À la suite de notre combat contre la jeune femelle noire, on s’aventura jusqu’à la terre du nord. Le froid nous faisait du bien, le vent frais léchait le sang, refroidissant notre corps chaud. On souffrait légèrement, mais on devait soigner cette vilaine blessure avant que cela ne s’aggrave. On avait entendu dire qu’il y avait deux guérisseurs sur cette terre sans aucune vie ou presque. On marchait doucement, jusqu’à trouver le bon loup qui pourrait nous aider. On ne mit pas longtemps avant de le voir, il avait un pelage blanc comme ce qu’on avait entendu. On approchait, telle une victime, on devait toujours jouer avec ceux qui nous soignait, il le fallait bien, on ne les connaissait pas et on ne voulait pas les connaître. Tel un louveteau, on s’approchait en couinant.

« Es-tu le guérisseur ? Aurais-tu l’amabilité de soigner nos plaies ? »

On s’approcha du mâle blanc et comme la précédente guérisseuse l’avais fait, on s’allongea sur le sol gelé.

Il nous regardait, il ne semblait pas avoir peur. On l'écoutais ave c la plus grande attention, on avait peur de rien ni de personne. On le regardait dans les yeux avant de répondre à sa question stupide.

« Oui. »

Le mâle blanc m'appliqua sa mixture durant un intervalle régulier, je sombrais peu à peu dans le néant alors que le soleil s'éclipsé pour laisser place à la nuit. Mon souffle devenait faible jusqu'a s'arrêter. Quelque seconde après la noir prit vie dans notre corps, son regard vairon se posa sur le guérisseur.

« Le saignement s'est arrêté, mais les plaies ne seront entièrement cicatrisés que d'ici douze heures, d'ici la évite de te battre, ou de courir, tu pourrais les ouvrir à nouveau. »

Il observait le guérisseur, grogna après ses quelques mots.

«On essayera de faire attention. »

Il parti avant que le mâle blanc ne disent autre chose.