Une belle journée m’attendait. Je me levais doucement, étirant chacun de mes membres. L’envie de m’entraîner à la chasse animait mon cœur. Sortant de la tanière, je m’éloignais de la meute, sans pour autant quitter le territoire. Le soleil inondait mon pelage blanc, reflétant ses éclats de lumière qui chauffaient mon corps en cette douce matinée. Je saluais tous ceux que je croisais sur mon chemin, toujours avec le même sourire habituel. J’expirais profondément, dorénavant seule fasse au monde des prédateurs. J’entendais les oiseaux chantaient, le vent soufflait dans ma direction, propageant mon odeur. J’avançais sans me cacher, je faisais un petit tour de repérage pour connaître les environs. Chasseur n’était pas mon devoir, mais comme eux, je devais connaître mon territoire pour pouvoir le protéger. Cela ne me ferait aucun mal de les aider dans leur lourde tâche qui était de nous nourrir toute la meute.

C’est ainsi que j’explorais les environs, reniflant toutes les odeurs qui m’entourais. Je sentais la présence de plusieurs mammifères qui pourraient nous aider à vivre. Leur sacrifice ne serait pas vain et je ferais honneur à leur mort. J’échauffais mon corps avant de passer à l’action. Cela m’aiderait à augmenter mon endurance et ma force physique, rien de mieux pour atteindre mon rêve…

Alors que je marchais, je me mis à contre vent, pour faire disparaître mon odeur. Faufilait sous les buissons. Je regardais une famille de lapin en train de chercher de quoi manger. Je restais là un moment, oubliant ma propre présence. J’avais réussi à les approcher sans me faire repérer, cela était une bonne chose pour le moment. J’attendais encore un peu, bandant mes muscles. Je devais savoir où j’allais atterrir et la trajectoire de l’animal pour réussir ce coup. Le souffle court, les petites brindilles bougeaient sous mon souffle. Je ne regardais plus que mon objectif, oubliant ce qui m’entourait.

Je finis par bondir sur ma proie pour lui tordre le cou, malheureusement pour moi, j’atterrissais trop loin de ma cible. Je regardais en arrière, observant le lapin bondir pour s’enfuir. Je me souvenais de ce que me disait Azael, qu’on apprenait de ses échecs, la prochaine fois sera la bonne…

Je refusais de rester sur un échec. J’avais réussi à approcher une famille de lapin pour entier, mais je n’avais pas dosé la puissance de mes pattes. Résultat, la proie, c’était enfui, mais je ne me démoralisais pas non plus. Je continuais ma marche, reniflant les alentours. Je sentais plusieurs gibiers, autour de moi, caché à m’observer. Je finis par me fondre dans le décor, comme m’avait conseillé Azael. Malheureusement pour moi, je ne pris pas compte de ma grosseur et quelques touffes blanches dépassé des buissons. Deux lièvres s’enfuient en voyant mon pelage à travers les feuilles. Je soupire une énième fois, ce n’était pas mon jour de chance. Ma détermination était toujours à son maximum, je finis par me cacher ailleurs, un endroit parfait pour ma corpulence, seulement, cette fois-ci, je ne fis pas attention aux cailloux qui éparpillé sur le sol. En avançant, mes pattes touchèrent les cailloux, qui signalèrent ma position. Je me relevais après que la chevrette se soit enfuie loin de moi. Je restais assise, attendant que le temps passe en fermant les yeux…

Un jour de plus et je revenais au même endroit. Je refusais de partir sur un échec, je voulais réussir, même si cela devait me prendre plusieurs années. Ce n’était pas dans ma nature d’abandonner, comme tout le monde, l’apprentissage ce fait par l’expérience. Durant mes deux premières tentative j’avais été très naïve et n’avais pas fais attention à ce qui m’entourait. Mai aujourd’hui, c’était différent, je réussissais, j’en étais certaine.

J’avançais doucement, frôlant le sol. Je laissais mon instinct prendre le dessus. Mon corps avançait de lui-même, mon cœur ralentissait peu à peu, devenant presque inaudible. Caché, j’observais. Elle était là ma victoire ! Un lièvre était juste en face de moi. J’attendais patiemment, il manquait quelques centimètres. Je bandais mes pattes, attendant le moment propice.

Au moment de mon saut, mes pupilles étaient devenues plus fines, ayant pour seule vision ma proie. Entre mes crocs, je sentais sa chair. Son sang s’écoulait sur le sol, sa respiration n’était plus présente. Je venais d’attraper ma première proie toute seule.

Fière de moi, je transportais le cadavre la tête haute vers la meute, le déposant sur le tas de gibier.

Après avoir attrapé ma toute première proie sans aucune aide extérieur, je me remis en chasse d'une nouvelle conquête. Observant les écureuils au sol, en train de se courir après, j'approchais à pas de velours. Faisant comme la dernière fois, je baissais mon rythme cardiaque, attendant le moment idéale pour sauter sur la petite bête. Je ne voulais surtout pas m'amuser à traquer des Proies bien plus grosses que moi, je n'étais pas en capacité de le faire, je débutais tout juste dans ce milieu qui n'était pas le mien. Attendant encore le bon moment, je ne fis pas attention à l'oiseau qui signala ma position. C'était une sentinelle, j'avais entendu parler de ces oiseaux qui restaient dans les arbres, à observer et prévenant les autres mammifères de la présence des chasseurs. Je tournais la tête vers ma proie, elle venait de disparaître dans son arbre. La chance ne pouvait pas toujours être de mon côté, je réussirais mieux la prochaine fois...

Tout allait de plus en plus mal, je ne comprenais pas pourquoi je n'arrivais plus à attraper la moindre proie depuis ma premier prise, je faisais tout comme il fallait, les mêmes gestes, absolument tout. La vie était bien étrange, et je vagabondais laissant toutes les belles proies qui était à quelque centimètres, juste quelques petits centimètre de distance. A chaque fois que je bondissais dessus, j'arrivais toujours trop tard... Cela m'attristait énormément, moi qui voulais aider les chasseurs, au final, je ne faisais rien de plus que de me promener. Certes, j'apprenais des choses, je m'améliorait avec le temps, mais une proie en cinq chasses ce n'était pas beaucoup comparé aux nombres de gibiers que j'avais pu rencontrer durant toutes ces chasses.

Rien ne se trouva sur mon chemin, à la suite des multiples fuites que j'avais rencontrées dernièrement. Enfin, il y avait quelques heures, mais cela me décourageais peu à peu. Je ne savais pas comment réagir devant cet échec. Je me souvenais des mots que prononçait Azael, que je ne devais pas abandonner, mais au bout d'un moment le moral était ua plus bas et plus rien ne pouvait le faire remonter. Cela était dommage et triste, je comprenais pourquoi je n'avais pas choisi la voix du chasseur, mon caractère ne le permettait pas vraiment. Cela en devenait limite humiliant, mais je ne devais pas oublier que j'étais encore jeune et que j'avais encore beaucoup à apprendre de mes erreurs. En cette nuit, je rentrais me reposer de cette dure journée qui m'avait énormément fatiguer au point de vue musculaire, mais aussi psychologiquement. Enfin, il y avait quelques heures, mais cela me décourageais peu à peu.

Je ne cherchais plus à comprendre ce qui se passait autour de moi, j’avançais sans regarder. Une proie qui aurait pu faire la faire venait de s’enfuir en l’envoyant arriver. Je ne cachais plus ma présence, je faisais même exprès à faire du bruit tellement je n’en pouvais plus de mes échecs successif. Je finis par me décourager, rentrant doucement vers mon foyer.Je ne cherchais plus à comprendre ce qui se passait autour de moi, j’avançais sans regarder. J’avançais d’un pas lent et lourd comme si mon corps venait de vieillir d’un coup. Je ne comprenais pas mes échecs successifs. Je faisais tout pour que ça marche, mais, je faisais toujours un truc de travers u dernier moment. Si j’aurais étais chasseuse, mes camarades se serait bien moqué de moi, heureusement ce n’était pas le cas, mais cela m’empêchait pas que toiut canidé sache chasser et moi je n’y arrivais pas...

Ayant passé une bonne nuit de sommeil, je sortis de la meute, pour tenter de nouveau l'expérience d'une bonne chasse. Je ne devais pas me décourager aussi vite et m'entraîner davantage pour réussir cette épreuve. Je marchais le long d'un ruisseau, là où l'endroit avait une herbe haute. Je me mettais accroupissais dans ces herbes qui me cachaient de la vue de tous. Je plongeais mon corps dans l'eau clair, laissant mon odeur disparaître avec les poissons. Soudain, un lièvre sautait dans les environs, il venait se déshydrater comme tout les mammifères, j'aimais beaucoup ses grandes oreilles qui avaient l'air d'être toute douce. Soudain, un lièvre sautait dans les environs, il venait se déshydrater comme tout les mammifères, j'aimais beaucoup ses grandes oreilles qui avaient l'air d'être toute douce. Seulement, je ne devais pas écouter mes sentiments, rester forte devant ma proie, car même si elle était petite, elle nourrirait une bouche en plus dans la meute. Je me concentrais, fermant les yeux, je devais tout prévoir, être le maître du jeu. Ma respiration devenait plus faible, mes muscles se contractaient, prêts à bondir sur l'animal qui étai toujours présent, mais pour plus très longtemps. Je devais faire vite pour réussir à attraper cette proie.
Mon corps s’élança sur la carcasse de l'animal, je sentais son sang dans la gueule, je venais d'attraper ma deuxième victoire après tant d'échecs. Je la ramenais à la meute, comme tout les chasseurs et tous ceux qui les aider à nourrir les membres de la meute.

Suite à ma réussite de la dernière fois, j’avais repris confiance en moi et décidais de tenter de nouveau ma chance à la chasse. Ce n’était pas chose facile, mais je comprenais de plus en plus la difficulté de ce rôle, cela me donnait un nouveau défie à relever, être aussi doué que les chasseurs de notre meute. J’apprenais cet art seule, sans l’aide de personne espérant dépasser le meilleur chasseur de la meute.

Je marchais doucement, humant l’air des environs, je sentais la présence de volatile, d’écureuils, ça sentait bon. Je me cachais, entre les arbres. Observant les petits mammifères qui se trouvaient près d’un arbre à quelques mètres de moi. Je restais sur place, analysant la situation qui se présentait à moi.

Ils jouaient tous les deux, se courant après et se cajolant entre leurs petites pattes. C’était tendre à voir, j’approchais, me cachant derrière un autre arbre, laissant les deux petites choses jouais sans sentir ma présence. Mon avançais été uniforme, j’attendais le moment propice pour sauter sur les deux petits mammifères. Mes membres devenait plus ferme, mes muscles étaient tendu, je ne voyais plus que les deux écureuils, plus rien n’existait atours de moi, ni le vent, ni la végétation, j’étais seule avec ces deux proies.

Quelques secondes après, je bondissais sur les deux corps, tenant un écureuil par la queue, l’autre dans ma gueule. La petite femelle ne faisait mal au cœur de la voir ainsi, mais je n’avais pas le choix, après avoir lâché le mâle de la gueule, ma mâchoire se plaça autour du cou de la petite chose et brisa la colonne vertébrale. Une larme coula, je ne voulais pas le tuer, mais je devais aider ma meute à survivre. Je portais les deux proies par la queue et les déposai avec les autres gibiers.

Après les deux proies que j'avais trouvées, je me remis en route, fière de ce que j'avais accomplie. Je trottinais, me laissant guider par les douces odeurs qui se trouvais autour de moi. Je commençais à avoir faim, mais cela ne devait pas m'empêcher d'aider ceux qui nous nourrissait tous, ils passaient après tout le monde, et cela n'était pas normal. Je regardais partout autour de moi, je chasser que de petites proie, mais cela m'aidait à m'améliorer un peu plus à chaque essai. Au loin, je sentais l'odeur d'un lièvre, j'approchais doucement, me cachant derrière un rocher La tête par dessus ce dernier j'observais Il y en avait deux en réalité, deux lièvres s’abreuvant dans un petit ruisseaux. Je les regardais, mon corps s'abaissait jusqu'à frôler le sol. Contournant le rocher, j'approchais doucement, laissant mes muscles se tendre de plus en plus jusqu'à atteindre leur limite. Griffant le sol, j'échauffais mes épaules. Ma respiration devenait faible, imperceptible. Enfin, c'est ce que je pensais. Un des deux lièvres releva la tête, tournant, ses oreilles dans ma direction. Mes yeux étaient devenus ronds, sans hésiter une seule seconde, je bondissais sur l'un des deux corps. Mes crocs transpercèrent sa chair, lui ôtant la vie, le second s'en allait en bondissant à travers les arbres. Je ne me démoralisais pas, j'avais réussi à en attraper une sur deux, ce n'était pas si mal. Je rentrais encore une fois à la meute, transportant ma victoire jusqu'au tas de gibier.

Le lendemain, je me levais, retournant à l’endroit où j’étais la vieille, espérant faire une nouvelle rencontre. Marchant d’un pas rapide, je ne mis pas longtemps avant d’atteindre le lieu désiré. Le museau relevé, les paupières fermées, je reniflais l’air, sentant plusieurs odeurs se mélangeant dans ma tête. Je ne voulais pas attraper de grosse, proie, je ne me sentais pas encore prête à ce genre d’exploits. Je venais de repérer un magnifique volatile, bien dodu, c’était la première fois que j’en voyais des aussi gros. Accroupis, j’avancé entre les herbes, regardant avec appétit le corps de l’oiseau. Il avait l’air vraiment délicieux. À cette pensée, mon ventre se mit à gargouiller, et l’oiseau pris son envol. Je me relevais, tapant de la patte sur le sol et cette action provoqua encore une fois la fuite d’un écureuil qui courut se réfugier dans son arbre. La tête basse, je repris ma marche habituelle. Cherchant la moindre trace d’un quelconque passage de mammifère.
Une trace attira mon attention, posant la truffe sur le sol, je reniflais et reconnaissais cette douce odeur de viande rouge. Je suivais les pas avec attention, et repérai vite, un jeune faon seul entrain de manger. Sans hésiter une seule seconde, je m’abaissais sur le sol, bandant chacun de mes muscles. J’avançais jusqu’à ce qu’il soit suffisamment proche. Bondissant sur son petit corps, je le mordais à pleine dent, le laissant se vider de son sang. Je ne savais pas encore comment tuer une proie sans la faire souffrir, mais il n’avait pas mis longtemps avant de fermer les yeux pour toujours.
Je rapportais ce nouveau trophée à la meute.

Bien qu’a chaque fois que je partais chasser, j’arrivais toujours à rapporter une proie à la meute. Continuant sur ma lancée, je me rendais au même endroit que les jours précédents. Connaître son environnement était important, ainsi, je commençais par humer l’air, détectant la moindre odeur qui pouvait me donner envie d’attraper quelque chose aujourd’hui.

À contre vent, l’odeur d’un volatile m’attira. Je marchais dans sa direction, laissant mon cœur se rapprocher du sol, guettant ses moindres mouvements. Il picorait la terre, à la recherche de vers. Griffe sortit, je les plantais dans la terre et répétais le mouvement, jusqu’à ce que mon corps soit prêt à sauter sur son petit corps. Brisant sa nuque, il se laissa mourir sans aucun bruit. Portant son cadavre dans ma gueule, je reprenais ma route pour rentrer.

Sur le chemin du retour, l’odeur d’un lapin attira mon attention. Posant ma proie sur le sol, je l’enterrais pour cacher l’odeur du sang. Me positionnant à contre vent, je le regardais, entrer et sortir de sa tanière. Il était assez imposant pour nourrir un membre de la meute. Accroupis, recommençant ce qu’on m’avait appris. J’attendais le moment propice pour sauter sur le corps de la bête. Ma respiration devenait faible, mon regard ne voyait plus que le petit mammifère. Je fermais les yeux deux secondes, avant de bondir sur le lapin. Cassant sa colonne vertébrale, son os ressortait de son corps. L’odeur du sang faisait gargouiller mon ventre. Je devais me retenir de les manger. Portant le lapin par les oreilles, je me rendais là où j’avais enterré ma précédente proie. Je les portais tous les deux jusqu’au garde-manger.