temps qu’on lui saute sur le flanc, enfonçant nos crocs dans sa peau. L’élixir divin s’insinuait dans notre gorge, on le sentait couler dans notre estomac. Si appétissant ! On ne la lâchait pas, on en voulait encore !

La femelle était surprenante, en quelques secondes de la terre sortit de la lave qui se précipita sur nous. On la tenait et on ne voulait pas la lâcher, j’appelais mes aigles royaux pour venir à mon aide, mais le temps me manqua, la lave nous brûla le corps. Il restait silencieux au fond de mon corps, il ne ressentait pas la douleur, mais moi si. Je devais être fort, être puissant pour qu’enfin, elle accepte ma force. Ne pas montrer de faiblesse ! On était au-dessus d’elle, comme tout bon guerrier, elle nous laboura le ventre avec férocité. On recula, on devait reprendre le dessus sur cette femelle !

Le temps de recouvrer nos esprits, on l’observait, elle tentait de s’enfuir. Non ! On refuse qu’elle s’en aille, cela fait des millénaires qu’on n'avait pas jouet comme ça ! Elle devait rester, même si la vie devait la quitter. On sauta sur sa cuisse, elle eu le temps de se dégager avant qu’on ne plante les crocs trop profondément. Elle nous regardait, si excitante. Nos poils se redressaient, la folie nous envahissait, le même regard qu’à chaque fois, un regard de fou dangereux, des yeux de pervers, on ne le nier pas. Pourquoi vivre, si ce n’est pas pour en profiter ?

« Veux-tu jouer avec nous ? »

On souriait devant la réaction de la femelle, elle était à croquer ! Un rire s’échappa de notre gueule, elle était intéressante, elle nous infliger des coups impressionnants, mais elle n’arrivait pas à sa hauteur. Dans un sens, on était déçu, mais il ne faut pas gâcher la nourriture après tout. De notre attaque précédente, elle nous avait attaqué avec son pouvoir de nouveau, puis ses crocs se plantèrent dans notre cou. On ne devait pas la laisser s’enfuir ainsi ! Elle devait rester avec nous !

« N’est pas peur jeune louve, nous voulons simplement jouer ! »

Notre sang dégoulinait sur notre pelage, l’excitation devenait de plus en plus forte. On ne contrôlait plus l’adrénaline, on savourait chaque blessure, on en désirait plus, sentir la vie palpiter dans notre corps ! Elle tentée de s’enfuir de nouveau, on ferma nos paupières.

Créature du jour, roi des cieux, amusait vous avec celle qui est notre proie ce jour !

Quelques secondes plus tard nos aigles apparurent dans un tourbillon de vent. Ils plongèrent sur la femelle noire, l’empêchèrent d’avancer. Ils jouèrent autour d’elle, le premier qui s’amuser à tirer son pelage, le second picorait sa peau, le troisième, c’était posé sur son dos plantant ses griffes dans sa tendre peau.
Elle était à l’arrêt essayé de faire fuir, mais amis du jour, pendant ce laps de temps, on sauta sur sa croupe et enfoncer nos griffes dans sa tendre et délicieuse chairs. Nos aigles prirent la fuite pendant qu’on était agrippé à la louve.

Elle nous donna un coup pour se dégager de notre emprise, puis une cage se forma autour de nous, on était prisonnier, notre proie ! Elle s’enfuyait sous nos yeux ! Il en était hors de question, on voulait jouer ! Jouer encore avec la femelle ! Lui faire ce que notre maître nous faisait, la briser en mille morceaux ! On appela nos aigles, les cinq durant une fraction de seconde, ils détruisirent la cage et on coursa la femelle. Notre musculature était plus imposante, nos pattes plus rapides, on la rattrapa sans trop de difficulté. Un saut et on se retrouva sur son dos. La femelle était à bout de forces, on le sentait dans son regard, elle n’avait plus le cran de se battre. La tuer, on devait la tuer, mais cela ne m’amuserait en aucun cas. Depuis le début, elle ne hurlait pas. Mon frère n’aurait pas réfléchi et l’aurais tué, mais je n’étais comme lui, j’avais un peu plus de compassion. Je sentais son énervement à l’intérieur de mon esprit, je le sentais, mais je ne l’écoutais pas. Je me dégageais de la femelle et me retournai pour reprendre ma route.

« Rentre chez toi, cache-toi, car la nuit est imprévisible petit moineau. »

Sur ces dernières paroles, on s’enfonça dans la clarté du jour, on savait qu’il la traquerait, qu’il la tuerait. J’assisterais à sa mort, peut-être que j’aurais dû le faire tout de suite, mais le plaisir ne serait pas à son comble. Mon frère était plus doué pour faire couiner nos belles proies. Ainsi finira cette journée jusqu’à ce qu’il prenne vie.