La nuit, elle est belle et pure, comme la journée, pourtant c'est durant ces moments que tout chasseur, tout prédateur sorte pour faire souffrir toutes les bêtes qu’ils désirent. C’est sous le regard de la lune qu’ils font leur méfait, heureux de ce qu’ils font subir aux autres, sans jamais regretter. Errant sur cette terre, je ne faisais pas partis de cette famille pourtant, on m’avait accepté les pattes ouvert et j’étais heureuse d’avoir trouvé quelqu’un sur qui je pouvais m’appuyer. Moi qui pouvais devenir n’importe qui est tout le monde en quelques secondes, j’étais comme une enfant cette nuit de pleine lune.
Mais devant les autres, je les imite, est-ce moi en ce moment ? Je ne sais pas. Argos disait qu’il connaissait mon véritable moi, que j’étais moi qu’avec lui, alors c’est que je ne suis pas moi en ce moment. Où suis-je moi que dans ma tête ? Je prends une expression de loup déprimé, réfléchissant. Je m’aventure un peu n’importe où sans regarder, je marche. Quand je croise un arbre, un rocher, je fais demi-tour et je continue ainsi.
Devant une luciole, mon regard changea pour devenir celui d’un louveteau. Je voulais m’amuser, je courais après l’insecte qui éclairait son corps, sautant de roche en roche. Je posais mes pattes sur les troncs des arbres pour tenter de l’attraper avec ma gueule, j’aimais ce jeu.
Je sentis une présence, non-hostile, mais la bête me donna une nouvelle personnalité, plus mature, plus digne. Elle analysait et m’offrait ce dont j’avais besoin pour survivre dans ce monde impitoyable. J’approchais sans être trop près de la femelle. Je ne savais pas qui elle était, mais j’allais le découvrir. Je baissais la tête pour la saluer.
Jolaona, une fois que les chasseurs sont aller récolter leurs proies, était partie se dégourdit les pattes. Elle partit à grande vitesse heureuse de pouvoir partir à l'aventure. Pas pour voire de nouveaux paysage, car au yeux de Jolaona ils étaient tous semblables. Un univers de tache jaune et bleu. Elle aimait découvrir de nouvelle odeur, et de nouvelle sensation sur ses coussinets. L’herbe, la roche, le sable et la neige était presque pareil et pour le moment elle avait encore beaucoup de mal à les différencier tout comme les proies qui sont ramenée chaque jour par les loups et déposée sur le sol bleu. Elle détestait sa vision, elle voulait tellement voir comme tout les autres avec des dizaines de couleurs la notion de contraste qui n’existe pas pour Jolaona par contre elle voit les corps “invisibles” pour les autres, les épaisseurs des cops,.. mais à quoi cela lui servira-t-il? Quel importance de voir la température des corps? Sa vision n’aurait pas pu être normal ?
Elle courait de plus en plus vite pour faire sortir cette rage envers elle même qui grandissait au fil de ses pensées. Elle la connaissait bien cette rage pour devoir la supporter depuis qu’elle a appris que le monde n’était pas comme elle le croyait, mais remplis de couleur toute plus belle les unes que les autres.
Assoiffée, elle décida d’aller au lac de cendre, pour aller s’hydrater avant de continuer son chemin. Il parait que l’on peut voir son reflet dans l’eau, reflet que Jolaona n’a jamais vus. Ils disent aussi que la Lune s’y reflète avec un rendu magnifique et le soleil aussi. Le soleil se reflétait aussi sur le ciel et les nuages, lorsqu’il se couche. Jolaona n’avait jamais vu ces reflets ni les nuages, apparemment c’est eux qui font tomber la pluie et la neige…
Perdue dans ses pensée une présence la fit stopper nette sa course. Lorsque la présence fut assez près Jolaona vu une tache floue jeune semblable à temps d’autre, c’était un loup de sa meute, mais ça pas besoin de le voir pour le savoir elle l’avait senti bien avant. La louve s’approcha de Jolaona, car c’était une louve, et baisa la tête pour la saluer, salut qu’elle lui rendit, puis lui dit bonsoir. Jolaona qui ne connaissait pas le nom de la louve se présenta pour pouvoir mettre un nom sur cette odeur.
- Bonjour, je m'appelle Jolaona et vous vous vous nommé comment ?
Fiche du Loup État de Santé: Très Bon Santé: (100/100) Loup:
« Bonjour, je m'appelle Jolaona et vous vous vous nommé comment ? »
Une voix chaleureuse, différente de ce que j’avais pu entendre depuis mon arrivée. Je devins plus sereine et moins imposante. Je prenais un air normal, toujours aussi adulte et mature devant la femelle rousse qui se trouvait face à moi. Je ne me prenais pas pour une diva, mais il faillait que je me fasse respecter.
« Je suis Érin, nouvelle Nourrice de la meute, je suis arrivée il y a peu. »
Je gardais un air méfiant tout de même, je ne devais pas me laisser berner par la gentillesse des autres, bien que j’aurais sauté de joie dans d’autres circonstances, mais ma personnalité me l’interdisait. Je m’habituais aux autres, je devais devenir eux, et par moment ceux que j’avais déjà créé pour survivre et avoir ma place dans ce monde.
« Qui êtes-vous ? »
Je m’assoyais, tout en gardant la même distance avec la femelle rousse, un accident pouvais si vite arriver, que la bête serais déjà sortit. Je ne voulais pas que ça se reproduise, je devais rester neutre, me protéger avec mes personnalités pour pas qu’elle sorte. Elle était si puissante et destructrice. Je me faisais peur à moi-même, mais je ne pouvais pas fermer les yeux, j’étais la principale spectatrice de ses horreurs.
Reportant mon attention sur la femelle, je me devais de tout analyser pour retenir ses défauts, ses tics, chaque chose qui pourrait me sauver si elle venait à m’attaquer. C’était triste, mais depuis que j’avais perdu Argos, j’étais bien moins joyeuse et toujours sur mes gardes, avec mes personnalités, je n’étais plus tête en l’air et vivais du mieux que je pouvais. C’était lui qui me protégeait, qui m’aider à rester moi-même, sans lui je ne suis rien, rien que le néant.
Jolaona observait la tâche floue qui était une louve. Elle attendait patiemment la réponse de cette louve à la posture imposante, assise. Elle se nomme Érin, c'était la nouvelle nourrice. Elle avait répondu d'une voix encore méfiante, ce qui était normale. Jolaona avait entendu parler de l'arrivée d'une nouvelle nourrice.
La louve lui demanda qui elle était, Jolaona pensait l'avoir fait quand elle comprit qu'Erin lui parlait de son rang dans la meute. Elle avait oublié de le dire. La louve s'assit en attendant la réponse de la rousse.
- Bienvenue Érin, je suis honorée de faire ta connaissance. J'espère que tu t'intègre bien. Je suis la deuxième guérisseuse. Si tu a besoin de moi n'hésite pas.
Elle regarda la louve aimablement, elle était sincèrement contente de la rencontrer et espérait qu'elle aimait bien sa nouvelle meute. Jolaona essaya comme à chaque nouvelle rencontres de retenir son odeur, là où tant d'autres loups auraient observé la couleur du pelage, des yeux où les forme du corps du loup où encore d'éventuelles cicatrices, mais Jolaona ne voyait rien de tout cela c’est pour cela qu’elle retenait l’odeur des loups, seule chose qui change légèrement.
Tout en regardant gentiment la louve elle mémorisait son odeur pour essayer de pouvoir, plus tard la reconnaître. Tout en le faisant les mêmes questions tournaient en rond dans sa tête, l’ harcelait, toujours, tenace tel un poison que l'on avait injecté à la naissance, mortelle. Un voile de tristesse passa devant ses yeux durant quelques secondes puis Jolaona l'enfonça au plus profond d'elle-même, retrouvant son regard calme et doux.
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La femelle se présenta à moi. Elle était calme et douce. Ma méfiance s’oublie pour devenir une part de la guérisseuse qui venait de se présenter à moi. J’en oubliais le côté imposant et me laissa allait comme si je devenais une feuille qui se laisserait porter par le courant. Dans un sens, on était bien intégré même si certain restait méfiant envers moi. Mais la chaleur de la guérisseuse fit naître un sourire sur mon visage. Je commençais à l’apprécier, peut-être avais-je tort, mais je cherchais ma famille et la bête ne semblait pas s’interposer, elle me laissa être la même louve que celle que j’avais en face de moi.
« Oui, je me sens chez moi, même si je comprends qu’on ne m’accepte pas encore totalement. Merci de votre gentillesse, je suis très touché par votre générosité. »
J’inclinais la tête par respect à la guérisseuse. Je ne voulais pas me faire d’ennemis, même si je pouvais devenir agressive par moment, ce n’était pas ma faute, mais je n’avais pas peur en devenant les autres. Pouvait-elle le voir que je copier chacune de ses expressions ? Durant quelques seconde, mon visage s’assombrissait, oubliant la chaleur et la douceur pour laisser place à une louve féroce, mais la seconde d’après je redevenais celle que j’étais avant. Elle avait changé, juste un peu, mais cela venait de se multiplier sur mon visage. Je pouvais m’habituer à tout type d’environnement, si j’aperçois ne serais-ce qu’un soupçon de tristesse, de méchancetés pouvait devenir pire jusqu’à la faire sortir. Toujours les yeux posés sur la femelle rousse, j’apprenais ce qu’elle était.
« Tu as quel âge ? »
J'inclinais la tête comme les louveteaux le faisait. J’avais un peu de vrai moi, mais je reprenais très vite la maturité d’un loup que j’avais vu quelques heures plutôt. Devenant un peu du guerrier et de la guérisseuse. Cela créé un mélange assez étrange, mais qui me permis d’être suffisamment mature pour tenir une vrai conversation avec la guérisseuse rousse.
Jolaona observait la louve qui était en face d’elle, elle était heureuse pour celle-ci. Erin c’était bien intégrée dans sa nouvelle meute. Par contre elle ne savait pas ce qu’elle avait fait pour être généreuse, mais la guérisseuse s’en contre fichait la louve s’était bien intégrée c’est tout ce qui comptait. La rousse avait toujours les yeux rivés sur la louve en face d’elle essayent de comprendre son comportement, il lui semblait qu’elle s’était adoucie. Elle n’avait plus sa carrure imposante. Erin lui demanda qu’elle âge elle avait. Jolaona lui répondit joyeusement un sourir sur son visage.
- Je suis heureuse que tu t’intaigre bien. J’ai 5 ans et toi Erin qu’elle âge a tu ?
ECe n’était pas souvent qu’on lui demandait son âge, mais cela ne la dérangeait absolument pas. Elle continua de regarder avec gentillesse et tendresse la nouvelle nourrice, lui montrant qu’elle était là si elle avait des problèmes, prête à l’écouter, la consoler, la soigner ou même lui donner des conseils. Elle était ouverte envers la louve comme elle l’était pour tout le monde. Elle écoutait les histoires de chacun sans jamais se plaindre, toujours tendre et à l’écoute, mais jamais elle se plaint de ses soucis aux autres. Elle ne le veut pas non plus. La seul personne à être au courant de pour son “pouvoir” était son mentor, la seul personne à qui elle s’est confiée. C’est plus facile d’écouter les autres que de raconter les problèmes qui nous tourmente nous, les écouter pour oublier les nôtres, pour donner un sens à notre vie, se rendre utile. Donner du réconfort au autre en espérant que ça soigne aussi notre coeur meurtri, se contenter d’illusion, ne froler que le bonheur sans jamais l’atteindre tout à fait. Car les blessures ne sont pas superficiel comme ce bonheur, mais bien réel et profonde, un rien peut les réouvrir de ce fil éphémère. Le malheur subsistera, le bonheur n’existera pas. La vie est comme ça, injuste et difficile.
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« Je suis heureuse que tu t’intègre bien. J’ai 5 ans et toi Erin qu’elle âge a tu ? »
J’inclinais la tête, elle était donc mon ainée, je lui devais le respect. Je m’adoucissais encore un peu, je me sentais protégé, comme à l’intérieur d’un cocon. La bête maintenait juste la maturité que j’avais besoin, encore une fois, ce n’est pas devant elle que je serais vraiment moi. Je la regardais avec un sourire qui fendait mon visage. Elle avait la voix douce, douce comme ma mère adoptive qui aimait se retrouver en moi. Je me souviendrais toute vie les moments que j’avais partagés avec elle. Son rire était l’un des plus beaux que j’avais entendu dans ma vie.
« J’ai 2 ans, il est vrai que ça me fais bizarre de vivre en meute, je ne suis pas vraiment habitué, mais avec le temps tout se passera bien, j’espère rester le plus longtemps possible. »
Je m’approchais de la femelle rousse, son regard rouge était tendre, mais semblait aussi cacher ses secrets. Elle n’était pas méfiante, mais je pus apercevoir quelque chose, une chose qui changea en moi. Je pris la même expression qu’elle. Passant à côtés d’elle ma queue frôla son pelage et vint s’entourer autour de mon corps assis à contempler les étoiles.
« Veux-tu te joindre à moi ? »
Sans al regarder, comme si je me cachais d’elle, je l’invitais à me rejoindre, à observer et à repenser au passé, un passé que je ne devais pas raconter. Ses étoiles, je les avais vus plusieurs soirs avec ma famille, mais cette nuit, elle semblait moins étincelante que les fois passées. La famille rendait tout meilleur, elle rendait les choses les plus simple, le quotidien extraordinaire, parce qu’on le faisait ensemble. Cette partie de moi avait disparu et peut-être qu’il ne reviendra jamais. Je n’avais plus de famille et personne ne m’accepterait telle que j’étais. C’était peu probable, beaucoup me dévisageait parce qu’il se retrouvait en moi. J’étais comme un monstre au milieu d’un champ de fleur.
Jolaona qui s'était perdue dans ses pensées, regarda toujours tendrement la tache floue qui se trouvait devant elle. Erin lui répondit, elle avait deux ans, puis elle s’approcha d’elle. Erin s’assi et leva les yeux au ciel, Jolaona fit pareil, mais reportat vite son attention sur la louve un peu en rage sur elle-même. Elle aurait grogné légèrement si elle n’était pas si habituée que ça à cacher ce qu’elle ressentait. La louve lui demanda si elle voulait se joindre à elle, passer du temps avec la nouvelle nourrice enchantait assez Jolaona qui voulait mieux la connaître pour mieux la reconnaître. Passer du temps avec elle pour oublier ses chagrins, les ramener en dernière priorité, bien sûr cette pensée était inconsciente. toujours calme et joyeuse Jolaona regardait la louve et non pas le ciel qui pour elle restait le même jour comme nuit. “Que regarde-t-elle? Qu’il y a-t-il d'intéressant dans le ciel? Fait-il jour ou nuit?”Un grand sourir était dessiner sur le visage de la guérisseuse.
- J’en serai honorée, Erin.
Sa voix toujours calme et joyeuse contrastait pas mal avec ses propres sentiments sombre et triste, parfois la colère l’emportait aussi, mais cela était plus rare. Seule le mépris de soi subjuguait. Dans ces moments une phrase que lui disait souvent son mentor refaisait surface. “La vie peut être injuste, parfois cruelle, mais jamais elle ne doit s’arrêter. Chaque être, aussi différent soit-il, a le droit de vivre, alors vis chaque seconde comme si c’était ta dernière, peu importe les difficultés que tu traversera, n’oublie jamais d’être heureuse. Toi seule peut choisir si ta vie le sera ou pas. C’est à toi de faire les bons choix, tu est maître de ton destin ne l’oublie jamais. Ton pouvoir, certe encore imprécis ,est une chance petite Jola et tu apprendra à l’aimer avec le temps fait moi confiance, fais toi confiance, fait lui confiance. Laisse le te guider dans cette vie qui t’appartient et il sera ton ami.”
Comme à chaque fois ces mots lui reviennent en tête et l’espoir revient, son sourir fut sincère, pas qu’elle n’était pas heureuse de rencontrer la nouvelle nourrice, mais le n’y était pas. Ses mots l’aidait énormément, même si du haut de ses cinq ans elle n’avait toujours pas compris que son pouvoir était une chance, se rendait-il compte qu’elle ne sait pas ce que c’est une couleur? que les formes majestueuse qu’ils voient tous elle ne les vois pas? Qu’elle ne sait pas différencier le jour et la nuit? que pour elle soleil, lune ou étoiles était des mots bien étranger? Que les yeux, les blessures lui était tout aussi inconnu? Que tout était si floue et si pareil qu’elle pouvait se prendre un arbre ou un mur de pierre? Pierre, herbe, neige, terre sont eux aussi inconnu pour elle? Qu’elle n’arrive même pas à reconnaître les loups ou que si elle est extrêmement concentrée? Plusieure fois ces questions ont tourné en boucle dans son esprit et à chaque fois la réponse était oui pour chaqu’une des questions, il savait ce qu’elle manquait, ce qui était une véritable énigme pour elle et ce qui lui était très compliqué à faire. Il la connaissait mieux que personne et savait parfaitement ce qu’elle ressentait, elle avait confiance en lui. Un jour elle aimerait son pouvoir, ne serait ce qu’une seule journée, une minute ou même une seconde.
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Tu restais là à observer les étoiles. Laissant la bête t’offrir ce dont tu n’avais pas. Ton comportement changeait beaucoup en l’espace de quelques secondes. Tu ne comprenais pas la femelle, car elle ne savait pas comment être en ta présence. Devais-tu la défier ? Tu n’en savais rien. Laisser les autres t’offrir sur un plateau d’argent les personnalités dont tu avais en permanence besoin pour t’intégrer. Beaucoup en avaient peur, car tu étais différente, ils ne comprenaient pas et se retrouvaient en toi. Cela les effrayait, mais pas toi. Celle qui te protégeait dormait paisiblement, elle voulait rester enfouie au fond de toi, te protégeant en copiant les autres.
Les étoiles brillent, tu te sens bizarre parce qu’elle est nerveuse, cela se ressent sur ta fourrure qui tremble malgré le vent faible qui passe. Finalement, tu t’en vas copiant sa timidité et sa peur. Tu garde les oreilles droites, mais au final tu te sens comme elle.
« Pourquoi as-tu peur ? Que caches-tu au fond de toi ? »
Je la regarde, je ne sais pas pourquoi, mais je sais ce qu’elle à. Elle a un secret, comme moi, elle le cache eux regards des autres par peur de ne pas être accepté. Mon pouvoir venait de percer son cœur en voulant la copier. Je ressentais les mêmes choses qu’elle, elle ne pouvait pas le nier. Dans tous les cas, je réagirais comme elle, peureuse ou défensive. Je serais elle qu’importe sa réponse. Je la ressentais troublé de ce que je venais de dire à son sujet. Preuve que j’avais touchée un point sensible, mais c’était elle qui venait de m’avouer ce dont elle ne voulait parler aux autres. Je serais charitable avec elle parce qu’elle l’est avec moi, je lui dirais parce qu’elle ressentira sûrement de l’amitié à mon égard, je deviendrais elle dans mon propre corps et on sera une personne dans deux corps séparé.
- Pourquoi as-tu peur ? Que caches-tu au fond de toi ?
Alors la Jolaona était choquée, horrifiée. Qu’avait-elle découvert? Comment le savait-elle? Quel erreur avait-elle commise? Devait-elle lui répondre? Lui avouer la choses qu’elle détestait le plus chez elle? Ce pourquoi elle se tait? Elle ne veut pas que ça se dévoile au grand jour, sa place de guérisseuse est en jeux. Si elle le dit jamais elle n’aura son moment de bonheur. Les autres loups après l’avoir bannie de son poste ne l'approcheront plus, s'ils ne la bannissent pas tout de suite de la meute.
La joie de Jolaona disparut aussitôt pour tomber bien bas, bien plus bas que son niveaux avant qu’elle ne rencontre Erin. La louve était au bout, elle ne savait pas quoi faire ses pensées était floue, plus aucun mot ne semblait vouloir sortir de sa bouche, son corps était comme figé sur place ne répondant plus à aucun ordre. Les larmes commencèrent à tomber, larmes que personne ne voyait plus jamais depuis qu’elle avait fait son masque, masque qui s’est brisé en mille morceaux en entendant cette phrase. Larmes de tristesse, mais surtout de colère, de colère profonde envers soi-même, la nourrice n’y était pour rien.
Jolaona voudrait partir loin, ne pas lui montrer sa tristesse, ne pas lui faire comprendre que derrière cette joie se cachait une profonde tristesse qui se partageait la place avec la colère. Elle voudrait pouvoir partir avant qu’elle ne craque, les larmes n’ont pas encore coulé, elles ne sont que sorties, partir pour se recenser, aller courir pour oublier et revenir avec un nouveau masque joyeux que sa fuite aura reconstruit.
Elle avait honte de ne pas réussir à garder son masque, honte de ne pas réussir à partir, honte d’être comme elle est. Honte de rester là stoïque devant cette louve. Honte d’être découverte. Honte de ne pas lui répondre autre chose que se que sa bouche veut bien laisser passer.
- Je n’ai pas peur, et toi n’aurait pas tu peur? Et ne cacherait tu pas quelque chose?
Jolaona était sous le choque de ses propre parole, où avait-elle été chercher ça? Depuis quand est-ce qu’elle répondait si méchamment? Depuis quand lui posait on des questions sur elle, sur son point faible? Cela n’est arrivé qu’une fois et ça c’est passer, après réflection, exactement de la même manière. Même si Jolaona ne voulait pas répondre comme ça par deux fois son mécanisme de défense lui à fait répondre de cette façons. Elle l’avait déjà regretter une fois et elle n’a pas été capable de ne pas le refaire une deuxième fois, certe sa question était plus directe et elles ne se connaissent pas encore très bien, mais quand même.
- Je suis désolée excuse-moi.
Elle savait que ça ne suffirait pas pour ce faire pardonner, elle l’avait quand même accusé à tort et répondu d’un ton beaucoup trop sec. Comment cette louve va-t-elle réagir? Ne lui en voudrait-elle pas trop? Jolaona ne voulait pas la blesser, elle le regrette tellement. si remonter le temps et effacer ses erreur était possible la louve le ferait sans hésiter.
Fiche du Loup État de Santé: Très Bon Santé: (100/100) Loup:
Mon regard devenait menaçant, tout comme le sien. Je ne contrôlais pas mes réactions, tout cela venait grâce aux autres sinon je serais morte depuis longtemps. Puis dans ses yeux, j’apercevais des larmes, des gouttes qui restait dans ses pupilles, comme s’ils ne désiraient pas tomber sur le sol, s’accrochant désespérément à leur corps d’origine. Mes oreilles ce plaqué contre mon crâne, je pris la personnalité d’une autre louve que j’avais vue auparavant dans la meute, une femelle douce et gracieuse, avec de beaux yeux violets. Le jour où j’avais rencontré l’Alpha, il y avait sa progéniture non loin d’elle assis, me regardant prendre la personnalité de leur mère. Aujourd’hui j’utilise la leur pour a doucir mes propos et tenté d’aider la femelle qui pleurait par ma faute.
« Ce n’est pas ta faute, moi aussi, j’ai un secret, quelque chose que je cache par peur qu’on me déteste… »
Je m’asseyais et entourais ma queue autour de mes pattes, la cachant du mieux que je pouvais, comme si j’étais un louveteau qui venait de faire une grosse bêtise. Comment montrer aux autres qui j’étais réellement, alors que je ne me connaissais pas. Seul mon frère avait vu ma véritable personnalité, et la seconde que je cache au fond de moi. Je vivais grâce aux autres, j’apprenais en devenant les autres. Je mélangeais les deux personnalités, ou plutôt ma bête mélangeait différentes personnalités. Je prenais celle de la guérisseuse et de la fille de l’Alpha, les deux dans mon corps pur donnait quelque chose d’unique, mais que l’on pouvait facilement reconnaître. Au final, j’avais la possibilité de devenir tout le monde sans aucun effort.
- Ce n’est pas ta faute, moi aussi, j’ai un secret, quelque chose que je cache par peur qu’on me déteste…
Jolaona était déjà bien tombée de surprise par les parole de la nourrice, mais elle ne s'attendait pas du tout à ça! Elle ne savait vraiment plus quoi penser, elle était tout à fait sous le choque. Plus aucun de ses membres ne répondait à ses demandes très floue et incertaine. La louve rousse était comme paralysée. L’esprit floue, comme si un nuage de fumée dense était venu le recouvrir. Incapable de réagir, ne sachant plus où donner de la tête.
Sa respiration était rauque, rapide et instable. Son coeur battait à tout rompre dans son poitrail. Ses tempes donnaient l’impression d’exploser. Elle voyait sans voir. Sa température corporelle avait augmenté. Comment elle le savait? Facile elle avait viré du rouge à l’orange. Ses pattes tremblaient.
Elle avait peur. Peur de quoi? Que son secret soit découvert? Mais la louve qui lui tenait face en avait un aussi et elle le gardait pour les mêmes raisons. Pourquoi n’était elle donc pas capable de se calmer? Qu’est ce qui clochait chez elle, à par sa vision?
Jolaona réussi à fermer les yeux et força sa respiration à redevenir normale. Elle n’avait aucune raison d’avoir peur. Inspirant, expirant encore et encore jusqu'à ce qu’elle se soit calmée. Essayent d'apaiser son esprit incompréhensible. Pourquoi a t elle peur? Elle n’est pas en danger, si? C’est quoi ce mécanisme de défense totalement foireux? A quoi ça vas l’aider d’avoir les idée floue et de ne plus savoir bouger? Pourquoi perdre son sang froid? Alors que c’est un moment ou elle ne doit absolument pas le perdre? Pour réussir à reconstruire son masque il faut qu’elle le garde.
Son masque.
Détruit en mille morceau.
C’est lui qui lui donnait cette force, c’est grâce à lui qu’elle est cette louve calme, gentille, souriante et qui garde son sang froid en toute circonstance. San lui elle n’est rien.
Rien.
Parce qu’elle n’a pas appris à vivre comme elle est, car elle ne s’accepte pas tel qu’elle est. C’est plus facile de se cacher que d'affronter la réalité. De vivre en retrait en regardant les scène au lieu de les vivres, de faire semblant qu’on est pas, alors qu’on l’es. Tout ça pour qu’une fois le masque tombé on ne soit plus capable de rien. Qu’on soit vraiment ce sous loup que l’on croyait être. On lui à donner une bonne raison d’exister au lieu de la battre.
“Ton pouvoir, certe encore imprécis ,est une chance petite Jola et tu apprendra à l’aimer avec le temps fait moi confiance, fais toi confiance, fait lui confiance. Laisse le te guider dans cette vie qui t’appartient et il sera ton ami. … Toi aussi un jour tu sera heureuse, tu le mérite.” Ses mots reviennent tourner encore et encore dans sa tête comme une menace. Comme pour lui ouvrir la porte de la lumière. Lui montrer la bonne vois.
Jolaona compris ce que cela signifiait; elle devait vivre avec son pouvoir, l’accepter. Ne plus se cacher. Mais elle n’était pas de force à le faire, se cacher est tellement plus simple, plus rassurant.
Dans un état second la louve rousse laissa par inadvertance sortir les mots de sa bouche. Sans filtre.
- Pourquoi à tu peur que l’on te déteste? Tu dois t’accepter tel que tu est peut importe ce que les autres penseront de toi.
C’est elle qui à dit ça?! Non c’est pas possible ce ne sont pas ses mots, si? C’est vraiment sorti de sa bouche? Ses mots n’étaient ils pas désigner à elle aussi? Pour bien lui faire comprendre?
Mais ce que ses mots firent surgir en elle était pas le but premier de leur sens. La façons dont elle l’a dit, cette manie de consoler les autres même si elle ne le faisait, cette façon de se préoccuper des autres plutôt qu’elle même qui se faisait sentir dans sa voix. Elle n’est pas rien! Non avec ou sans masque elle est la même! C’est juste plus simple de cacher. Cette révélation fut un grand choc pour Jolaona.
Son esprit redevient clair. Sa respiration régulière. Elle voyait ce qui se trouvait devant elle. Sa température était normal. Ses tempes n’allaient plus exploser. Elle se sentait mieu, ses geste était sous son contrôle, ses mots et pensée aussi. Elle était elle et le masque était toujour là tant qu’elle n’aurait pas révéler son secret. Mais les larmes ne partait pas, oui elle se sentait mieux, mais c’était par à port à avant, sa tristesse était toujours là. Sa plaie toujours ouverte saignait encore des larmes de son corps.
Fiche du Loup État de Santé: Très Bon Santé: (100/100) Loup:
Loup
Description
Âge
3 ans et 4 mois
Sexe
Femelle
Meute
Hikari
Rang
Nourrice
Pouvoir
Conquête de l'Être
Puissance
Plume - Or
Érin
Delta - Hikari
Messages : 91 Feux Follets : 103
Sujet: Re: Presque identique [PV - Jolaona] Mer 2 Mai - 20:42
«Presque identique» Avec Jolaona
En la voyant, notre comportement changea, on devenait plus fragile physiquement, mais la bête me donna la force d’un autre canidé. Je devenais plus perfide. Dévoilant ce que j’étais réellement. Sans la laisser sortir, je me mis à marcher vers la femelle rousse. Ne pas avoir peur, vivre pour moi, un sourire démoniaque nourrissait mon visage. Mon corps s’approchait de plus en plus de la guérisseuse. Mon regard n’était pas amical, loin de là. Je n’étais plus une louve gentille et sympathique, je pouvais devenir une machine de destruction. Être le plus adorable des louveteaux en quelques secondes. La vie était bien étrange, mais en cette nuit, on devenait un petit diablotin, montrant ce que l’on était réellement, où plutôt ce que je pouvais devenir.
« Comment ne pas avoir peur quand on peut devenir les autres. »
Le museau près de la femelle, je laissais la haine envahir mon cœur. Devenir autre chose que ce que j’étais réellement, me cacher pour vivre en paix, vivre sans que les autres aient réellement peur, même si beaucoup devinais ce que je devenais en passer près de leur corps. Mes pensées se mélangeaient pour devenir celle qui me protégerait des autres. Vivre cacher pour vivre heureux… On continua à marcher en tournant autour de la louve rousse. Son regard sang parcourait notre corps, on le sentait, elle ne bougeait plus d’un poil, son corps tremblait légèrement, on le ressentait. On prenait la place de prédateur devenant plus menaçante et dangereuse.
« Comprend ce que je peux devenir, personne n’accepterait cette différence, personne n’aime se voir en face avec un autre pelage. »
Notre souffle, ou plutôt le mien s’infiltrait dans sa fourrure. On finissait par se retirais de son corps pour se mettre en face de la femelle, l’observant dans les yeux. Sans baisser le regard, tel un prédateur, elle devait savoir, car on était comme elle. On était différente des autres et on avait peur de cette différence. Elle devait soutenir ce regard, le soutenir pour affronter elle-même ses peurs. Elle qui nous disait de vivre nous-même sans aucune peur, elle n’arrivait même pas à s’accepter elle-même.
Jolaona avait trouvé un semblant de paix intérieur. Qui ne suffit pas à arrêter les larmes que son corps déversait comme pour aller alimenter le lac de cendre qui reposait ici. Ce qui ne suffit pas non plus à arrêter ses tremblements la peur était toujours présente. D’autant plus que la louve s'était rapprochée de Jolaona et lui tournait autour d’un air menaçant. Jolaona ne détourna pas ses yeux de cette tâche rouge. Oui elle avait peur. Peur parce que la louve était soudainement devenue agressive. Ces propos l’avait peut-être agacé ? La nourrice avait perdu patience ? Elle avait trouvé Jola misérable, impropre à son rôle de guérisseuse ? Qui sait…
- Comment ne pas avoir peur quand on peut devenir les autres.
La louve devenait de plus en plus menaçante et Jolaona qui détestait la violence avait de plus en plus peur de la nouvelle nourrice. Ses larmes avaient cessé de couler sous la peur. Elle bougeait le moins possible terrifiée par ce qui pourrait ce passer si son geste était pris pour menace par la louve. La terreur c’était à nouveaux emparée de son corps comme un torrent inarrêtable, détruisant tout sur son passage…
Et pourtant les dire de la louve poussaient le torrent à aller dévaster une autre personne. Elle ressentait de la compassion, de l'incompréhension aussi, mais surtout de la compassion. Elle ressentait cette force qui toute sa vie la poussée à chercher le bien chez les autres. A chercher leur bonheur. Bonheur qu’elle n’avait pas. Elle voulait l’aider, mais comment ?
- Comprend ce que je peux devenir, personne n’accepterait cette différence, personne n’aime se voir en face avec un autre pelage.
La louve revena devant jolaona. La fixant droit dans les yeux. Jolaona nageait dans ses pensées essayant de remonter le courant de la raison. De la réalité. De trouver quoi faire, comment réagir, comme elle l’a toujours fait. Devait-elle lui dire aussi son secret ? Où devait-elle ne rien dire ?
Jolaona resta là sans rien faire, sans bouger, ne pensant plus à rien sauf à de l’admiration pour cette louve. Elle avait eu le courage de s’accepter alors qu’avec son “don” elle avait toute les raisons de ne pas l’accepter. Comme le faisait Jolaona. Fuir le monde. Se fuir soi-même. Sourir au monde sans le coeur. Tels étaient les journée de Jolaona. Elle passe son temps à fuir. A fuir sa vrais nature. Et la louve qui lui tenait face à elle, à eu elle le courage de ne pas fuir, de se faire face, de révéler sa vrais nature au monde. Comment a-t-elle fait pour réussir à accepter sa vrai nature, sa destinée ? Est-elle en paix avec elle à présent ?
Fiche du Loup État de Santé: Très Bon Santé: (100/100) Loup:
Elle avait peur, je le sentais. Je restais calme, ne voulant pas l’effrayer d’avantage, mais elle était si abattue. Ce n’était pas ce que je voulais faire, mais je ne comprenais pas vraiment ce dont il m’arrivait. Je commençais à m’éloigner de la femelle, avec un sourire de prédateur. C’était ce dont elle me faisait penser, une proie, une vulgaire proie qui avait peur de sa propre ombre. C’était pitoyable, indigne d’un véritable canidé. Tu soupirais en la regardant du coin de l’œil, tu t’éloignais dans les ombres de la nuit, tel un fantôme qui voulait s’enfuir après avoir fait peur à des louveteaux.
« Tu te caches au fond de toi, mais moi, je verrais toujours ce que tu caches. »
Étais-ce un avertissement ? Peut-être, je ne savais pas moi-même. Je parlais sans réfléchir, mon instinct me dictait ma conduite, je ne faisais plus vraiment attention, j’avais toujours vécu ainsi. Mes propos étaient sûrement forts, mais c’était sa carapace qui était dure, je prenais ce qu’elle m’offrait et lui revoyait en pleine figure. Ce n’était pas ma faute, bien au contraire. Je voulais pleurer au fond sur moi, j’avais peur, je voulais revoir mon frère, mais je ne pouvais pas. Je souriais, je voulais tuer. Mon cœur s’assombrissait suivant mes pas. Le sang, l’adrénaline, mais aussi de la peur. Je voulais me sentir puissante, goûter à ce que bien d’autre dévorer sans scrupule. Mais j’étais différente, oui, je pouvais être bien pire que tout ces canidés.
Le regard luisant, je m’évaporer entre les arbres, rejoignant la tanière des louveteaux. Je devais m’occuper de ces petits. Plus je m’éloignais, plus je reprenais mon véritable rôle de nourrice inoffensif. Arrivé devant la tanière, je les regardais dormir paisiblement. J’approchais de leur corps et m’allongeais à leur côté, plongeant mon museau entre chaque boule de poils.
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Sujet: Presque identique [PV - Jolaona] 
