Dans la gueule du loup [PV-Kishi]

«Dans la gueule du loup»
Avec Kishi

Au lever du jour, mon esprit se réveillait. Je me retrouvais allonger, l’estomac plein. Anubis avait bien joué cette nuit, je désirais la même chose. Je me sentais peu fatiguer, sûrement qu’il avait pensé à moi. Mon corps était chaud. L’excitation montée. Le vent frais nous rapportait toutes sortes d’odeur alléchante. Mon frère nous avait échauffé, j’étais prêt pour tuer les mammifère qui s’opposeraient à nous ! Tant de vie à détruire, tant de cœur à déchiqueté. Les voir souffrir, sentir leur souffle diminuer jusqu’au silence pur.

Au fond de mon esprit, il dormait, je voyais ses rêve, il rêver de mort, comme moi. Me poussant jusqu’à mes dernières limites, mais je ne devais pas en profiter de trop, car il ne pourrait pas jouer ce soir sinon. Quand l’un de nous ne pouvait pas s’amuser correctement, l’autre aussi devenait fou.

Un bruit, un mouvement. Les oreilles aux aguets. Humant l’air. Le dos droit, le pelage se redressait. Nos crocs, si blanche et si tranchante. Le regard brillant. La chair… L’adrénaline. Sans chercher à me cacher, on se précipitait dessus. Notre cœur, il battait fortement. Je l’entendais, dans ma tête, il disait : plus vite, plus vite ! Rêvait-il ? Je faisais des rêves quand je dormais, je le voyais, enfin je supposais, mais pouvait-on communiquer ? Il vivait en moi et je vivais en lui. Le plaisir de la chasse, parcourrait nos veines à chaque seconde. Mais le corps avait du mal à supporter autant de vie. Le repos était obligatoire, même si l’on détestait sa.

Poursuivant le chevreuil, ses battements venaient jusqu'à nos oreilles. Un son magnifique. Une odeur alléchante. Nos pas s’accélérait, on aimait ça. Plus, toujours plus. Cette puissance qui était mienne, cette rapidité, ce jouet qui sillonnait entre les arbres. Il sentait bon, tellement bon. Mes pupilles rétrécissaient, il allait bientôt mourir. Si chaud. Bandant, nos pattes arrière. Un saut suffit à l’atteindre et à planté nos crocs dans sa tendre chair juteuse. Il tomba, essayant de se dégager de notre emprise. Mais je voulais jouer avec lui, à chaque fois qu’il se relevait, on attaquait une de ses pattes. Ses cris si mélodieux pénétraient dans notre esprit. Je léchais mes babines, Son sang parcourait notre gorge. Pourquoi le tuer maintenant ?

Agonisant, je le mordais à plusieurs endroit, et lui cassa les pattes. Il ne pouvait plus se relever, il avait peur. Sa nous excitait, encore, on en voulait encore. L’entendre gémir, l’entendre crier de toutes ses forces. Sentir son pouls s’accélérer. Si alléchant. J’observais son flanc. Sans contrôle j’arrachais sa peau, déchiquetant ses boyaux. Si savoureux. Le sang s’éparpillait sur le sol verdoyant. Les cris avait cessé, mais je m’acharnais toujours sur la bête inanimé, notre cœur battait à toute vitesse, cette odeur divine pénétrait notre truffe parsemé de sang. Atteignant son cœur, on l’arracha et le mâcha. Mon pelage brun était devenu aussi rouge que mon œil gauche.

Non loin de la une petite louve nous regardait. Un nouveau jouet ?

« Approche tendre enfant »

ft. Habis

« Lorsqu'il n'y a plus de mots, ne cherche ni à parler, ni à penser à autre chose. Le silence a sa propre éloquence. Parfois, plus précieuse que les paroles. »

Dans la gueule du loup

C'était une bonne journée pour aller te promener. Tu te disais que tu allais sûrement encore croiser des loups, comme les dernières fois. Il y a certains loups qui font peurs, des géants, puis il y en a d'autres qui sont tout petits. Comme toi. C'est comme Lava, il est petit comme toi aussi ! Tu continues de marcher en ressortant des pensées des rencontres que tu as faites au cours de tes voyages sur ce continent. Ces terres-là elles se sont formées avec une maman île et un papa île qui ont décidé de se rapprocher pour vivre ensemble parce qu'ils s'aimaient trop. Tu le sais, et tu es sûre que c'est vraiment ça.

Les autres disent que tu racontes n'importe quoi. C'est pas vrai ! Maman elle disait que c'était à cause d'un mouvement euh.. C'est quoi déjà le mot ? Bon, peu importe. Tu sais que c'est pas vrai les rengaines que les grands ils racontent. Ton histoire c'est la bonne et c'est sûr !

Tout à coup il y a un bruit bizarre qui te sort de tes pensées. C'est comme le cri d'un animal. Un animal blessé ! Il doit avoir vraiment mal pour crier comme ça. Même Papa criait pas comme ça quand il se faisait mal en se battant avec d'autres grands. Ça doit être un truc pas gentil qui lui fait mal, un truc vraiment pas gentil ! Tu décides de suivre la source du bruit, tu entends des bruissements de feuilles. C'est agité ici ! Ton cœur bat la chamade en tu t'avances après maintes tentatives vers la source de ces hurlements.

Tu tombes sur un loup, il est brun. C'est un grand. Il a un cerf devant lui qui est mort. Il a pas l'air d'être très bien. Tu figes sur le coup. Le grand il a tué le cerf ! Tu ouvres ta gueule sans le savoir et tu plantes ton regard sur le loup brun devant toi. Il dresse sa tête, il t'a vu. Oh oh ! Tu recules de quelques pas, puis sa voix elle parvient à tes oreilles. Elle est pas agréable à écouter. Le grand on dirait qu'il fait rouler ses r. Apprrrrroche tendrrrre enfant. Tu rejoues la phrase dans ta tête.

Maman elle a toujours dit qu'il fallait obéir aux grands parce qu'il faut être polie. Donc tu t'approches de quelques pas silencieux vers le grand qui saigne de la gueule. Son museau est rouge vif, il fait peur. Tu parles pour la première fois depuis votre rencontre, tu essaies de paraître calme mais tu bafouilles malgré toi.

- Pourquoi le cerf il est mort ? Et puis pourquoi je dois approcher ? Je veux pas finir comme le cerf moi. Le loup qui saigne de la gueule il fait peur.

«Dans la gueule du loup»
Avec Kishi

Elle était noire comme Anubis, et tremblait, c’était apetissant tout ça. Elle semblait seule, je n’avais plus faim, mais on aimait tuer pour le plaisir, alors lui ôter la vie ne m’effrayais en aucun cas. Elle avait une bonne odeur. L’odeur de la peur, notre préférée !

« Pourquoi le cerf il est mort ? Et puis pourquoi je dois approcher ? Je veux pas finir comme le cerf moi. Le loup qui saigne de la gueule il fait peur. »

« Il est mort parce qu’il voulait jouer avec nous. Veux-tu jouer avec nous ? N’est pas peur, on ne te fera pas souffrir tendre enfant.»

Mes pupilles devenaient plus petites, son odeur, sa peau, tout nous faisait rêver. Jouer, encore et toujours. La savourer, arracher son tendre cœur. Ce petit cœur qui palpitait dans sa poitrine. Bientôt, il serait entre nos crocs.

On s’approchait d’elle, reniflant son pelage. Le sang dégoulinait de mes babines et tachait le sol. Son tendre cœur, il battait, il s’affolait à chacun de nos pas. Si excitant. On en voulait encore. On devait agir vite, avant que ses parents n’arrivent. J’ouvrais la gueule, mon haleine pénétrait dans ses naseaux. L’odeur du sang était forte. Sentir son cou se briser dans ma mâchoire. Voir son regard devenir blanc comme la neige. Dépecer son doux pelage. Arracher ses boyaux. Mettre son corps en lambeaux.

« Es-tu seule jeune louve ? »

Je ne pouvais m’empêcher de grogner, entendre ses os craquer sous la puissance de nos pattes. Remplir ses poumons de son sang. Arracher ses oreilles, sa queue, chacun de ses membres ! Un sourire démoniaque se dessinait sur nos babines, la bave s’écoulait sur le sol ensanglanté.

ft. Habis

« Lorsqu'il n'y a plus de mots, ne cherche ni à parler, ni à penser à autre chose. Le silence a sa propre éloquence. Parfois, plus précieuse que les paroles. »

Dans la gueule du loup

Le loup qui saigne de la gueule te renifle. Il emplit ses naseaux de ton odeur. On dirait qu'il trouve que tu sens bon. Il est un peu bizarre. Il faisait peur surtout. Il parlait bizarrement, avec une voix qui se mélange à l'amusement et l'obsession. Il avait pas l'air vraiment gentil mais il te proposait de jouer avec lui. Comment refuser ? Il dit qu'il va pas te faire de mal, il faut lui faire confiance. Maman elle disait toujours de pas se fier aux apparences. Alors peut-être qu'il fait peur mais c'est un grand qui est gentil ! Attends mais le grand loup, il a dit nous ? Il parle de qui avec nous ? Il y a deux copains pour jouer ? Super !

- Il est où ton copain qu'on joue tous ensemble !

Tu sautilles sur place à l'excitation de jouer avec quelqu'un. Enfin quelqu'un avec qui jouer ! Alors que tu allais commencer à courir partout, il s'approche de toi. Son regard te transperce. Il a un œil jaune et un œil rouge. J'ai jamais vu ça moi. Il te renifle encore. Tu recules de quelques pas par peu, il est grand dis-donc ! Mon cœur battait la chamade à chaque vibration de ses pas contre la terre. Pourquoi il vient aussi proche ? Il ouvre sa gueule. Il a pas une très bonne haleine. Tu réprimes un petit beurk de dégoût, c'est pas très poli.

- Es-tu seule jeune louve ?

Seule ? Il est drôle le grand il me demande si tu es seule. Tu réponds que non, que tu es avec lui. Franchement, ce serait quand même pas fantôme ! Puis le grand il commence à grogner, tu l'entendais pas vraiment plus tôt mais là ça commence à devenir bruyant. On dirait qu'il a un problème, le loup qui saigne de la gueule. Puis il commence à baver, sa bave elle se mélange au sang qu'il y avait sur son museau. Beurk !

- Pourquoi vous venez aussi prêt, vous voulez qu'on joue à touche touche ? C'est un bon jeu, j'y jouais souvent avec mon Papa et ma Maman.

Tu le regardes droit dans les yeux, il a pas l'air méchant le grand loup ! Il veut juste jouer avec toi, c'est pas méchant, au contraire ! Il est un peu comme Lava. Sauf que Lava il fait pas peur. C'est le seul truc qui est différent. Puis, Lava il fait pas de sourire bizarre et il bave pas en me regardant.

En fait il fait peur le grand loup !

«Dans la gueule du loup»
Avec Kishi

« Où ce trouve ton papa et ta maman ? »

L’instinct de prédateur faisait surface, bientôt on ne se contrôlerait plus. La soif de sang était plus forte. On ne savait pas d’où venait cette folie si intense, mais ce qu’on savait, c’est qu’on l’aimait. On la chercher dans chaque coin de notre esprit. Elle en avait peur, celle qui nous avait engendrés, celle qui nous avait donné vie. Elle nous a l’achement abandonné à notre sort, mais elle l’a payé, car on avait survécu. Un papa et une maman, ce n’était que des chimères, rien n’était vrai dans leur amour, le jour où leur enfants était différent, ils partaient par peur. La différence faisait peur à tout le monde, c’est pour cela qu’on en faisait notre force.

Anubis et moi étions tout à fais normal, chacun vivait normalement, et personne n’essayer de prendre le contrôle de l’autre. Etait-ce possible ? On ne savait pas et on s’en fichait. On rêvait ce que l’autre vivait quand on dormait, dans un sens il était présent donc on était bien deux. Mais il dormait, donc il était inconsciemment avec nous.

On se retourner vers la bête décédé, continuant à déchiqueter ses entrailles. C’était amusant, dommage qu’il ne pouvait plus pleurer. On aimait entendre leur cris, sentir leur sang accélérer dans leur corps fragile. Si bon. Savoureux. Je prenais un morceau de boyaux et le déposer devant la jeune louve.

« Mange. »

L’herbe était devenue rouge, une rivière de sang s’écoulait de l’animal inanimé, c’était beau. La petite était toute fétiche, il n’y avait pas suffisamment de chair. On devait l’engraisser pour mieux jouer après.

ft. Habis

« Lorsqu'il n'y a plus de mots, ne cherche ni à parler, ni à penser à autre chose. Le silence a sa propre éloquence. Parfois, plus précieuse que les paroles. »

Dans la gueule du loup

Le grand loup il répond pas à ta question. On dirait qu'il veut pas jouer à touche touche. Pff. Il dit qu'il veut jouer avec toi mais il vient même pas jouer à touche touche. Quel lâche. Il veut juste jouer à ses jeux à lui mais toi tu veux pas. Il est pas très gentil le loup à la gueule rouge. Puis il continue de parler, avec sa voix grave et rocailleuse, comme s'il parlait presque jamais. C'est pas très agréable.

- Où se trouvent ton papa et ta maman ?

Oulah, il te prend au dépourvu le vieux loup. Il te pose une question piège, c'est ça ? Tu sais pas si tu devrais lui faire confiance, il a un sourire bizarre et il bave partout. Il est pas très propre on dirait. Maman elle disait souvent qu'il fallait être très propre devant les autres, alors tu l'es. Lui, visiblement il a pas été très bien éduqué par son papa et sa maman. On dirait qu'il se retient de faire un truc. Un truc pas gentil peut-être ? Il a pas l'air très bien. Tu réponds vite fait, en butant sur quelques mots par accident.

- Tu veux pas jouer à touche touche ? T'es pas très gentil dis-donc. Tu veux juste jouer à tes jeux à toi mais moi je veux pas. Maman elle disait qu'il fallait penser aux autres aussi. - Tu prends une petite pause avant de recommencer, te rappelant de la question d'origine. - Ah ! Oui, désolé j'avais oublié ! Mon papa et ma maman ils sont partis depuis longtemps. Tu les as sûrement pas connu, j'ai raison ? Ils sont partis au ciel, enfin, ils me disaient que les gens qui saignent beaucoup et qui bougent plus ils vont au ciel. C'est vrai ?

Le vieux loup il se tourne vers le cerf qui saigne et qui bouge plus. Il est sûrement parti au ciel lui aussi. C'est dommage. Il continue à le déchiqueter, il est pas très gentil avec le cerf lui. Il avait l'air content. Tu supposes que c'est peut-être amusant même si ç'a pas trop l'air très drôle. Tu t'approches un peu et tu plantes tes petits crocs dans la chair du cerf. Tu tires mais ça décroche pas. Le loup à la gueule rouge il retire un bout du cerf facilement et il le dépose devant toi.

- Mange.

Manger ça ? C'est pas trop appétissant ce truc long et visqueux. Tu sais pas trop si tu veux le manger mais comme disait papa. Qui ne tente rien n'a rien. Tu croques le truc mou, ça goûte bizarre. Tu arrives pas à décrire. C'est difficile à mâcher. Tu repousses le reste d'un petit coup de patte vers le loup à la gueule rouge. Il peut prendre le reste. C'est pas trop bon. Tu secoues la tête frénétiquement pour lui dire.

- Ça goûte bizarre ton truc, c'est quoi ? C'est tout rouge et visqueux et... mou. Ça donne pas envie. Pourquoi tu manges ça toi ? T'aimes ça parce que moi pas. J'aime mieux les petits fruits que je mangeais avant. Tu sais, les trucs qu'on trouve dans les buissons ou par terre. Tu connais pas ?

Tu t'éloignes un peu et tu vas vers un truc. C'est rose ou rouge. Non en fait c'est un mélange des deux. C'est un peu en pointe et c'est rond avec un trou au centre. Ça goûte un peu sucré. C'est des.. fram.. froi... euh. Tu sais plus vraiment le nom. Tu frappes le buisson pour faire tomber quelques fruits et tu les donnes au grand loup. Tu attends sa réaction avec impatience, assise devant lui en souriant.

- Tu trouves ça comment ? C'est bon non ? Ça goûte pas bizarre comme le truc long et luisant que tu m'avais donné plus tôt. Je trouve ça meilleur, tu trouves pas ? Je sais que j'ai raison de toutes façons, parce que ton truc rouge qui venait du cerf qui bougeait plus et qui saignait, bah. Il était vraiment pas bon, tu vois ?

«Dans la gueule du loup»
Avec Kishi

Elle était orpheline… Personne ne se rendra comte de disparation alors. Un sourie en coin, on l’observait. Ses paroles passez par notre oreille pour sortir de l’autre. Elle ne semblait pas carnivore, ce qui était étrange, même très étrange. Pas étonnant qu’elle soit aussi menue, en réfléchissant bien, on voulait juste la tuer pour le plaisir, pas par faim. Peut importe notre raison, elle finira comme ses parents. Elle me tendait ses machins infecte, on passait notre truffe, puis pris une entre nos babine et la recracha aussitôt. Pour qui nous prenait-elle ? Pour de végétariens ?

« Tu fais honte à notre race avec t’es fruits ! Tu n’es pas digne d’être l’une des notre ! Tu ne seras jamais une guerrière si tu continue. »

La rage sortait de notre gueule, lui aussi était énervé, pourquoi ne l’avions nous pas tuer ? Peut-être qu’Anubis souhaitait lui montrer ses capacités, ou voulait-il juste jouer à ma place avec elle ? Je faisais confiance à mon frère, nous étions pareils après tout. Sa vie n’avait plus d’importance, son crâne se fendra sous nos crocs, ou ceux d’un notre si elle ne nous excitait pas suffisamment.

Le temps passait vite, et notre corps voulait se reposer de cette chasse, même si je le faisais à contre cœur, tout comme mon frère quand il devait se reposer pour me laisser la place après. Avant de partir et la laisser à son sort, je luis arrachais un morceau de chair suffisamment tendre pour qu’elle se remplume un peu.

« Mange. »

Sans nous retourner, on se posait sous un arbre, laissant nos muscles se détendre. L’effort qu’on fournissait nous demander de plus en plus de repos, mais on courrait beaucoup plus vite, notre corpulence devenait toujours pus imposante, et on aimait ça, car tout ces entrainements nous permettrais de tuer de plus gros gibier et prendre bien plus de plaisir.

ft. Habis

« Lorsqu'il n'y a plus de mots, ne cherche ni à parler, ni à penser à autre chose. Le silence a sa propre éloquence. Parfois, plus précieuse que les paroles. »

Dans la gueule du loup

Le vieux loup recrache tes fruits avec dégoût. Il a pas trop l'air d'aimer ça. Pourtant c'est bon, tu vois pas de quoi il parle à dire que c'est dégoûtant. Le loup à la gueule rouge s'énerve, il te crie dessus. Il a pas l'air trop content. Tu l'as peut-être énervé. Oups. Tu recules de quelques pas, queue entre les pattes.

- Tu fais honte à notre race avec t’es fruits ! Tu n’es pas digne d’être l’une des notre ! Tu ne seras jamais une guerrière si tu continue.

Jamais guerrière ? Mais tu veux être une guerrière toi, pas une oméga ! C'est pas bon le truc rouge qu'il te donne le vieux loup. Tu comprends pas pourquoi tu dois en manger. C'est les trucs que les grands mangent ? Ah oui, tu te rappelles que Papa et Maman mangeaient ces trucs là. Ils voulaient pas que tu en manges par contre. Ce sera pas très gentil pour Maman et Papa si tu te mettais à manger ça !

Il arrache à nouveau un morceau de chair après avoir défoulé sa rage. Il est vraiment pas content le grand loup. Il balance le morceau à tes pattes, tu comprends pas pourquoi il te le donne. Il sait que tu aimes pas ça, non ? Il est un peu stupide le grand loup, non ? Enfin, tu trouves. C'est pas une lumière comme dirait Maman.

- Mange.

Déjà que le loup à la gueule rouge est pas très content, tu voudrais pas encore plus l'énerver alors tu manges le morceau de cerf qu'il t'a donné en essayant de cacher que tu aimes pas ça. Le vieux loup marche jusqu'à un arbre, les sortes de géants arbres qui touchent aux nuages. On dirait qu'il se détend un peu, c'est parce que tu as mangé le truc rouge visqueux, c'est ça ?

Tu veux pas que le vieux loup soit encore énervé alors tu te diriges vers le cadavre de cerf plus loin et tu essaies d'arracher un morceau de chair. Tu regardes pas le grand loup, il te fait peur avec son regard noir. Tu tires sur un petit morceau au niveau de son flanc, c'est dur ! Tu tires encore et encore. Ah ?

Le morceau décroche du cerf dans un petit bruit étouffé de déchirure. Tu secoues frénétiquement la tête. C'était pas très agréable comme bruit. Tu es propulsée vers l'arrière quand le morceau s'arrache, tu t'échoues au pied d'un grand arbre qui touche le ciel, haletante. C'est essoufflant tout ça !

«Dans la gueule du loup»
Avec Kishi

Elle dévora ce que je lui avais donné et tenté d’arracher un autre morceau. Il ne manquait plus que notre race devienne comme toutes ces proies faibles. On l’observait du coin de l’œil. Elle était faible pour son âge, trop faible. Elle devait trouver quelqu’un pour lui apprendre la vie. Elle ne nous amusait même plus. Elle mourrait trop vite sous nos crocs, ce ne serait pas amusant. Même Anubis ne voudrait pas d’elle.

« Va trouver quelqu’un d’autre pour te nourrir et apprendre à te battre ! »

On n’était pas des baby-sitters, non mais, pour qui nous prenait-elle ? On était des démons. On aimait tuer et voir les autres nous supplier des les épargner, voir leur visage se décomposer après leur supplication. Que d’émotions, on avait une belle vie, on ne devait pas la gâcher pour une gamine sans intérêt qui préférait devenir végétarienne.

Si elle savait tout ce qu’on lui aurait fais si elle aurait était plus dodue. On fermait nos paupières, ma respiration devenait lente, mais son essoufflement était fort, trop fort à notre goût. On levait nos paupières, et on l’observait. La nuit se rapprochait à pas de loup, Anubis s’en occupera, cela lui fera un amuse gueule.

« Je vais te présenter à quelqu’un de très gentil, il arrivera à la nuit tombé, souhaite tu faire sa connaissance ? »

Un sourire machiavélique se dessinait sur nos babines. Il sera très heureux de la rencontrer, bien qu’il la connaisse déjà grâce à moi. Cette nuit sera sa dernière. Fais t’es prière boule de poil végétarienne !

ft. Habis

« Lorsqu'il n'y a plus de mots, ne cherche ni à parler, ni à penser à autre chose. Le silence a sa propre éloquence. Parfois, plus précieuse que les paroles. »

Dans la gueule du loup

Le grand loup on dirait presque qu'il se calme. La nuit elle va bientôt tomber, peut-être que ça le rassure. Tu te retournes vers lui en t'ébrouant, ton dos est légèrement douloureux mais pas assez pour crier. Il te pose une question. Il te demande si tu veux rencontrer un autre loup. Tu réponds en sautillant sur place :

- Ah, ça oui ! J'espère qu'il sera plus joueur ton ami parce que toi.. tu l'es pas trop hein. Il s'appelle comme, dis dis dis !

Tu te rapproches du loup devant toi, pose ton postérieur et plante tes yeux dans les siens. Tu sais pas trop quoi faire, il a toujours ce regard qui fait frissonner mais c'est comme si on te disait qu'il allait pas te faire de mal. Seulement une impression peut-être ? Tu n'attends même pas sa réponse que tu continues.

- Dis, si le loup il est méchant avec moi. Est-ce que tu vas me protéger ? Je veux pas mourir moi, c'est pas le bon temps pour que j'aille rejoindre maman et papa là-haut. Tu comprends ?

Tu inclines légèrement ta tête sur le côté en plissant tes yeux. Tu sais pas trop ce qui lui passes par la tête mais tu gardes toujours un petit espoir qu'il va te protéger. Il t'a donné un peu de sa nourriture qui goûte pas bon après tout. C'est l'intention qui compte, non ? Tu jettes un coup d’œil vers la bête qui bouge toujours pas. Après ce qu'il a fait au cerf, il doit être capable de tuer un loup facilement, c'est sûr ! Tu écarquilles les yeux, réalisant ne serait-ce qu'un petit peu dans quel pétrin tu t'es mise. Il pourrait, te tuer en un coup de crocs seulement..

HRP : C'est extrêmement court, j'en suis désolée !

«Dans la gueule du loup»
Avec Kishi

« Ah, ça oui ! J'espère qu'il sera plus joueur ton ami parce que toi.. tu l'es pas trop hein. Il s'appelle comme, dis dis dis ! »
Elle parlait beaucoup trop. Mes paupières se fermaient de plus en plus pour laisser place au néant. Seulement, ses paroles m’empêchait de dormir, fichue garnement. Je l’écoutais gémir toute excité, elle ne s’attendait pas à ce que sa tête soit arraché de son corps.

« Dis, si le loup il est méchant avec moi. Est-ce que tu vas me protéger ? Je veux pas mourir moi, c'est pas le bon temps pour que j'aille rejoindre maman et papa là-haut. Tu comprends ? »

La protéger ? Croyait-elle vraiment qu’on était ce genre d’individu ? Elle ne pouvait pas savoir que si mon frère venait à sa rencontre, je ne pourrais la protéger. Je n’avais aucun contrôle sur ses actes, comme lui, qui n’en avait aucun sur moi.

« Il sera impossible pour moi de te protéger. Tu devras te débrouiller seule si tu veux rester en vie. Ne fuis pas c’est le seul conseil que j’ai pour toi. »

Je ne voyais plus son visage et sombré dans les ténèbres de notre conscience. Notre corps ce reposait tranquillement. Je ne saurais dire si la petite était triste ou non, mais si elle se promenait dans l’obscurité de la nuit, elle ne survivrait pas seule. Je ne dis pas qu’Anubis sera tendre avec elle au point de la protéger, mais il refusera de trouver un autre jouet pour ses méfaits diaboliques. Peut-être qu’a son réveil elle aura disparut, peut-être pas, mais si cela était le cas. Il la traquera car a travers ma conscience, il a ressentit du plaisir, je doute qu’il l’oublie de si tôt.

Je sentais mon esprit s’évaporer, le soleil diminuait, je sentais la chaleur du soleil se dissiper peu à peu. J’entendais sa voix. La voix de mon frère. Notre corps reprenait des forces pour subvenir ua besoin de mon frère. Avant de sombrer complètement je chuchotais quelques mots à la petite louve qui devait toujours être en face de moi.

« Bonne chance petite. »

Je ne saurais dire si elle m’avait entendu mais je sentais mon corps changer et mon esprit enfermer dans une cage de fer.

Les doux rayons du soleil disparaissaient entre les montagnes. Le poil brun s’assombrissait sous l’effet de la lune qui éclairait les chantiers de ce monde mystérieux. Le souffle du loup brun s’estompa. Un être vêtu de noire se mit à respirer, il prit un bouffé d’air comme si c’était celle d’un louveteau qui venait de voir le jour. Toujours allongé, le mâle ouvrit ses pupilles qui étaient identique à celle du loup précédent. Un sourire encore plus intimidant se dessinait sur ses babines qui commençaient déjà à baver devant la jeune louve.

« Je suis Anubis. »

ft. Habis

« Lorsqu'il n'y a plus de mots, ne cherche ni à parler, ni à penser à autre chose. Le silence a sa propre éloquence. Parfois, plus précieuse que les paroles. »

Dans la gueule du loup

Il dit qu'il ne pourra pas me protéger, que je vais devoir m'arranger toute seule et que jamais je devais fuir ! Il ferme ses yeux, il semble comme absent pendant un moment, puis il murmure des paroles. J'ai rien compris à ce qu'il a dit. Je réfléchissais à ce qu'il pouvait bien avoir dit quand une masse poilue noire ébène m'adressa la parole en riant. Il se présente. Il s’appelle Anubis et il a les mêmes yeux perçants que le loup d'avant.

Je balbutie quelques mots, comme fasciné par le changement drastique de la fourrure du loup qui était autrefois d'un brun relativement clair. Faut croire qu'il est pas comme les autres lui. Je me méfie tout de même, peut-être que je vais connaître la vraie nature du loup brun clair, ou bien peut-être que je vais mourir ici. Dans tous les cas, je crois bien que le mieux à faire est de fermer ma trappe et de ne rien dire, sauf s'il me le demande.

Je plante mon regard dans ses deux yeux. J'essaye de le soutenir mais on dirait qu'il lit en moi comme un livre ouvert, c'est beaucoup trop dur. Je détourne le regard, posant mon postérieur au sol dans un soupir. Faut croire que lui non plus il aime pas vraiment jouer, comme l'autre. Ils sont pareils au fond. Pourquoi je croyais qu'il allait vouloir jouer avec moi plus que l'autre ? Aucune idée. C'était un pressentiment.

Je redresse mon regard sur le loup qui me fait face, je me demande maintenant qu'est-ce qu'il va faire. Peut-être qu'il va vouloir jouer avec moi ? Ou bien peut-être pas ? Peut-être qu'il va me manger ? Peut-être qu'il va me faire mal ? Trop de questions trottent dans ma tête, je n'écoute plus ce qui se passe en dehors de mes pensées, mon esprit. Mon regard vide est braqué sur le loup sombre mais au fait, je ne le regarde pas. Je suis perdue dans mes pensées, assaillie par toutes les questions, toutes les idées de ce qu'il allait bien faire de moi. Ce qui restait ancré dans ma mémoire c'était le conseil du loup brun clair.
Je ne devais surtout pas fuir.

«Dans la gueule du loup»
Avec Kishi

Quelle était cette chose ? On passa notre truffe dans le pelage du louveteau. Son odeur m’était familière ou plutôt nous était familière. Une vision, puis deux, elle avait tenu compagnie à mon frère. Il n’y avait rien à manger, que des os qui craquerait en quelques secondes. On leva avec souplesse. Et commençait et reniflait encore et encore la louvette. J’avais peu de souvenirs, juste de l’excitation. Elle ne nous amuserait en aucun cas, mais cela pourrait être amusant de tenter deux ou trois choses avec la petite femelle.

« Aimes-tu jouer ? »

Notre regard vairon se posait sur le louveteau, ce n’était pas un regard sain et bienveillant, j’avais plusieurs idées qui apparaissais dans notre esprit tordu. Elle était si douce et si innocente, et il y avait tellement de loup mal attentionné, on devait prendre soin de la petite, elle était si jeune et si fragile, il serait dommage que quelque chose lui arrive. On sortit les crocs, on approchait de sa tête, notre haleine pénétrait dans son pelage noir. Notre langue passa sur son poil douiller, notre bave s’accrochait à sa fourrure ténèbres. Elle était si petite, si jeune.

ft. Habis

« Lorsqu'il n'y a plus de mots, ne cherche ni à parler, ni à penser à autre chose. Le silence a sa propre éloquence. Parfois, plus précieuse que les paroles. »

Dans la gueule du loup

Le grand loup n’arrête pas de me sentir. Encore et encore. Peut-être aime-t-il mon odeur ? Je ne peux m’empêcher de lâcher un petit rire pour moi-même, espérant qu’il ne l’ait pas remarqué. Il était plus délicat que le loup précédent, il me faisait penser à mon papa. Je ressentais un certain réconfort en sa présence, je l’observais avec de grands yeux écarquillés alors qu’il me tournait autour. Il avait une fourrure de nuit, comme moi. Il avait le même regard perçant que le loup précédent. Une voix brisa mes pensées soudainement, il me proposait quelque chose. Oh !

- Aimes-tu jouer ?

Je ne pouvais attendre, alors il aimait jouer et il semblait gentil. Il pourrait faire un bon ami ! Je sautillais déjà d’excitation, à quel jeu jouerait-on, que ferait-on, où irons-nous ? Tant de question et peu de réponses, malheureusement. Je m’exclamais déjà de joie.

- Oh que oui ! J’adore jouer !

C’était comme si ce mauvais pré-sentiment que j’avais envers lui c’était envolé en à peine quelques secondes. Pouf ! Je me sentais soudainement plus à l’aise, réconfortée, rassurée. Il était beaucoup plus gentil que le loup d’avant, Anubis ! Je l’aimais déjà.

- À quoi tu veux jouer, Anubis ? ai-je demandé d’une petite voix en l’observant tout sourire.

J’attendais avec impatience sa réponse, je me demandais bien à quel genre de jeu il jouait lui. Peut-être que lui, il pourra me protéger. Tss ! Pas comme l’autre ! Il ne veut pas me manger, ni me faire de mal. Il veut seulement jouer avec moi, on peut devenir des copains, de très bons copains. On m’a toujours dit qu’on peut pas être ami avec les grands parce qu’ils sont trop ennuyeux, voilà le contraire alors !

Dans la gueule du loup»
Avec Kishi

La petite voulait jouer avec nous, un sourire se dessinait sur notre gueule, un sourire malsain et diabolique. Elle n’allait pas être déçue par notre goût du jeu, on allait bien s’amuser ensemble… On approcha notre mâchoire de la femelle pour la prendre comme tout parent le ferait avec son petit, sauf que là, c’était différent. On la jeta dans le corps inanimé de la bête qui était morte depuis plusieurs heures maintenant, la recouvrant de ses tripes et de son sang. On riait devant ce spectacle qui nous amusait grandement. Puis nous la reprenons, lâchant le sang qui était sur son pelage noir qui dégoulinait sur le sol. Cette texture était un véritable délice pour les papilles ! On la déposa sur le sol, sans se préoccuper si elle allait bien ou non… Approchant notre gueule de son oreille avec toujours ce sourire machiavélique.

« Cours maintenant, cours aussi vite que tu peux, nous seront juste derrière toi pour te croquer ! »

On donna un coup de mâchoire suffisamment puissant pour la faire trembler de peur, elle comprenait enfin que sa vie dépendait de sa capacité à courir. Nous bandons les pattes, prêt à lui sauter à la gorge, l’odeur du sang empestait toute la forêt, tous les prédateurs seraient à ses trousses, si on ne la mangeait pas, d’autre le feront à notre place, amis ce n’était pas le but. On devait la tuer ! Sentir son cœur décélérer sous nos crocs, jusqu’à ce que son regard devienne blanc comme la neige…

Sujet: Re: Dans la gueule du loup [PV-Kishi]

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