J'observe mes pas. Ces traces que je laisse derrière et qui s'estompent avec le vent soufflant doucement dessus. Je regarde les différents tourbillons de brumeuse avant de continuer lentement le chemin que je me trace au fur et à mesure du temps du passe. J'aime la lenteur, la tranquillité. Je ne veux pas de la violence, même si tout le monde dit que les loups sont fait pour être violents. Je suis contre cette aptitude, préférant ce que je connais de mieux. Je préfère regarder le paysage et ce qu'il a à m'offrir. Le paysage est contre la violence. Il offre refuge aux diverses proies. Il les rend camouflées alors qu'elles sont poursuivies par un prédateur qui ne demande qu'à les tuer. Nous sommes des êtres cruels. J'en fais partie, mais je ne fais de mal qu'aux animaux en dehors des loups. Je ne veux pas exploser à la tête d'un loup. Je ne veux pas qu'il m'en veuille. Je suis pacifiste depuis que je suis tout petit.

Oui je suis pacifiste, et j'explose. C'est extrêmement logique. Je n'aime pas ce pouvoir mais je commence à aimer chercher à l'apprendre/ Cela occupe mes foutues journées énervantes et répétitives. A chaque entrainement j'apprends quelque chose de nouveau et j'adore ça. C'ets moins énervant que de devoir faire la chasse tous les jours, et observer les alentours à la recherche d'intrus inexistants. Je ne veux pas de cette vie, même celle de la meute est plus agréable et plus divertissante. Du coup j'apprends de ce pouvoir qui m'est encore véritablement inconnu. Je dois apprendre de moi-même et je ne m'en prive pas. Autant le faire tout de suite au lieu d'attendre patiemment que le temps passe.

Je lève soudainement le museau. Une proie, elle n'est pas très loin de là, je la sens. Elle ne doit pas être bien grosse, mais ce doit être suffisant pour me satisfaire. Elle rejoindra les autres qui attendent dans la clairière, enfin si personne ne me les a prises dans mon dos. je ne pense pas, il est rare que des personnes arrivent dans la clairière. Les loups préfèrent la protection de la forêt, et j'ai fait en sorte que mon territoire soit marqué et vu de tous. Je ne veux pas que les autres viennent sur ce qui m'appartient. Je me dirige vers l'odeur et remarque un sanglier qui m'observe. Je souris doucement et me prépare à li sauter dessus. Ce que je fais avant qu'il est pu réagir.

J'observe les arbres. Ils sont jolis. J'aime bien la fine couche blanche de neige qui est accrochée à leur tronc. Je trouve ça vraiment beau. Féérique presque. Non, c'est véritablement féérique. J'ai l'impression d'être transporté dans un nouveau monde en regardant les arbres devenir comme des cristaux géants aussi blanc que la pureté. Pureté que je ne rencontrerai jamais si j'en crois les propos de ma mère. Elle adorait me dire que jamais, et je dis bien jamais, je ne trouverai une quelconque pureté. Que je serais toujours le monstre qu'elle a vu le jour où j'ai du fuir. Je ne suis que le désespoir, elle adore le dire. Elle voulait changer mon frère avant que ça n'arrive, sauf qu'il était trop tard. J'étais devenu le monstre qu'elle avait toujours voulu, et ce, sans qu'elle puisse rien faire.

N'allez pas croire que j'aime cette vison qu'elle a de moi. Je la hais, tout autant que je déteste ma mère. Depuis qu'elle me voit comme un monstre, je ne peux la regarder en face. En fait, peut être que mon départ de la meute et le fait que je sois devenu un vagabond est un cadeau du ciel. Je suis sauvé de cette folle, quoi me prenait pour la pire des choses existant sur cette terre. Franchement, elle devrait se calmer, et heureusement, que je ne la vois plus, je ne la prends même plus pour ma mère de toute façon. Les seuls que je veux revoir son mon frère et mon père. Pour l'un, il suffirait que je rentre dans le territoire, pour l'autre, il faudrait que je perde la vie. Et encore, je ne sais pas si je le rejoindrai par cette voie-là.
Je me retourne vers ce qui semble être un lapin. Très bien, chassons le lapin. Je le tue sans attendre, je crois qu'il ne m'a même pas calculé.   

RPPPPPPP ICI