Vagabondant entre les arbres, cela faisait longtemps que l’on ne s’était pas amusé. On marchait, la tête à mi-hauteur. Ignorant tout ce qui passait près de notre corps. L’envi de chair se faisait désirer, mais pas pour n’importe qu’elle chose. On voulait de l’action, beaucoup d’action. Attendant que la proie idéale apparaisse comme une déesse. Le soleil était encore haut dans le ciel, mais les minutes se faisaient plus courtes, elle devenait égale à des secondes et le soleil décliné peu à peu. A ce rythme, on aurait eu le temps de rien faire et tout le plaisir serait pour mon frère. Il commençait à s’agiter doucement, je le sentais à l’intérieur de notre corps. Il sentait les rayons disparaître à petit feu, mais jamais je ne le laisserais s’amuser avant moi !

Déambulant, sans proie à l’horizon, notre colère s’intensifier. Je ne cessais de regarder la courbe de la lumière qui allait bientôt devenir nulle. Accélérant le pas, une douce odeur de gibier se faisait sentir. Un sourire passa sur notre visage, un sourire de victoire, nous venons enfin de trouver notre jouet pour le reste de la journée. Elle était belle, des courbes parfaite, un cou juteux où l’on pourrait enfoncer nos crocs. Elle était la splendeur incarnée.

Caché, dans un buisson, on l’observait intensément. Ses formes, nous obsédaient, on devenait de plus en plus fou, mais on attendait encore. Le moment n’était pas encore venu. Elle manger sans se rendre compte du danger qui la guettait. Les muscles bandaient, il suffisait de quelques centimètres encore avant de lui sauter dessus et de lui arracher sa colonne vertébrale. Quelques secondes passèrent, le temps était doux et le vent favorable à ma chasse. Elle posa un sabot devant, puis le second. Il manquait juste un pas, et elle serait à nous pour l’éternité.

Ce que l’on attendait plus que tout arriva, elle s’approcha de quelques pas dans notre direction. Une lueur passa sur nos pupilles, qui devenaient plus petites que jamais. Surgissant des buissons, elle se mit à courir pour sauver sa vie. Elle nous excita davantage. Courant après notre gibier, elle commençait à ralentir l’allure, ou était-ce nous qui avions accéléré le pas ? On ne faisait pas vraiment attention, mais quand on fut suffisamment proche, on attrapa une de ses pattes et l’attira à nous. Elle tomba en roulant sur le sol. Cette action à fait qu’une de ses pattes avant venait de la lâcher, son os ressortait de son corps, le sang abreuvait la terre sèche des bois.

Elle souffrait, on l’entendait pleurer son mal, mais cela ne nous rendait plus qu’heureux. On prit le morceau qui était visible, tirant de toutes nos forces pour faire sortir le reste du morceau. Notre poids brisa un second morceau de l’animal. L’entendre souffrir était comme une berceuse. Elle représentait la voix des anges. Sans plus attendre une seconde, on tira le mammifère, pour la rapporter à notre endroit secret. Le voyage était long et on passait par un chemin ou se trouvait des petits rochers qui était pointu. On tira sur un autre de ses membres, le premier ne tenait que par quelques lambeaux de muscle qui résistait encore au choc du trajet.

Un moment donné, on était dans une impasse. On n’avait pas d’autre choix que de passer sous un arbre. On passa le premier, puis sous l’arbre, on tira la biche encore en vie, mais son corps était trop gros. On s’amusa à creuser pour la faire passer, ce qui fonctionna, mais au moment du passage de la tête, elle la releva au même moment et l’effort exercé brisa sa colonne vertébrale. Son cœur cessa de battre. On continua notre route jusqu’au terminus. Dans la petite caverne, on laissa la dépouille de la biche avant de repartir espérant trouver un autre jouet.

Une fois de plus, nous partons à la recherche d’une divine proie qui aura la chance de souffrir entre nos crocs. De journée, nous parcourrons la forêt, sans faire de bruit, caché par les hauts buissons. Nous nous plaçons à contre vent, pour mieux traquer. Nous n’avons pas réellement faim, nous voulons seulement nous amuser. On avance, comme si la nuit était tombée, effleurant l’herbe qui caresse chacun de nos coussinets. Le soleil comme seul témoin, nous marchons sans bruit, à travers les fougères.

Le son du vent contre les arbres et le seul phénomène audible. Nous tombons sur une souille puante de sanglier. Nous approchons jusqu'à l’endroit et reniflons les parages. L’odeur des mammifères était encore fraîche. Les arbres étaient remplis de cette substance dans laquelle ces animaux se rouler. Il n’y avait qu’à suivre les traces de boue sur le sol sec. Non loin, d’ici, notre jugement était bon. Une femelle sanglière et ses petits venaient se nourrir. On resta tout de même vigilent, le moindre, il ne faut pas et la femelle attaquerait sans aucune hésitation. Il fallait tous les tuer, et rapporter la bête dans l’antre.

À moitié couché sur le sol, caché par les feuillages, on analysait la situation. Tous étaient de dos, les petits faisaient des aller et retours. Les muscles bandaient, on ne bougeait pas pour ne pas effrayer la proie. En face de notre museau, se trouvait un caillou, d’un coup sec, on le lança vers un autre endroit. La femelle leva la tête et regarda attentivement. Faisant le tour, en toute discrétion, en quelques secondes, on sauta sur son dos poilu. Plantant nos crocs dans son cou pour atteindre la partie vitale de l’animal, elle se débattait avec férocité, et les petits sangliers prenaient la fuite. Elle balançait son corps de gauche à droite, allant jusqu'à se frapper contre les arbres pour nous faire lâcher prise. Malheureusement pour elle, il y avait bien plus tenace. On refermait un peu plus notre mâchoire, arrachant un morceau de chair. Elle avait un trou gros comme une pomme aux niveaux du coup. Elle partit en courant, laissant son sang laisser la trace de son passage. On avait qu’à suivre cette piste, la traquer jusqu'à ce qu’elle meurt d’épuisement.

Arrêté, debout, elle ne m’y pas longtemps à tomber comme un oiseau qui s’écraserait au sol. Il ne manquait plus qu’a tirer la bête jusqu'à l’endroit gardant notre nourriture au frais. Elle était lourde, mais pourrait nourrir beaucoup de canidés comme nous.

La poisse était de notre côté en cette soirée brumeuse. Aucun mammifère en vue de puis le début de la nuit. Comme s'il ne restait que moi et mon frère sur cette planète. Moi qui désirais de l'action, un peu d'amusement, il n'y avait rien que le vent pour accompagner mes hurlements de frustration. On retenterait notre chance, le vent commençait à se lever, comme si une tempête se préparait. On devait se mettre à l'abri nous aussi, ce n'était pas une soirée idéal pour une chasse nocturne.

La pluie s’abattait sur la faune, les écureuils regagnait leur creux pour dormir en sécurité, et nous, on marchait sous la pluie, cherchant une tanière, pour s'abriter de ce mauvais temps.

Installé dans le creux d'un arbre, on observait la pluie frapper le sol avec violence, c'est sous le son des éclair, qu'on déposa notre tête sur nos pattes, se laissant bercer par les grondements du tonnerre.

Passant devant une clairière, petite, mais tout de même suffisamment grande pour y accueillir de magnifiques biches. À côté de leur petit, elles étaient magnifiques. Tendres et juteuses, nos babines laissaient couler un fil de bave s’écrasant sur le sol sec de la forêt. Sans cesse aux aguets, on se faufila à travers les hautes herbes jaunes. Le soleil tapait fortement notre pelage, mais cela ne nous arrêtait pas. Alors que beaucoup seraient allongés à l’abri de cette boule de feu, nous, on partait s’amuser avec le gibier.

Le ventre contre le sol, on s’approchait de notre cible qui était un jeune petit. Au moment de lui sauter à la gorge, le cerf s’interposa et frappait ses sabots contre le sol. On ne risqua pas de finir castrer, on partit de la clairière sans demander un morceau de viande. La colère prenait part dans notre regard vairon. On marchait sans regarder le chemin, on déambulait dans la forêt, à la recherche de nourriture, ou plutôt de jouet. On tomba sur un terrier de lièvre. La vie de ce petit gibier envahissait nos narines pour actionner nos crocs. On enfouissait notre museau dans le terrier, grattant la terre qui se trouvait tout autour, jusqu'à attraper une oreille du lièvre. Il gigotait dans tous les sens, sentant la mort approcher à grand pas. On le gardait en vie sur quelques mètres avant de lui fracasser le crâne contre un rocher et l’emmener au lieu de rendez-vous.

La chance n’était pas de notre côté, on avait déjà perdue une proie durant une course épique, remplis d’embuche de toute sorte. Elle avait réussi à se faufiler à travers une faille qui nous empêcher de passer. Notre corps était bien trop volumineux pour nous permettre de passer en un seul morceau. De ce fait, on était partis, cherchant autre chose à ce mettre sous la dent, mais sans grand succès non plus… Cela nous énervait au plus haut point. Tellement, que finalement la seconde proie, fit la même chose, on n’avait pas était assez attentif, s’énervant sur notre envie de mort, on n’avait pas remarqué sur le coup l’odeur de la jeune chèvre qui passé dans les parages. Quand son bruit de sabots martelait le sol pour s’enfuir en sentant notre présence, il était trop tard… C’est sans rien que nous continuons à chercher quelque chose à torturer.

Avançant, tels des prédateurs de la nuit. Nous guettons le moindre mouvement dans la forêt. Attendant le moment propice pour surgir de notre cachette et arracher la vie de ce petit animal sans défense. La belle chevrette protégeant son faon. L’envie de sentir la chair dans notre gueule se faisait ressentir de plus en plus intensément. On approchait, le moment était venu...
Sautant sur la croupe de la femelle ont planté nos crocs dans sa tendre chair. Elle se défendit en nous donnant des coups de savoir sur notre corps de prédateur. On souriait devant son ardeur. Nos pattes se mirent à poursuivre notre proie. On courrait de plus en plus vite rattrapant la femelle qui tentait de sauver sa vie et celle de sa progéniture.
Le faible tomba au sol et notre mâchoire se referma sur son cou. Sa vie disparue et la femelle partis sans regarder derrière elle. Nous léchons nos babines, traînant le corps sur le chemin de la grotte.

Nous marchions tranquillement, en cette nuit remplis d’insecte volant. Contre le vent, pour laisser notre odeur s’envoler au loin. Nous traquions depuis quelques heures, une biche qui avait l’air appétissante. On la suivait, accroupis sur le sol. C’était une bête magnifique qui ne demandait qu’à ressentir notre puissance dans sa gorge et le reste de son corps fragile. On rampait jusqu’à sentir son odeur qui nous enivrait de plus en plus. Rien ne pouvait nous arrêter, on était destiné à tuer tout ce qui croisait notre chemin. Bondissant sur la proie, on commençait par mordre son flanc pour la ralentir. Son sang s’écoulait dans notre gorge, elle était si délicieuse. Seulement, un cerf vient la secourir, et nous frappa avec ses bois. Tomber sur le sol, le temps de se relever et de trouver la direction de sa fuite, on venait de les perdre de vue.

En ce jour ensoleillé, on s’aventurer sur cette terre remplis de parasite. L’envie de sang nous enivrait. Cela faisait trop longtemps qu’on n’avait pas goûté à cette merveilleuse texture qui faisait palpiter les cœurs de chaque être vivant. On humait l’air, sentant la divine odeur d’une biche. On marcha dans sa direction sans chercher à nous cacher. Notre regard était devenu plus meurtrier que jamais, on approchait de la douce proie, de ce magnifique corps qui bientôt se traînera sur le sol jusqu’à la grotte.
Elle nous avait entendus arrivait et prenait la fuite. On la coursa jusqu’à ce qu’elle ralentisse le pas. On voyait bien son handicap, elle allait bientôt donner naissance à un nouvel être. Courant plus vite, notre accélération fit qu’on se retrouva à quelques centimètres de la femelle. Sans attendre une seconde de plus, notre corps bondissait sur celui de la femelle. Mordant sa croupe, elle tomba sur le sol et à ce moment-là, on lui tordit le cou.
Commençant à la délacer jusqu’à l’antre des cadavres. On trouva un jeune lièvre sur le chemin. Caché, et à contre vent, l’odeur du sang de la biche n’avait pas atteint ses narines. On se cacha dans les herbes et décapita le jeune lièvre qui se retrouva en deux morceaux. Le corps de la bestiole avait été déposait avec soin sur celui de la biche, le calant pour pas qu’il tombe sur le sol. En avançant, on frappait dans la tête de ce dernier jusqu’à ce qu’on l’on arrive à la grotte pour déposer notre butin du jour.

Une journée vide, sans rien a se mettre sous la dent. On marchait, on grognait. On voulait du sang, mais rien ne tombait entre nos pattes ! Le désir s’intensifier, l'envie de meurtre... Rien ! Absolument, rien ne parvenait à nos oreilles, comme si le monde avait pris la fuite sous notre regard vairon. Comme si on était les dernier survivant de cette terre. Des incompris, voilà ce qu'on était.... Un soupir sortit encore une fois de notre gueule, la langue pendante sous al chaleur. Levant la tête pour observer le soleil qui frappait fortement sur notre pelage roux, j'observais les oiseaux voler dans le ciel. Aucune brise, rien, comme si le monde était mort... Les dieux nous punissaient de notre insolence, de notre façon de faire souffrir les autres, mais chaque créature déversant son sang sur le sol sec de la nature était une offrande au seigneur des enfers.

Rakuen ne devait pas nous aimer... La nuit, personne ne venait à notre rencontre, aucune proie, aucun visage. Juste la solitude. Notre corps commençait à souffrir légèrement, je n'avais d'autre choix que tu m'allonger et attendre que le temps passe. c'était ennuyeux, rien pour se divertir, on était forcé à rester là, dans l'herbe humide. Un soupir de plus, traversant l'espace. Si ennuyeux, si monotone. Le sang nous manquait, on en voulait plus que tout au monde.

Alors que l'orage s'abat sur notre pelage, on se laissa submergé par l'eau qui ruisselait le long de notre corps. Apercevant les dernières lueurs de la lune, on ferma les paupières, laissant notre corps s'engouffrer dans un sommeil éternel. Notre souffle s'arrêta quelques secondes pour reprendre une bouffée d'air pour apercevoir les rayons du soleil. Le pelage s’éclaircissait sous la lumière qui éblouissait notre corps. Nos paupières s'ouvraient pour laisser place au même regard menaçant qui nous animait. Un regard nouveau, ou plutôt remplis de désir de sang. Le sourire en coin, on avança dans la lumière, comme si elle nous appeler pour savourer chaque parcelle de notre gueule. On n’était pas fou, d’autre était comme nous, mais nous, nous étions uniques. Le sourire en coin, on avança dans la lumière, comme si elle nous appeler pour savourer chaque parcelle de notre gueule.

Alors que le jour venait de se lever, que mon regard se posa sur ces diverses chose, rien n'attirait notre attention. On était maudit par les cieux, car les proie refusaient de nous envahir, nos babines restaient sèches, et la lueur d'envie de meurtre se faisaient plus intense que jamais.
Maudit jusqu'à la nuit des temps, voilà ce que l'on deviendra. A jamais esclave des cieux, nos griffes ne trancheras plus de corps, enfin pour le moment. valait mieux laisser la populace se repeupler, car les monstres sommeil dans les tréfonds des enfers.
Nul journée ne pouvait m'échapper, je vivais sur cette terre sans vie. On était seul, depuis notre naissance et cela ne changerait rien au reste de nôtres existence. Notre sang coulera sous la puissance de notre maîtresse, jamais nous obtiendront victoire...

On marchait sans rien voir apparaître sous notre regard de tueur. On ne savait plus quoi penser, ni quoi faire, c'était une véritable torture !
Soudain, entre les arbres, un chevreuil apparu, on approcha doucement, discret comme une souris qui essayerait de voler sa nourriture. Bandant tes muscles, tu étais près à bondir sur la créature pour lui ôter la vie, lui faire regretter d'être né et d'avoir croisé ton chemin...
Tu t'élanças pour savourer cette chair qui te faisait tant rêvé ! Du sang, une chose dont tu n’avais pas vu depuis plusieurs jours, une chose qui te manquait pour vivre, tu allais enfin pouvoir la déguster avec appétit ! Tes crocs s'approchèrent de la proie, mais d'autre créature s'approchèrent pour sauver leur ami, ils tournèrent en rond autour de toi, certain te chargeais pour te faire du mal, tu savais que tu ne pourrais rien pour obtenir cette bête, tu partis entre leurs sabots, tel un lâche...