Depuis ton arrivée en tant qu’Alpha tu étais resté plus souvent auprès des tiens. Tu ressentais le besoin de te dégourdir les pattes, de garder ta corpulence intacte, de fuir en quelques sortes cette vie qui était tienne pour retrouver un peu de ton ancien toi. Tu aimais tellement ta famille, tu les aimais du plus profond de ton être, mais par moment, tu avais besoin de retrouver cette part de toi qui demandait de courir encore et encore. Tu seras toujours prêt d’eux, pour le meilleur comme pour le pire, tu resteras toujours leur père et un compagnon fidèle.
Il était temps pour toi de retrouver un peu de ton ancienne vie, et de capturer de nouveaux des proies pour nourrir ta femelle. Le cœur léger, tu te sentais merveilleusement bien dans ta tête. Il n’y avait aucun souci, rien qui t’empêcherais de te dépenser comme tu le désirais. C’était une vie idéale pour toi, et tu en profiterais un maximum.
En cette merveilleuse journée, tu étais sortit de ta tanière pour reprendre le goût de la chasse. Tu restais seul, comme toujours, mais avec un regard différent, un regard qui montrait ta détermination de rapporter une belle proie auprès de ta femelle qui surveillais ta progéniture. La truffe en l’air, tu laissais les odeurs t’envahir pour t’offrir une vision secrète.
La présence d’un cerf attira tes babines qui salivaient d’avance cette chair si délicieuse. Sans faire de bruit, tu approchas de l’endroit repéré par ton odorat développé. Tu le voyais au loin, broutant de l’herbe dans une petite réserve naturel. Il était seul, c’était une véritable chance pour toi. Bandant tes muscles, tu laissais les secondes défilaient pour mieux analyser la situation. Il y avait un rocher pas très loin du mammifère, tu laissas ton corps glissé le long des arbres pour te retrouver derrière la créature cachée par le fameux rocher. Sautant sur le cerf, tu plantas tes griffes dans sa chair, ainsi que tes crocs. Le sang ruisselait sur sa douce fourrure dorée, mais cela ne te faisait rien. Tu restais sur son dos en faisant en sorte qu’il tombe par terre. A cet instant, tu posas tes pattes sur son coup et d’un mouvement de hanche, tu lui brisas ses os. Son souffle devenait faible jusqu’à ce qu’il s’arrête. Tirant son corps sur le chemin du retour, tu étais fière de nourrir ta famille.
Sortir était une chose bénéfique pour tes muscles, tu ne devais pas te laisser aller. Tu passais plus de temps dans la meute dorénavant, mais tu ne devais pas oublier de garder la forme. De temps en temps tu partais chasser, cela te permettait de garder la forme et surtout de penser à autre chose, redevenir un prédateur, une chose qui avait besoin de tuer pour survivre. Certain mangeait des fruits, tu ne comprenais pas réellement,. D'accord, tu n'aimais pas tuer, mais pas au point de devenir végétarien. C'était contre nature a ton goût, c'était une chose impossible, mais tu ne pouvais pas juger les autres, ils faisaient ce qu'ils voulaient, temps qu'ils ne faisaient pas de mal a ta famille.
Parcourant la terre de la meute, tu ne trouva rien du tout en cette belle après-midi. Les lièvres n'était pas présent, les biches étaient avec le troupeaux, tu n'avais aucune opportunité. Ce n'était pas ton jour, demain sera surement bien meilleure. La faune avait besoin de rester intacte par moment.