Espion en force

Avec Zéckyel

C’était une belle et douce nuit sans étoiles, nous les espions, avions l’habitude de rester éveiller la nuit, le danger pouvez arriver à n’importe quel moment et nous surveillons qu’aucun canidé d’une autre meute franchit nos frontières, nous serons toujours là pour protéger les nôtres. Ce soir-là, j’allais accompagner Zéckyel, mon coéquipier, mon ami. Je l’observais au loin, le pelage noir, me fixant avec ses yeux vert étincelant. Je me mis à côté de lui, le dos droit, toujours souriante, c’était un loup qui ne parlait peu, mais cela ne me déranger pas plus que ça, depuis le temps que l’on espionne ensemble, j’ai eu l’habitude. Le loup m’adressa la parole d’une petite voix rauque.

« Ton apprentie, n’est pas avec toi ? »

Il m’adressa la parole sans aucun sentiment comme toujours, il n’était pas insensible ou ni asocial, c’était juste un loup qui ne parlait peu, son enfance avait été mouvementé par la mort de ses parents, lui et moi avons eu la même enfance et nous sommes toujours autant bouleversée par cette tragédie, il comprenait ce que je ressentais et je le comprenais aussi, nous étions identiques. Le silence envahissait nos terres, nous regardions la meute jusqu’à que l’on entende mon inspiration avant prendre la parole.

« Non, j’ai préféré lui laisser du temps pour se reposer après la dure journée d’entraînement que l’on a eu ensemble. »

Je lui répondis d’une petite voix, j’observais toujours la meute avec un grand sourire, j’étais fier de ce que j’étais, et de pouvoir protéger cette meute qui m’était cher, fier de mon apprentie et de mon coéquipier Zéckyel.

Espion en force

Avec Zéckyel

Il ne bougeait pas, le dos droit, le regard fixé sur la meute endormie. Il ne souriait toujours pas laissant le silence nous envahir à nouveau. Malgré son apparence, je savais que je pouvais toujours compter sur lui, et lui aussi pouvait compter sur moi. Entre coéquipiers, nous devons rester éternellement souder, la force était avec nous et rien ne nous arrêteras !
Le silence pris fin, on pouvait entendre un souffle sortir de la gueule de Zéckyel.

« C’est une bonne espionne, tu es un excellent mentor Chenoa. Je suis fier de toi. Continue ainsi et elle rejoindra notre rang. »

Il inclina la tête de mon côté, avec un regard respectueux. J’étais flatté de ces quelques paroles qu’il venait de me prononcer. Je ne prononcer pas un mot, laissant le silence nous renvahir, mais ces mots mon beaucoup rassurer, savoir qu’il était fier de moi me donna plus confiance en moi et cela me faisait extrêmement plaisir de l’entendre dire. Après ce grand silence Zéckyel repris la parole.

« Serais-tu d’accord pour que je lui passe un test ? Avec ta participation bien entendue. »

Je ne mis attendais pas, mais j’étais plutôt partante, Urakys était une excellente apprentie et ferait une excellente espionne. Il voulait voir ce qu’Urakys avait dans le ventre, j’aurais dû m’en douter, mais je savais qu’il ne serait pas déçu d’elle. Elle était plutôt âgée maintenant, je comprenais qu’il voulait voir si elle était réellement prête à être l’une des nôtres, elle avait des difficultés c’est vrai, mais beaucoup de capacité, qu’il ne faut pas oublier, je serais toujours très fier d’elle. J’étais si heureuse pour Urakys, que je m’imaginais cet instant, ou on la félicitait et qu'elle devenait l’une des nôtres, que je pris immédiatement la parole.

« Se serai fantastique, je suis partante ! »

Ma tête pivota en direction de Zéckyel, avec un grand sourire aux babines. Je ne pouvais pas cacher ma joie, j’étais ravie.

Espion en force

Avec Zéckyel

Zéckyel porta son attention sur la meute avant de se lever, et tourna son regard en direction de la forêt. Il me regarda du coin de l’œil, il était toujours dans une bonne posture, tête haute, le dos droit, il était fier. Je le regardais attentivement, le silence était toujours là jusqu’à qu’il prenne la parole d’une petite et douce voix.

« Je suis heureux de voir que cela te rend si joyeuse. Allons faire un tour vers la frontière, nous discuterons des détails en chemin. »

Il commença à marcher en direction de la frontière. Pourquoi voulait-il allait là-bas ? Je ne comprenais pas, mais je le suivais, en même temps, il ne m’avait pas vraiment laissé d’autres choix que de le suivre, mais cela ne me déranger pas. Quelques fois, j’observais Zéckyel, il avait l’air perdu dans ses pensées, il regardait toujours droit devant lui, mais je le trouvais étrange, et j’avais l’impression qu’il avait complètement oubliée que j’étais là. Peut-être qu’il n’allait pas bien et qu’il voulait faire une pause, je ne savais pas du tout. Il ne disait pas un mot, c’est vrai que ça ne changeait pas tellement de d’habitude, mais cette fois je trouvais ça différents. Inquiète de son comportement, je voulais lui demandait si aller bien, mais sur le coup je n’osais pas le déranger, mais bon, je devais bien me lancer un jour. Quelques minutes après je pris enfin la parole d’une petite voix.

« Euh… Est-ce que tout va bien ? Tu veux que l’on fasse une pause ? »

Il ne me regarda toujours pas, m’avait-il entendue ? Je ne savais pas, mais je ne préférais pas lui reposer d’autre question, mais j’attendais impatiemment sa réponse, pour vu qu’il mes entendues.

Espion en force

Avec Zéckyel

Il ne me répondit toujours pas, la tête haut, son regard ne montra aucune émotion, mais pas comme d'habitude. Je ne préférais rien lui dire d’autre, il ne voulait sûrement pas que je m’inquiète pour lui. Zéckyel soupira légèrement, répondit à ma question d’une voix légère et froide.

« Ne t’inquiète pas, ce n’est rien.»

Au fond de moi, je savais que ce n’était pas vrai, il n’aimait pas raconter ce qu’il n’allait pas, il pensait d’abord au bonheur des autres plutôt qu’à son propre bonheur. Il était comme ça, et personne ne pourrais changer cela. Le silence était encore la, je n’osais plus rien dire après ce qu’il venait de se passer. On marchait, encore et encore, avec ce silence, j'avais l’impression que cela faisait des heures que l’on marchait, j'attendais impatiemment d'entendre quelque chose.

« Pour l’entraînement d’Urakys, quel serait l’endroit idéal à ton avis ? »

Il reprenait la parole, j’étais soulagé, je ne pouvais plus attendre un seconde de plus. Il reprit la même intonation qu’au début, même si ses paroles ne montraient aucune émotion et que son regard était toujours aussi neutre, j’étais plutôt rassuré. C’est comme ça que je l’appréciais, je n’avais pas la peur de lui, et moi contrairement à certain canidé, je me sentais rassuré, parce que même si il ne montrait rien, il serait toujours la pour protéger les siens. Je repensai à la question qu’il m’avait posée, je l’avais complètement oublié. Je pense que le meilleur endroit, serait dans une terre neutre, précisément au cratère verdoyant. C’était un endroit avec beaucoup de colline et de hautes herbes, avec beaucoup de petite rivière, cet endroit serait parfais pour un entraînement.

« Je pense que l’endroit idéal serait au cratère verdoyant, quand dit tu ? »