Le soleil pointé le bout de son museau. J’étais au côté de Lava mon frère jumeau. Aujourd’hui était un jour spécial, et oui, on avait 5 mois enfin. Maman n’était pas là quand je m’étais réveiller, elle avait beaucoup de chose à faire en ce moment. Je regardais mon frère dormir, il était beau quand il dormait. Je l’aimais beaucoup, mais je préférais jouer que de le voir dormir. Avec ma petite patte blanche, enfin elle n’était plus vraiment petite, mais elle était moins grande que celle d’un grand. Tellement compliqué la vie de louveteau. Je poussais légèrement Lava pour le réveiller, sans lui faire mal place que je n’aimais pas quand on se faisait mal, après ça fais bobo.

« Tu viens jouer ? Viens dépêche-toi avant qu’il n’y ait plein de grands pour nous surveiller. »

Lava et moi, on était un peu polisson parce qu’on voulait toujours jouer en-dehors de la meute. Depuis que je m’étais perdu et avais rencontré un vieux grognon pas drôle, qui m’avais tout de même aidé à retrouver ma maman. Depuis ce jour, maman était très exigeante à ce niveau, qu’il fallait rester avec un grand parce qu’on était petit. Mais aujourd’hui, c’est différent ; non ? On était plus grand aujourd’hui, donc cela ne devrais pas être trop dérangeant, et puis, je n’étais pas seule, il y aurait Lava avec moi. À nous deux, on faisait 10 mois, donc c’était comme si on était avec un grand.

« Réveille toi Lava. »

Je poussais encore un peu plus Lava. Quand il dort, il dort. J’avais les oreilles toutes droite prête à bondir sur Lava quand il se réveillerait, la queue toute joyeuse pour lui faire la fête. Ce n’est pas tout les jours qu’on à 5 mois.

Lava se réveillait, il m’avait un peu poussé fort, mais je ne m’étais pas fait mal et j’avais rigolé. Il m’avait aussi donné des coups de patte, mais encore une fois sans me faire mal. On n'aimait pas se faire mal, et encore plus Lava, il n’aimait pas faire mal aux autres, moi no plus, mais de fois, je faisais un peu mal, sans faire exprès. On n'aimait pas se faire mal, et encore plus Lava, il n’aimait pas faire mal aux autres, moi no plus, mais de fois, je faisais un peu mal, sans faire exprès. Je voulais vivre avec lui pour toujours, qu’on reste comme ça toute notre vie, mais maman nous avait dit que ce n’étais pas possible parce qu’un jour, on trouvera un amoureux ou une amoureuse pour lui. Mais je ne comprenais pas vraiment pourquoi je devais trouver un amoureux et Lava une amoureuse, je ne voulais pas le prêter mon frère, il était à moi. Maman, disait qu’on était encore un peu petit pour comprendre et qu'en grandissant, on allait comprendre. Mais moi, je voulais rester avec Lava et maman ne comprenais pas ça.

« On a 5 mois aujourd'hui ! »
« Oui ! Viens Lava, on va aller dehors, avant que les autres grands nous surveille, on va aller découvrir le monde ! »

Ma voix s’élever dans la petite tanière, je voulais aller explorer le dehors avec Lava, parce qu’avec lui, je n’aurais pas peur. Ma queue remuait dans tous les sens, et mes oreilles étaient vraiment toute droite, aussi solide que les cailloux. Parce que oui, les cailloux, c’était dur et ça faisait mal de fois, mais mes oreilles ne faisaient pas mal elles, elles étaient toute douce mes oreilles. Je sautillais partout et me mis debout sur mes pattes arrière pour montrer mon excitation. Seulement, je ne tenais pas trop en équilibre et tombai sur la mousse toute douce, comme le pelage de Lava et celui de maman.

« Aller voir le dehors, ce serait bien, non ? »

Je me relevais, et rester allongé en regardant Lava dans les yeux. Est-ce qu’on avait le droit de faire ça ?

Lava voulait faire la course, j’aimais bien faire la course avec mon frère, c’était marrant. Il était comme moi, il aimait bien voir le dehors, parce que dehors, ce n’était pas comme ici, c’était plus grand et plus mieux. Je suivais Lava de près et parfois de loin à cause des grand qui n’était plus assez grand pour qu’on passe sous leur ventre. Il ne savait plus grandir les grands ? Ils n’avaient sûrement pas assez mangé de lait, c’est dommage pour eux. Mais c’est Lava qui arriva le premier, comme souvent, mais je m’en fichais de perdre, j’aimais Lava, c’était mon seul copain. Quand j’arrivais à mon tour, je sautais dans les pattes de Lava, et on faisait des roulés-boulés dans l’herbe qui n’était plus très verte en ce moment. Elle avait un peu de blanc comme nous, ça faisait du froid sur les coussinets. C’était rigolo.

« Regarde Lava, il n’y a pas de papillon aujourd’hui. »

On aimait bien chasser les papillons, mais aujourd’hui, il n’y en avait pas. Il y avait plein d’oiseau dans le ciel qui faisait plein de truc bizarre, mais c’était beau et marrant à voir. Mais je ne comprenais pas pourquoi il n’y avait plus de belle chose, c’était triste. De fois, le soleil n’’était plus là et il faisait tout gris. C’était triste. Mais cela ne m’empêchais pas de d’embêter Lava. J’aimais bien lui tirer les oreilles. J’aimais bien faire la bagarre aussi, mais Lava devenait plus lourd et gagner presque tout le temps. Je ne savais pas pourquoi le grand garçon était plus grand que les grands filles. Lava commençait un devenir un peu plus grand que moi, mais pourtant, je mangeais tout comme lui et j’ai même arrêté de manger les papillons comme lui, alors pourquoi j’étais plus petite ? Peut-être que c’est maman qui lui fait plus souvent la toilette que pour moi. C’était bizarre ça aussi. Mais j’aimais toujours Lava, parce que Lava est spéciale, c’est mon frère et ces mon ami et je l’aime beaucoup beaucoup.

Je sautais a mon tour sur Lava, j’aimais beaucoup lui faire des câlins, parce que après, quand on sera devenu plus grand, juste un peu pour apprendre notre cœur de métier, on ne pourra plus s’en faire beaucoup des câlins. Parce qu’après, on sera trop fatigué le soir et on dormira super vite, maman a même hâte, parce qu’on bouge beaucoup la nuit, on est très excité, et ça, ça fatigue maman. Maman et la cheffe et elle ne doit pas être fatiguer, sauf que nous on ne le fais pas exprès, mais ce n’est pas grave, maman nous aime quand même et nous aussi on aime maman. On s’aime tous et c’est bien, c’est beau et c’est chaleureux.

« Oh oui, on va jouer au loup dans les bois, comme l’histoire que maman nous racontait le soir, l’histoire du loup et du lapin qui allait voir la mémé lapin. »

Je mâchouillais l’oreille de Lava, il n’aimait pas trop le moment ou le loup mangeait la mémé lapin, mais il adorait la fin quand la mémé lapin arrivait à sortir du ventre du méchant loup. Maman disait que les méchants perdaient tout le temps et que les gentils, bah, ils sont gentils donc il gagne toujours et ne mange pas les mémés lapins. Peut-être qu’on allait voir une mémé lapin qui aura besoin d’aide.

« On refait la course ! »

Sans attendre Lava, je m’enfonçais dans la forêt, mais il avait de plus grandes pattes et me rattrapait plus vite. En essayant d’aller plus vite, mes pattes trébuchèrent sur une racine et je tombais sur le ventre. Un escargot passa devant ma truffe, pour finir dessus.

« Beurk »

Lava s’inquiétais pour moi, comme moi, je m’inquiète quand il tombe, je n’aime pas quand maman ou lui se font mal, ça me rend triste. Mais je n’ai pas eu mal, alors Lava et pas triste et je suis contente. Mais il me pousse avec sa patte quand il m’avait vu sourire.Lava s’inquiétais pour moi, comme moi, je m’inquiète quand il tombe, je n’aime pas quand maman ou lui se font mal, ça me rend triste. C’était marrant, mais pas pour lui. Maman nous disait que notre territoire était grand et que les grands des autres maisons ne devaient pas venir chez nous parce que c’était chez moi quoi, moi, je ne vais pas chez eux, donc c’est logique. Mais elle disait aussi qu’il y avait des loups qui n’avait pas de chez eux, du coup, ils allaient partout même chez nous. C’est bizarre tout ça, d’ailleurs ça me rappelle quand j’étais petite, j’avais rencontré un grand pas drôle, j’était toujours chez moi, mais plus à côté de maman et elle avait eu peur parce que j’étais partie pour jouer et je m’étais perdue. Eh bah le grand pas drôle, je me souviens plus vraiment de son nom, mais il n’était pas beau ça je m’en rappel, enfin bref, il était chez moi lui ! Si je l’avais su ce jour-là, il serait reparti avec des poils en moins. Eh bah le grand pas drôle, je me souviens plus vraiment de son nom, mais il n’était pas beau ça je m’en rappel, enfin bref, il était chez moi lui ! De fois, j’ai l’impression de parler comme les grands, c’est trop bizarre, en même temps, je suis une grande et encore plus avec Lava parce qu’on à 10 mois tous les deux !

« On est grand… »

Je répétais ce que je me disais dans ma petite tête de grande. SI on était trop grand, Lava ne sera plus là, il ne jouera plus avec moi, si on ne joue plus, il ne m’aimera peut-être plus. Et maman, elle nous oubliera ? En fait, c’est trop triste d’être grand, moi, je voulais rester avec Lava pour toujours jusqu’à que je sois comme les vieux qui nous raconte des histoires, toujours tous les deux.

« Lava ? On sera toujours super copain toi et moi ? Même quand on sera très grand et qu’on se verra presque plus ? »

Une petite larme coulait le long de mes poils, imaginé que Lava et moi risquons de moins se voir me faisait mal à mon petit cœur, même si j'étais grande, mon cœur était toujours petit et fragile. Je n'aimais pas pleurer devant les autres, parce que je veux être forte comme maman, mais en fait, je ne suis pas forte, parce que je pleure comme les tout petits.

Je faisais à mon tour la promesse à Lava qu’on sera toujours tout les deux pour toute la vie. C’était mon frère et un frère, c’est pour la vie, on était lié pour toujours et jusqu’à la fin. Je câlinais Lava, il avait toujours le pouvoir de m’apaiser, de rendre mon petit cœur joyaux quand il était triste. Il était spécial à mes yeux, sans lui, je n’arriverais pas à vivre, je pense, parce que quand il est prêt de moi tout va mieux, tout est plus beau et plus magique.

Je levais la tête vers le ciel, le soleil était encore haut, mais je savais que maman allait bientôt remarquer notre absence et on allait se faire gronder très fort parce qu’on était quand même un peu loin. Je regardais Lava dans les yeux et il pensait la même chose que moi.

« Lava on fait la course jusqu’à la tanière ? »

Je lui faisais un grand sourire pour plus qu’il soit triste, et on partit à toute vitesse jusqu’à la tanière. Lava avait gagné encore une fois, mais on était arrivé avant que maman n’arrive. On faisait la bagarre et maman était revenue quelques minutes après, elle nous regardait et on lui avait affiché un grand sourire, pour une fois, elle n’avait pas vu notre absence, à ne pas recommencer avant demain matin ! Après maman était reparti à son travail et je regardais Lava.

« Lava, je t’aime et pour toute la vie ! »

Je faisais une léchouille sur la joue de mon frère et mordillait son oreille blanche. C’était mon frère et je l’aimerais jusqu’à ma mort.