Il y a des mots que l'on ne peut dire que sur un papier. ~


<< Cauchemar Interdit >>


Souvent j’ai voulu pleurer,
Je pensais pouvoir retenir les larmes,
Mais je n’ai jamais pu y arriver
Penser à toi m’aidait à reprendre les armes

Celles que chassait mon esprit
Comme pour me préserver
De tous ces moments meurtris
Desquels tu fus le seul à me tirer

Dans mon esprit tu apparaissais
De ton regard tu me protégeais
De tes mains tu me calmais
Ce sentiment de sécurité que tu me procurais

Je ne l'avais jamais trouvé avec personne d'autre
Depuis trop longtemps j'avais cessé d'espérer
Mais promets moi que nous ferons de ce monde le notre
Celui où tous nos rêves pourront être réalisé

Coincé dans cette époque, dans ce monde, sans fin
Sans aucunes joies, du moins le pensais-je avant
Il a fallut que tu apparaisses un beau matin
Pour me tirer de mes cauchemars, m'enchaînant

A une réalité que je m'étais imaginée
Une fausse vision d'un passé révolu
Duquel tu m'as aidé à m'échapper
Je ne me rappelle plus de tout ce que j'ai voulu

Mais une chose est sûre, maintenant je le sais
Je ne désire qu'une chose, une seule chose
Que tous les deux nous puissions l'être à jamais
Et continuer ma vie avec toi si tu l'oses.

Kaala


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<< Ombre et Lumière >>


Il était une ombre survolant la Terre
S'interrogeant sur le Ciel et la Mer
Il rencontra une lumière, brillante
Et fit comme si elle était insignifiante
Elle n'en fut pas affectée car elle brillait
De cet amour sans bornes et parfait
Dont son seul maître était le destin
Qui à chaque instant lui file entre les mains
L'ombre l'observa de loin, attendant
Le bon moment pour aller vers son opposant
Contraire abstrait que l'on s'invente
Par cette peur d'avoir tord, toujours présente
La lumière repassa un jour au même endroit
Et vit cette ombre errer, triste et sans foi
Sans l'idée de ce qu'elle devait faire
Elle s'en remit à l'Ombre de la Lumière
Ainsi elle sut ce qu'elle devait entreprendre
La lumière ferait tout pour la défendre
Et il en fut ainsi, elle lui confia son existence
Quitte à devoir défier son ascendance
Voyant ce que la lumière comptait faire
L'ombre et les ténèbres s'affaissèrent
Libérant ceux qui étaient sous le charme
L'ombre fut obligée de reprendre les armes
Ainsi se finit son histoire, la lumière périt
Pour sauver l'ombre d'une vie ternie
Cette dernière se jura de se venger
Mais sans ne jamais la blesser
Ne pas rompre la mémoire de celle
Qui fut son ultime et seul amour éternel.

Kaala


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<< Sentiments Enchaînés >>


Ce sentiment que j'éprouve pour toi
J'avais peur qu'il n'existe pas
Pourtant tu m'as fait me rappeler
Qu'ensemble nous avions été
Et voilà qu'aujourd'hui, tu as fuis
Loin de moi, tu m'as laissé, ici.
J'ai peur, que de nouveau tu disparaisses
Et à jamais ne me laisse
J'ai peur, oui, de t'oublier
Comme il m'est déjà arrivé
Souvent j'ai voulu pleurer
Souvent j'ai voulu hurler
Mais maintenant que tu es là
Elles coulent sans arrêt quand tu ne l'es pas...
Je pense que je ne pourrais vivre
Tu es cet air qui me rend ivre
Tu es cette ombre qui me tue à chaque instant
Sans jamais me laisser le temps
De pouvoir comprendre ce qui m'anime et
Pourtant... Tu me rappelles notre passé
Voilà pourquoi, si tu fuis encore loin de moi
Tu ne me retrouveras pas, sauf en bas de chez toi
Baignant dans le sang, de cette couleur
Que l'on pense être signe de malheur
Je ne serais plus de ce monde
Mais je serais dans celui moins immonde
Qui peuple mes rêves chaque nuit
Loin de toi je m'enfuis
Je ne vivrais pas cette vie
Sans être sûre que toi aussi
J'ai juste besoin de te sentir,
De savoir que tu es mon avenir
Pour avoir enfin cette envie
De vivre sans les chaînes qui nous lient au paradis.

Kaala


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<< Liberté >>


Une Ombre ne peut vivre sans Lumière ~

Poussière Argentée recouvrant le monde
De ton étreinte enchanteresse
Tu le fais paraître un peu moins immonde
Et dans cette ronde éternelle tu te confesses

De ces pêchés dont toi seule a conscience
Tu veux à tout prix que les choses
Soient meilleures. Connivence
N'est pas synonyme d'apothéose,

Bien que la confiance soit sans nul doute
La chose la plus dure à accorder.
N'avoir aucun secret, souvent cela coûte
Plus cher que de cacher d'être un meurtrier

Croire que se libérer de ses secrets
Peut vous donner un sentiment d'apaisement
Sans en affecter ceux qui sont bien concrets
Ceux qui vous protègent à tout moment

Pouvoir parler de tout, se reposer
Sur une personne qui fait de même
Un échange parfait, une vie partagée
Ce dont je rêve, c'est que l'on s'aime.

Eternité volée, livrée à de sombres dessins
Résultat d'avoir plongé dans cette arène,
Tu m'avais pourtant tendu cette main
Que j'aurais voulu prendre dans la mienne

Liberté à jamais entravée, par cette folie
Gravée dans ton âme. Je pensais pouvoir
Te faire comprendre que tu n'étais ici
Que parce que je souhaitais te revoir.

Dans ma rage infinie, d'une incroyable
Beauté, ma vision des choses était erronée
L'importance de trouver quelqu'un de fiable
M'avais alors frappé de plein fouet. Liberté,

Ta voix c'est élevée pour toucher le paradis,
Et la flamme qui te consume a hurlé
Que tu ne voulais pas de cette harmonie
Et encore moins te laisser succomber.

Alors un ultime chant s'éleva dans les airs
Tu ne voulais pas de cette vie sans elle
Ce que tu voulais, n'était rien que la guerre
Qui t'aurais permis de faire d'elle ton éternelle.


Kaala


A suivre. ~

<< Haine Silencieuse >>


Je ne sais d'où vient cette haine
Pourtant, elle me paralyse, me hante
Et c'est le long de cette voie, vaine
Qu'elle essaye de m'appeler, enivrante.

Je n'ai qu'une seule peur, me réveiller,
Perdre celui qui a fait renaître en moi
Ses sentiments qui m'étaient étrangers
Et dont il est la clé, encore cette fois.

Disparaître, sans le voir une fois, jamais
Il faudra en parler, oublier ce mauvais rêve
Je ne sais plus aimer, je ne sais que détester
Mais peu à peu, grâce à lui, je revis. Une trêve,

Le monde se relève, le chaos est passé
La vie revient comme au lendemain
De cette guerre sans fin, il faut arrêter
Penser que tout est désormais sain.

Loin de moi l'idée de tout déboussoler
Mais je ne peux que déclarer ce sentiment
Tout cacher serait une erreur, hurler
Aux parias qui je suis réellement.

Finir ma vie à ses côtés, peu importe
Le nombre d'épreuves, j'avancerais, pas à pas
Je préfère passer par cette même porte
Qui un jour m'a conduit dans ses bras.

Oublier cette haine qui me murmure
Que je dois tout abandonner et oublier.
Je ferais torturer tous les parjures
S'ils font tout pour nous séparer.

"Non je ne veux pas." Un jour,
Il me le dira, soufflé à l'oreille
Signifiant que je finis mon séjour.
Dans mes mains ce sang vermeil,

Je quitte ce monde dans ses bras
Absorbée par ses mots, je fermerais les yeux
Le plus beau cadeau, oubliant le trépas.
Je m'en irais, simplement en lui disant: "Adieu."

© Kaala

<< Silencieuse Haine (suite) >>


Il y a des mots que l'on ne peut dire
Et certains que l'on ne peut entendre
Mais sortant de ta bouche, je délire
Je t'entends, murmurer, tendre

A l'excès, je ne sais comment réagir
Oublier qui tu es, cette apparence
Libérer tes chaînes, te voir te languir
Ne jamais se fier aux différences

Entre ses mains tu n'es plus le même
Dans son cœur tu entends les battements
De cette vie qui se trace. Tu aimes,
Ce qu'elle est comme elle te comprend.

Abuser de cela pour le rendre heureux
L'entendre dans son propre langage
Savoir qu'il est dans le meilleur des lieux
En ta compagnie, rôdant dans les parages

La haine se cache et sans cesse te guette
Cherchant à t'emmener, dans mon monde
Je ne pleure pas, je sais quelle est ma quête.
Ainsi, trouver ce que les autres fondent,

Pouvoir percer cette beauté éphémère
Qu'est la joie de trouver une autre partie
De soi-même, perdue dans cet "air"
Que nous respirons ensemble, embellie.

Je sais maintenant, que si je me sens
Abandonnée dans ce monde sans fin
Je te trouverai dans cette même transe
Qui habite et murmure dans le lointain.

Dans le brun de tes yeux. Châtaigne,
Cette couleur dans laquelle je me perds
Fermant les miens, je me baigne
Dans ce sentiment, sans revers

A aucun moment tu ne pensais
Que tu rencontrerais la haine
Qui m'habite. Perdue, je renais,
Cherchant, dans les cantilènes

Les traces de mon passé, chantant
Que je ne peux t'oublier, jamais
J'appelle à ses sentiments
Qui sont miens désormais

Je ne te laisserai pas, tu le sais
Je préfère disparaître, être honnête
Oublier le passé, juste avancer
Je sais, c'est parfois un peu bête

De parler sans savoir, mais
Quand je te regarde, je vois le monde
Dans tes yeux, je figure désormais
Je pleure souvent sur cette onde.

J'ai même un peu honte, tu sais
D'avoir révélé ce que tu voulais cacher
Ne pas te laisser comme tu étais
Je ne veux que t'aimer, sans pour autant oublier...

© Kaala