«Mensonge ou vérité ?»

Cela faisait quelque temps qu’Azael n’avait pas penser à Hadès. Elle ne comprenait pas pourquoi, mais ce loup l’intrigué. Ce fut comme de rien que les souvenir de leur rencontre remonta à la surface et les interrogations avec. Il y avait encore beaucoup de chose qu’elle ne comprenait pas chez ce loup.  Pourquoi parlait-il toujours aux plusieurs ? La dernière fois il avait semblé seul. L’erreur est permit mais Azael avait la forte impression qu’il ne disait pas « on » en parlant d’autre qu’il côtoyait, mais bien de lui même. C’est avec l’idée de le retrouver pour en savoir plus qu’elle quitta la meute pour la journée, prétextant partir chasser. Elle ne mentait jamais, et la encore ce n’était pas le cas. Elle avait bien l’intention de revenir avec une proie ou deux, mais elle espérait croiser Hadès pendant sa chasse.

Elle se surprit à courir pour rejoindre les terres de l’ouest. La vieillesse ne lui accordait que peu de souffle pour faire des foulés et elle réservait ça au cas d’extrême urgence, mais là, elle courrait jusqu’à en cracher ses poumons. L’envie de connaître les réponses au sujet de ce loup intrigant était plus forte de que sa propre logique.

Une fois sur les territoires de l’ouest, elle se mit à le traquer. Chaque petit indice qui montrait son passage était scruté. Elle voulait le trouver et comprendre comment tous cela avait commencé. Pourquoi Haléna avait-elle abandonné son fils ? Qui l’avait envoyer sur le territoire Hikari ? Pourquoi lui ? Son jeune esprit manipulable ? Elle avait le sentiment que les réponses, il était le seul à les détenir, mais lorsqu’elle pensa à la fois où elle l’avait rencontrerai, un souvenir d’un loup froid et malsain refit surface. Beaucoup de chose n’était pas claire avec Hadès, et son changement de comportement en faisait partie. Elle voulait savoir, elle voulait lui faire confiance mais à chaque pas qu’elle faisait vers lui, l’image de ce loup resurgissait. Qui était-il vraiment ?

Elle arriva devant un ruisseau et prit le temps de ce regarder dans l’eau clair. Qu’est-ce qu’elle était en train de faire ? Ce loup ne faisait pas partie de la meute, elle n’avait pas à s’en préoccuper. Alors pourquoi s’accrocher à vouloir savoir ? Peut-être que les réponses seront plus terrible que ce qu’elle peut imaginer. Peut-être que rien n’est vrai ?
Avant qu’elle ne pu reprendre sa route ne voix familière entra dans ses oreilles.


- « Azael ? Que fais-tu ici ? Je ne pensais pas te revoir aussi vite. Que me vaut le plaisir de ta visite ? » Demanda le loup. « Tu sembles troublée. »

Elle se retourna d’une traite et fixa Hadès avec surprise. Elle était tellement plongé dans ses pensées qu’elle ne l’avait pas entendue ou même sentie.

- «  Vous m’avez dit que je vous trouverais ici alors je suis venu. Il y a plusieurs choses que je veux mettre au clair. Qui vous avez envoyé sur le territoire de ma meute ? »

Elle n’avait même pas prit le temps de lui dire bonjour. Tout ce qui l’importait maintenant c’était qu’il réponde à ses questions.

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«Mensonge ou vérité ?»

La vielle louve fut soulagée de retrouver Hadès. Depuis leur première rencontre son obsession pour lui avait croit et elle ne cherchait qu’à trouver des réponses. Après ses paroles le canidé abaissa sa tête. Ce pauvre loup avait l’air tellement fragile et Azael se demanda pendant quelques instants comment il avait réussi à survivre jusqu’à cet âge sans meute ni famille. Il commença par lui accorder le droit de le tutoyer. Cela était une chose difficile à envisager pour Azael. Le tutoiement, elle ne l’avait jamais pratiqué, ou presque. Les premières années de sa vie avaient peut-être été avec cette formulation de phrase mais elle avait très vite changé pour un vouvoiement certain. Tous les êtres qui composaient ce monde avaient le droit au même respect venant de la louve. Elle ne se déciderait donc jamais à tutoyer Hadès. Elle lui répondit sans prétention :

- « Je préfère continuer à vous vouvoyer si cela ne vous dérange pas. »

Elle accompagna sa phrase d’un hochement de tête respectueux pour inviter Hadès à continuer de parler. Ce dernier prit alors le temps de se rapprocher de la rivière l’air penseur. Peut-être se remémorait-il les événements de sa vie pour les ordonner avant d’en faire part à la louve ? S’ensuivit un soupir. Puis une confrontation de leur regard. Azael était perplexe. Il semblait si doux, le forcer à se souvenir et à parler d’événement dont il souffre encore maintenant n’était pas très éthique, mais elle voulait en savoir plus. Quitte à bafouer certains principes.

- « Eh bien, je pense que c’est le moment de tout te raconter… »

Après ses mots, il commença à expliquer à Azael les circonstances de son abandon, sa rencontre avec une autre louve qui portait l’odeur de sa mère et les tentatives de cette dernière pour l’aider. Ses mots étaient entremêlés de soupir. Il prenait son temps pour reprendre son souffle. La vielle louve culpabilisait un peu plus chaque minute de lui demander son récit. Le jeune loup continua pour autant. Une nouvelle femelle l’avait aidé, entraîné et guidé. Certes, les principes qu’elle lui avait inculqués n’étaient pas les bons, mais au vu de sa situation, c’était sûrement les seules qui l’on aidait à survivre jusqu’ici. Plus l’histoire avançait, et plus l’esprit d’Azael trouvait des réponses. Elle aurait pu se sentir mieux aux dires d’Hadès, mais elle ne pouvait s’empêcher d’avoir de la compassion pour le pauvre loup. Ses gestes, ses mots, son ton. Il semblait tant souffrir. À la fin de son monologue, il eut un silence. Pas un silence pesant, un silence de compassion de la part d’Azael.

- « Si vous le souhaitez vous pouvez venir avec moi, rejoindre les Hikari. Je suis sûr qu'Elemiah ne refusera pas un loup dans le besoin et surtout pas un ancien membre de sa meute. Vous avez tellement lutté pour votre vie, maintenant reposez-vous sur nous. » Ses paroles étaient sincères, si Hadès voulait recommencer un nouveau départ, elle pouvait lui offrir une rédemption.

Sur ces mots, elle se rapprocha de lui doucement. Normalement, elle n’aurait jamais fait ça pour un solitaire, amis Hadès lui inspirait tant de compassion et Elle avait connu sa mère. Elle ne pouvait rester sans rien faire devant son récit. Elle était prête à s’occuper de lui s’il le voulait. Comme le fils qu’elle n’a jamais eu. Mais avant ça, il devait devenir un Hikari.

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