Une lueur d’espoir

Avec Alsbon

Le soleil commençait à se lever, sa lueur éclairer mon pelage blanc, c’était une chaleur très agréable. Je me redresser, secouais mon poil chaud et étiré mes pattes une à une jusqu'à entendre un craquement. Je sortis ma tanière, marchant d’un pas lent. Je portais un regard doux en vers les autres canidés qui ne passaient pas loin de moi. Je parcourais la terre, un sourire aux babines, j'apercevais les louveteaux batifoler ensemble, c’était amusant de les regarder. Je continuai à marcher, s’en savoir ou allais, toujours de la même allure, en profitant de la nature et de c’est superbe paysage. Sans que je ne m’en rende compte, je m’approchais petit à petit vers un énorme troupeau de gibier, c’était l’occasion pour moi de chasser. Grace à ma légèreté et mon agilité, je réussis à m’approcher beaucoup plus d’eux, j’étais concentré, mon regard était porté que sur l’un des gibiers, et rien d’autres. Trois, deux, un, et Hop ! Je le tenais, mais malheureusement, il a réussis à s’échapper, je ne mettais pas très bien agripper à lui, et maintenant, plus de troupeaux, j’étais déçu de moi…

Après ma terrible défaite, je suis retournais en direction des cascades. Je m’y sentais bien las bas, c’était un endroit paisible et frais, et peut être que j’oublierais ce qu’il venait de se produire. Le soleil était de plus en plus chaud, j’avais hâte d'y être. Quelque temps après mon départ, j’y étais, enfin. C’était calme, il n’y avait pratiquement personne. Je suis allé m’hydrater au bord de la cascade, l’eau était fraîche, ça faisait du bien de boire un peu, puis je me suis allongé délicatement sur le sol, et fermer doucement mes paupières. J’oubliais de plus en plus le gibier que je n’avais pas réussi à attrapé.

Quelques minutes passées, je pivotais la tête, et rouvris mes paupières, je vis un loup s’approchais de moi, sur le coup, je n’avais pas reconnu qui s’était à causse de la luminosité. À sa posture, j’y ai reconnu un mâle, il avait un beau pelage noir. Je cligné encore des yeux pour mieux voir, je le reconnaissais, c’était Alsbon. Ça faisait longtemps que lui et moi nous nous somme pas parlée, je le connais depuis toute petite, on jouer ensemble parfois, c’était le louveteau que j’apprécier le plus, et même si on ne se parle moins qu’avant il ma toujours beaucoup attirée. J’étais toujours allongée, je ne bougeais pas d’un poil, je faisais que fixer son regard en cuivre.

Une lueur d’espoir

Avec Alsbon

Alsbon s’approchait de moi, jusqu’à boire l’eau de la cascade. Je ne disais rien, lui non plus d’ailleurs. Je n’aimais pas vraiment quand le silence était aussi pesant que maintenant. Je ne savais pas vraiment quoi lui dire, tant qu’il ne me cherchait pas d’ennuis, je ne dirais rien, mais cela commençait à devenir lourd d’attendre une phrase de sa part.

On ne pouvait pas dire que j’étais une grande timide, mais sa taille m’impressionnait toujours, il était beau avec ce pelage contraire au mien, mais comment lui faire comprendre que mes yeux brillaient toujours en le regardant ?

Par moment, les mâles étaient peu compréhensifs, ce n’était pas de grande flèche, on ne pouvait rien y faire. Quand il s’agissait de combat, on les voyait toujours débouler, mais quand c’était question de conversation, il n’y avait plus personne. Cela ne changeait pas mon point de vue sur Alsbon, il était toujours charmant, attentif, mais aussi lointain. Je le voyais souvent quand il partait s’entraîner. C’était un peu honteux de d’admettre que j’appréciais l’observer quand j’en avais l’occasion, mais ce serait mentir si je ne le disais pas. Un soupir sortit et je me relevais doucement pour lui faire face. Ma sieste avait été gâchée et en plus, il ne disait rien.

« La journée a été bonne ? »

Les mots sortirent d’eux même, j’avais l’impression d’être un peu trop curieuse, mais il n’y avait rien de mal à demander si la journée, c’était bien passé.

Une lueur d’espoir

Avec Alsbon

« Elle était tout ce qu'il y avait de plus normal, mais je sens que cela va changer. »

Je ne peux m’empêcher de sursauter, je trouvais qu’il avait changé, qu’il avait pris de l’assurance. Il était différent de quand, nous étions petit, peut-être un poil plus mature. Je me relevais, et roulai les yeux, il avait peut-être l’impression d’être le centre de mon attention, mais pas du tout. Les mâles, tous les même, avant même de dire bonjour, ils croient qu’on leur appartienne déjà. C’est si enfantin, je trouve, mais cela me fait bien rire. Que croyait-il ? Que j’étais à sa merci ? Il pouvait se mettre la patte dans l’œil, je n’étais pas si facile que ça, même si je devais admettre qu’il avait un certain charme.

« Heureuse pour toi dans ce cas. »

Ne dis rien d’autre Chenoa, il ne doit pas croire que tu va lui céder si facilement. Joue un peu avec, fait lui tourner la tête. C’était peut-être méchant, mais autant profiter de la situation et faire comme s’il ne m’intéressait pas du tout. Cela risquait d’être un peu dur, mais je devais le faire. Je me mordais la langue pour ne pas en dire plus, pour garder mes mots dans ma gorge, c’était vraiment difficile.

Je tournais la tête pour ne pas me sentir faible sous son regard si imposant. Il avait vraiment grandi et je l’avais bien remarqué depuis longtemps. Je ne cessais de l’observer, mais aujourd’hui, tout ceci me semblait bien différent.