Bonjour toi, inconnu bizarre

Encore une nuit cauchemardeuse. J'ai de la chance que tu ne sois pas sortie. Tu ne devais pas encore avoir récupéré toute ton énergie.

Je chasse déjà depuis un moment quand je tombe sur ce loup bizarre. Noir comme la nuit, enfin encore plus. Avec des yeux singuliers. Enfin c'est moi qui dit ça, avec mes iris noir et blanc. Ses yeux à lui, ils sont jaune et rouge. Un jaune soleil, lumineux, presque aveuglant, et un rouge sang, presque pourpre. Les couleurs sont quand même presque plus bizarres que les miennes, non ?

Je tombe par hasard sur lui, juste après avoir attrapé un gros lapin (une certaine dose de fierté pour moi), alors que je lève les yeux, je crois ses prunelles à lui.

Ça me fait peur, je peux l'avouer sans honte, évidemment. Je ne suis pas louve à me cacher derrière une fausse façade.

Donc, j'ai un mouvement de recul, mais pas le loup.

- Bonjour ? Je ne t'ai jamais vu, qui es-tu ? Tu as besoin d'une aide ?

J'ai confiance en mon don, je sais me défendre, aussi j'attends poliment que l'étranger décline son identité. On ne doit jamais être pessimiste quant à la nature des inconnus. Mais il ne faut pas non plus être trop innocent, c'est comme ça qu'on a de mauvaises aventures.

«Bonjour toi, inconnu bizarre»
Avec Zenaïs

Mon pelage prenait doucement sa couleur. Un rire maléfique retentissait, notre rire. Depuis le temps que je dormais, que je rêvais de mon frère, de celui qui partage ce corps si bien formé depuis ces deux dernières années. Une musculature développé, une rapidité extrême, mais ce n’était pas fini. Notre soif était inépuisable. Bien qu’on vive dans le même corps, nos esprits étaient différents, Hadès arrivait toujours à s’arrêter pour me laisser du plaisir, mais moi je n’y arrivais pas. C’était grâce à mon égoïsme que notre corps se musclait aussi rapidement.

Solitaire, enfin pas complètement, Je trouvais un jeune faon endormi, seul. A pas de loup, le prédateur que j’étais s’approcha. Juste à côté, on entendait son souffle. Un hurlement vint troubler ses rêves d’enfant. C’était nous ! Il se leva et parti. La peur. La peur lui brouillais son esprit. Un saut, un craquement, une patte cassée. Ce fut rapidement la deuxième. Je prenais plaisir à lui marcher dessus de tout mon être. Plus fort, crie plus fort. T’es poumons doivent se vider de leur aire. On s’allongeait, sur son corps frêle. Il avait du mal a respirer. Beaucoup de mal. Pauvre petite chose. Essaye de respirer. Souffre comme on a souffre. Hurler comme elle à hurler quand je lui ai ouvert lez ventre.

L’excitation abritait mon regard. Appelle t’es parents ! Supplie-moi, supplie-nous ! Un coup de mâchoire dans la gorge et j’arraché sa colonne vertébrale. Un son. Des pas. Les oreilles aux aguets, un sourire démoniaque sur les babine, on laissait le corps perdre tout son sang. Léchant ce qui se trouvait autour de mes babines, j’avançais vers celui qui avait éveillé notre curiosité. Je fus surpris de voir une louve blanche avec un œil blanc et l’autre noire. Très intéressant comme trouvaille. Elle aussi avait peur, aussi peur que le faon que j’avais abattu il y a quelque minute. Cette nuit était plein de surprise et d’activité intéressante.

« Bonjour ? Je ne t'ai jamais vu, qui es-tu ? Tu as besoin d'une aide ? »
« On cherche quelqu’un pour s’amuser, veux tu te joindre à nous ? »

Toujours le sourire, c’était le plus important. C’était ce qui nous décrivait.

Je n'attends pas longtemps, en fait, avant que cet inconnu me réponde :

- On cherche quelqu’un pour s’amuser, veux tu te joindre à nous ?

On ? Je laisse mon regard dériver derrière le loup. Il est seul pourtant. Peut-être que lui aussi a un Autre dans sa tête, qui sait ? Mes yeux retournent aux siens. Il a un sourire satisfait au visage. Un peu charmeur. Mais ça marche pas avec moi, les fausses façades, mon pouvoirs imposent les images aux autres, et moi je ne les vois pas, les images que veulent imposer les autres.

Alors le sourire qui paraît envoûtant, je le démasque (et j'en suis plutôt fière, parce que mon pouvoir n'a pas énormément évolué, en fait, depuis que je suis née). Le sourire devient froid. Le regard plus cruel. Mais comme d'habitude, je ne veux pas faire des conclusions trop hâtives. Et j'ai de quoi me protéger, au pire.

Je fais donc le choix de l'innocence. Je n'ai pas peur. Je ne vais pas jouer la peur, loin de là. Mais pas besoin de faire une bravade.

- Nous ? Tu es seul, non ?

Je penche doucement la tête sur le côté, l'air légèrement perplexe.

- Et à quoi veux-tu jouer ?

«Bonjour toi, inconnu bizarre»
Avec Zenaïs

Les crocs sortis, on s’approchait de la douce. Elle ne tremblait pas. Elle aussi semblait comme nous, mais sûrement pas aussi original que nous. Une amie n pouvait dire. On marchait doucement, le regard vif. On voulait jouer avec le petit moineau sans défense. Si fragile, si pur. Prendre ce qu’elle gardait pour son grand amour, lui faire ce que notre père avait fait à notre mère. Des criminels ?

« Aux prédateurs et à la proie, tu seras la proie et nous serons les chasseurs ! »

Cherchant à mordre ses flancs, lui faire peur pour qu’elle essaie de fuir, jusqu’à ce qu’on l’achève Sentir le sang parcourir nos veines, les battements de nos cœurs était doux, attendant le moment propice pour accélérer la cadence.

« Cours brebis égaré, si tu ne veux pas que le loup te mange ! »

Son regard était comme inexpressif, la dévorer, toute entière. On grognait. Donnant des coups de gueule sur ses pattes. Cherchant à l’effrayer. Notre désir montait à toute vitesse. Si délicieuse.

- Aux prédateurs et à la proie, tu seras la proie et nous serons les chasseurs !

L'inconnu avance, lentement, les yeux foux. Super, je suis tombée sur un psychopathe ! Son regard avide parcourt mes flancs, un frisson me paralyse la nuque. Une langue rose sort de sa gueule et va caresser ses crocs.

- Cours brebis égaré, si tu ne veux pas que le loup te mange !

Là, il devient plus que flippant ce gars. En plus, ce malpoli n'a même pas décliné son identité ! Je ne recule pas. Enfin pas pour lui. Je sais qu'il veut me croquer. Pourquoi l'aider ?

J'avance d'un pas, l'inconnu flippant me suit des yeux. S'il bondissait en avant, il serait sur moi. Mais je n'ai pas peur. Enfin pas vraiment. C'est l'instinct qui a pris le dessus. Pas moi, pas toi, l'instinct.

Alors qu'il est occupé par ses projets de fou, je pousse mon esprit en avant, touche le sien et laisse une image de moi devant lui. Moi qui recule. Pile ce qu'il veut nan ? J'en profite pour partir sur la gauche. Je frappe un peu à l'aveugle vers l'inconnu, mais je n'ai jamais été douée pour le combat. Ma patte heurte à peine sa cuisse, j'y laisse qu'un léger sillon.

Idiote comme je suis, j'avais pas prévu qu'il irait chercher mon avatar ! La Zen qu'il croit vraie. Vu qu'il ne me voit pas. Enfin qu'il voit la mauvaise moi. C'est compliqué...

Enfin le résultat, c'est que mon hallucination a été trop convaincante, et qu'il l'a crue vraie, et du coup qu'il a bougé. Et que moi je l'ai à peine touché. Trop douée la louve.

Je sens mon hallucination faiblir, je prends le partir de fuir vers les arbres. J'ai la chance d'arriver derrière un buisson juste avant que l'inconnu reprenne sa vision normale.

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#1 'Dé de Combat' :
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#2 'Dé de Pouvoir' :
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«Bonjour toi, inconnu bizarre»
Avec Zenaïs

Elle c’était approché, pourquoi ne fuyait-elle pas ? Me défiait-elle ? L’excitation augmenté peu à peu. Les crocs toujours sorti, ont observé les gestes de la femelle qui semblait sans vie. Puis sans comprendre, une griffure vint picoter notre cuisse gauche. J’observais la blessure qu’elle nous avait infligé, rien de grave. Mais l’excitation montait dans notre corps. On regardait en face de nous, elle n’était plus là. Je tentais d’appeler mes alliés de la nuit, mais personne ne répondait à notre appel.

« On te trouvera petit moineaux ! »

La colère s’emparait de notre cœur, la folie envahissait notre regard. On voulait s’amuser. Elle était notre jouet !! On se mit à humer l’air cherchant son odeur qu’on connaissait par cœur. Elle n’était pas loin, on la sentait. La peur. On marchait doucement, ne voulant pas faire de brut. L’adrénaline montait dans notre corps, elle n’avait pas encore atteint son maximum, mais bientôt sa vie sera à nous !

Son odeur nous amené vers un buisson. Sa respiration. Son cœur. Tout cet être sera à nous. Ses entrailles, son sang, absolument tout. On passait notre truffe à travers les branches, on la voyait. Elle tremblait, elle nous excitait. Notre bave dégoulinait sur le sol. Sans attendre une seconde de plus, on attrapa son cou. Les branches du buisson sauvèrent sa vie, laissant une belle teinte rouge sur son pelage blanc.

« Sort de ta cachette qu’on t’arrache la gorge !»

La folie, l’adrénaline. On ne contrôlait plus notre corps. Si elle restait, si elle nous défiait encore la mort viendra.

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#1 'Dé de Combat' :
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#2 'Dé de Pouvoir' :
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- On te trouvera petit moineaux !

Le psychopathe fixe sa "blessure" avec une sorte de regard vide. Relevant la tête, il hume l'air. Je sens qu'il sait que je suis là. C'est obligé. Pourquoi je suis si nulle pour ça !? Me cacher, me battre ! C'est pas possible.

Attends... C'est bien de la bave qui coule de sa gueule ? Pas possible. Ouais, il ne doit pas avoir beaucoup de capacités intellectuelles. Peut-être un coup au crâne quand il était bébé ? Je secoue doucement la tête. Ce n'est pas le moment de jouer à la guérisseuse ! Là, j'ai un gars fou après moi.

Il commence à marcher, ce malpoli qui n'a même décliné son identité. Une marche souple, silencieuse. Une traque. Je suis la proie, il est le chasseur. Fichu "jeu". Et toi là, tu veux pas m'aider ? Bah ouais, évidemment, quand j'ai besoin du psychopathe dans ma tête, t 'es plus là ! Franchement...

L'inconnu continue sa route. Il se dirige droit vers moi. Je me sais nulle, mais là quand même ! Pfff, si je m'en sors vivante, faudra vraiment que je demande aux espions de m'aider, en matière de discrétion !

Ce sont les buissons de ronce qui m'ont sauvée. Le gars se jette sur moi, mais les épines retiennent son avancée. Juste avant, son museau passait devant moi. Une image qui hantera à jamais mes cauchemars, si je m'en sors vivante. Les crocs luisants de bave déchirent la peau de mon cou, mais très peu profondément. Heureusement. Ma fourrure blanche est tachée, mais c'est le moindre de mes soucis. Parce que si on va par là, j'aurais bien besoin de soulager ma vessie. Et c'est vraiment pas pratique, pour une course poursuite !

- Sort de ta cachette qu’on t’arrache la gorge !

Le regard fou, l'inconnu continue à me dévisager. J'ai presque envie de répondre sarcastiquement : bah j'aimerais bien la garder, ma gorge, si ça ne vous dérange pas. Mais bon, je ne suis pas sûre que ce gars fou et psychopathe comprenne cette ironie.

Je n'y peux rien, mes pattes commencent à trembler. Il faut que je parte. Je ne peux faire que ça.

Cette fois, mon moi est plus réaliste. Je décide de faire apparaître 3 moi. Le premier saute au dessus de mon terroriste, qui tente de lui couper le flanc. Je pars en arrière, invisible à ses yeux. Le deuxième moi commence à courir dans le sens contraire à mon avancée à moi. Magnifique. J'ai mal au crâne, l'effort est dur, mais on parle de ma vie là !

Je continue à reculer, plus rapidement, mais toujours aussi "silencieusement". J'espère que mes 3 apparitions paraîtront assez appétissantes au psychopathe pour qu'il ne fasse pas attention au bruit que je fais.

Je décide de faire apparaître et disparaître les moi imaginaires. J'apparaît successivement devant lui, derrière lui, je cours, ou alors je suis à terre, blessée. Les visions sont troublantes pour moi même. Je sais que je ne vais pas tarder à perdre le contrôle de cette hallucination là. Je ferme les yeux me concentre, lance un dernier soupçon d'énergie et cours.

Je cours comme si ma vie dépendait de cette course. Ce qui est vrai, si on y réfléchit bien. Maudite raison !

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#1 'Dé de Pouvoir' :
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#2 'Dé de Combat' :
Bonjour toi, inconnu bizarre | ft. Nana (Anubis) Vs01

«Bonjour toi, inconnu bizarre»
Avec Zenaïs

Elle se multiplia sous nos regards perçant. On tentait d’appeler les êtres de la nuit encore une fois, je les voyais, je les sentais venir, puis ils partirent dans les ténèbres de la nuit. Perdue devant tant de louve blanche et pelage ensanglanté. On tournait sur nous même, puis les clones disparurent. Furieux, on retrouva l’odeur de la femelle qui avait réussi à fuir encore une fois. On se précipita derrière elle, bandant nos muscles pour sauter sur sa croupe. Nos griffes arrachèrent un peu de peau sur ses hanches. Bientôt, elle ne sera plus qu’un morceau de viande.

Elle tomba au sol comme un vulgaire chevreuil. Le regard fou, on restait sur elle, faisant en sorte qu’elle ne puisse plus bouger. Son odeur enivrait notre truffe. On passait le museau dans sa fourrure, humant son pelage. On passait par le cou, léchant la plaie. On essayait de la dévorer, commençant par lécher, puis des petits pincements dans la chair.

Mon esprit divaguait. Cette substance, elle nous rendait fou. Bientôt, elle n’existera plus. On ne remettait jamais notre manière de vivre en question. On ne désirait pas vivre autrement, ni changer le passé. On était né ainsi. Fils de ce violeur inconnu, enfant du démon. On était né deux, on mourra deux, on vie à deux.

« On est Habis. Tu vivras dans nos entrailles ! »

On avait relevé la tête pour prononcer ces quelques mots.

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#1 'Dé de Combat' :
Bonjour toi, inconnu bizarre | ft. Nana (Anubis) Vs01

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#2 'Dé de Pouvoir' :
Bonjour toi, inconnu bizarre | ft. Nana (Anubis) 5gfr

Y'a un pas lourd derrière moi, pesant, lent, mais en même temps qui se rapproche. Je ne sais pas trop si c'est mon imagination ou moi. Juste j'entends. Je crois.

- On est Habis. Tu vivras dans nos entrailles !

Je frissonne. Crotte de bouse de chameau malade ! C'est pas bon. C'est mon imagination, ou je sens son haleine dans mon dos ? J'ai l'impression de sentir ses crocs contre mon cou. Vite ! Une idée ! Je sais pas, Rakuen, tu veux pas un peu m'aider ? Je n'ai plus beaucoup d'énergie, faut que je réussisse du premier coup. Je m'arrête, me concentre. Mon alter ego est un peu transparent, mais en même temps moi il me voit pas. Avec un peu de chance, ça va marcher.

Je commence à partir sur le côté. Je crève de fatigue et ne vois pas la pierre. Je trébuche. Ma gueule s'ouvre pour crier, mais avant que l'air ne sorte, je sens la fourrure contre ma langue et la chair contre mes crocs. Le sang coule dans ma gorge. Je recule précipitamment, ma faible illusion disparaît.

Le loup. Il est par terre. Il saigne abondement. Qu'est ce que j'ai fait ?

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#1 'Dé de Combat' :
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#2 'Dé de Pouvoir' :
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«Bon jour toi, inconnu bizarre»
Avec Zenaïs

Quelque chose se planta en nous, c’était puissant et fort. Notre sang inondait notre pelage ténèbres, le choc nous laissa tomber notre corps. La jeune femelle nous observer, paniqué. On resta immobile un moment, lui faisant croire qu’on souffrait atrocement, qu’on était faible, comme elle. On gémissait, enfin faisait semblant de montrer notre impuissance devant son attaque. On en voulait encore un peu plus. On avait de la réserve, beaucoup de réserve, en tout cas sûrement plus qu’elle à priori. Cette sensation, on désirait plus que tout, sentir notre vie s'échapper peu à peu de notre corps. On n'était pas éternelle, personne ne l'était, était-ce pour cette raison qu'on aimait autant souffrir? Pour savourer notre existence? Se sentir vraiment en vie? Peu importe, tout ce qu'on voulait c'était ressentir cette sensation intense qui faisait battre notre coeur. Elle était notre proie, parce qu'on le voulait, parce qu'elle avait croisé notre chemin.

Notre esprit divaguait, on donna le maximum. Nos amis de la nuit, on les entendait. On les appelait, il était proche, tout proche. Cinq chauves-souris, volaient dans le ciel étoilé. Allant au plus haut dans les cieux, assombrissant l’éclat lunaire. J’étais habitué aux ténèbres, je ne pouvais voir que dans ces circonstances, le noir égale aux ténèbres. La louve observait la danse de mes mammifères nocturnes. Je restais allongé, gémissant tel un louveteau apeuré, je l’entendais, sa respiration, terrorisée. En une fraction de seconde, mon corps se retourna pour sauter sur la femelle blanche. Mordant violemment son museau, mais elle eue le réflexe de reculer, ce qui lui empêcha d’avoir un vilain trou sur son nez.

Tremblant comme une feuille, on rirait devant la peur. Pourquoi ne pas accomplir les mêmes actes que ceux de notre géniteur ? Faire des petits démons et semer la terreur à tous ceux qui croiserait notre route. On rirait dans l’obscurité de la nuit.

« N’est pas peur, jolie moineau, on vient à peine de commencer. »

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#1 'Dé de Combat' :
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#2 'Dé de Pouvoir' :
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Zenaïs

Mon esprit commence à s'embrûmer. Je n'ai plus rien. J'ai vidé toutes mes réserves. Toi tu restes dans un coin de ma tête, mais je sens déjà tes griffes tâter mes limites. Mes barrières vont céder.

Du coin de l'oeil, je vois cinq animaux volants s'approcher. Des chauves souris. Argh. Je tente un dernier effort pour m'échapper, mais mon pouvoir m'a vidée, je ne peux plus rien faire. Je recule heureusement au moment où la mâchoire du grand loup se referme devant moi. Un peu plus et j'aurais eu le droit à une truffe plus courte ! Je secoue la tête, mes oreilles commencent à siffler.

- N’ais pas peur, jolie moineau, on vient à peine de commencer.

Mon champ de vision se réduit toujours plus. Je griffe le museau tendu, autant de sang et la "victime" qui est toujours consciente, j'ai jamais vu ça. Je me redresse laborieusement, bats des paupières et puis m'enfuit. Je n'ai jamais couru comme ça. Je cours c'est tout. Je cherche à m'éloigne au maximum de ce monstre.

Je n'ai plus la force de te combattre toi. Alors je m'éloigne le plus possible, et puis le barrage cède. Mes dernières images claires, c'est le ruisseau qui s'approche à toute vitesse.

Pour moi, aujourd'hui, c'est fini.

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#2 'Dé de Pouvoir' :
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Sujet: Re: Bonjour toi, inconnu bizarre | ft. Nana (Anubis)

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