Lentement notre corps s'évade, on ne vie plus. La mal chance s'acharne sur notre corps, on est rien. On se demandait si on avait une raison de vivre, on avait plus l'impression de survive, vu le nombre de proie que l'on attrapait. C'était désolant, on avait plus rien et pourtant on espérait encore. L'espoir faisait vivre, on le comprenait que maintenant... C'était horrible, notre corps s'enflammait au moindre rongeur, mais qui par une mal chance incomprise nous échappait des pattes. Pouvait-il exister pire malheureux au monde? Le sang ne coulait plus, plus rien n'avait d'importance. On était seul, on avait plus rien à par notre pauvre petit cœur qui battait encore. Un soupir de plus, on ne les comptaient plus. On marchait sans regarder, on frôler les buissons épineux sans s'en préoccuper. Notre pelage allait bientôt changer encore une fois.

La nuit venait de s’abattre sur la terre de nos ancêtres, les muscles bandaient, on était tapis entre les arbres, attendant le moindre signe de vie. Une douleur rafraichissante s’approchait de nos pupilles…Si douce, si délicieuse… on releva doucement la tête et aperçus deux lièvres. Les chaleurs étaient arrivées et les deux mammifères se reproduisaient. C’était un spectacle merveilleux, qui nous faisait penser à notre mentor, mais la réalité avant tous. On restait là, attendant patiemment le moment propice, puis dans un bon gigantesque notre corps s’envola pour atterrir sur les deux corps qui ne faisait qu’un, mais pour plus très longtemps… Un sourire sur les babines, et d’un coup de mâchoire on brisa la nuque d’un premier, puis on écrasa le crâne de l’autre. Un rire diabolique dans la nuit étoilé, on porta les deux corps jusqu’à la cachette. Le sang s’écoulait sur le sol et un sourire de satisfaction naissait entre nos crocs.

On en avait marre, c'était honteux pour nous, un tel canidé avec notre caractère et notre corps aussi parfaitement bâti ne trouve rien à se mettre sou la dent. On avançait, frappant le sol poussiéreux de nos puissante pattes. On devait se calmer mais on ne pouvait pas... On avait besoin de sang pour survivre, ou plutôt pour nous satisfaire. C'était étrange comme sensation, mais on promettait que la prochaine proie qu'on attrapera, elle souffrira autant que nous souffrons aujourd'hui... C'était écrit dans le ciel, que notre vengeance sera grande.
Les griffes sortit, on laissant nos trace dans la terre de nos ancêtres. On ne pouvait rien faire contre les lois de la nature, mais on pouvait se préparer pour le prochain festins...Tous mourront, tous souffriront, seul nous et notre maîtresse dominerons cette terre sans vie. C'était ainsi que l'on voyait notre avenir.

Aussi loin que l'on se souvienne, nous avons toujours eu de la poisse dans ce domaine. Pourtant nous percevrons parce qu'on a besoin de sang pour survivre. Nos crocs doivent se planter dans de la chair fraîche, mais ces derniers temps, ce n'est pas vraiment le cas. Nous devons nous ressaisir, mais ce jour encore, ce n'est que pitoyable, il ni a rien qui vive, rien qui respire. Rien qui attire nos pupilles. Ce n'est que le néant et la tristesse, nous n'avons pas le choix, nous devons nous reforger pour trouver cette mixture qui nous fait vivre, nous avons besoin de sang, il est obligatoire que nous en trouvions le plus vite possible. C'était une question d'honneur, si elle l'apprenait, elle nous tuerait. On ne devait pas se ramollir de la sorte, on devait être fort pour qu'elle accepte enfin notre force physique. C'était une chose essentiel pour nous, une question de vie ou de mort...

On venait de repérer une proie depuis bien longtemps. Le ventre contre le sol, on s’approchait de notre cible qui était un jeune petit faon. Bondissant sur notre proie, on ne mit pas longtemps a la mettre au sol et à lui arracher une cuisse. Son corps se vidait de son sang, mais ne le tua pas. C'était une excellente nouvelle. Nous nous plaçons sur son torse et l'observons respirer avec difficulté jusqu'à ce qu'il meurt étouffé. Nous portons sa carcasse jusqu'à une grotte qui nous était connu depuis de nombreuse lunes. On déposa le mammifère puis nous nous roulons dans son sang pour nous enivrer de cette douce odeur de mort. On se releva, puis un lièvre qui passait par là nous observait doucement. On claqua des dents ce qui à fait duire la pauvre bête. Un rire sortit de notre gueule et on dévora l'animal.

On frappa le sol une nouvelle fois, on était bien plus maudit qu'on ne le pensais. C'était étrange cette sensation de frustration, ceux qui était gentil avait bien plus de chance que nous autres, alors pourquoi autant d'acharnement? On soupira une nouvelle fois, on en comprenais pas pourquoi on était aussi mal aimé, aussi peu récompensé de notre force et de notre esprit malsain? Ce n'était pas normal, c'était tout sauf honorable. Mais on avait pas le choix, on devait vivre ainsi, comme des mal propre. On se laissa porter par le vent, tel des fantômes du passé qui chercher de quoi s'amuser. La vie était dur, heureusement, sinon ce serait trop simple, notre esprit devait tuer tout ceux qui bouger. Faire souffrir jusqu'à la mort.

Après tant de nuit sans rien voir défilé, l'odeur d'un sanglier parcourt nos naseaux. Si doux, si délicieux, on s'approcha de la bête, sans cacher notre odeur, les crocs sortit, la bave dégoulinant sur le sol sec. Il nous faisait fasse, frottant son sabot contre la terre. On était prêt au combat. Bondissant le la bête, elle nous contra avec ses défenses. L'excitation était au maximum, on en voulait bien plus encore. On Se jeta sur son dos, mordant chaque partiel de son corps accessible à notre mâchoire, son sang était chaud, doux, enivrant même. C'était bien plus savourant que ce que l'on aurait pu imaginé. On aimait cette mixture qui nous faisait vivre, on en voulait bien plus. Alors que le mammifère nous avait éjecte de son dos, on fonça de nouveau sur lui, lui donnant un coup de tête, il percuta un rocher et tomba sur le sol. On sauta sur son flanc et arracha des morceaux de chair. Cela ne l'empêcha pas se relever. On lui pris sa patte et le traîna sur le sol. Ensuite, on lui brisa la nuque en sautant sur son cou de tout notre poids. La vie s'envola et nous on déchiquetait son corps.

En ce jour, le soleil était brûlant. La nuit dernière avait du être dur, à notre réveil notre corps était remplis de courbature. On avait encore du sang sur les babines, on le lécha avec délicatesse, vibrant devant cette mixture. S'aventurant dans la forêt, on aimait sentir le vent dans notre fourrure. Des bruit de sabot résonnèrent dans le sol, on baissa le museau vers la terre. Sentant l'odeur d'un sanglier, c'était enivrant...

On se plaça accroupis, laissant l'excitation prendre le dessus. bandant nos muscles, on le voyait au loin, on voulait sentir sa chair sans notre gueule, sentir le sang une nouvelle fois, du sang frais... Sans attendre une seconde de plus on se jeta sur l'animal, arrachant un morceau de chair que l'on savoura, mais la bête chargea sur nous. On l'esquiva avec beaucoup de chance, poussant son corps qui le fit basculer sans difficulté. Sa tête frappa contre une pierre, mais ne le tua pas, il se relevait déboussolé, on eu aucun mal à lui trancher la jugulaire pour qu'il se vide de son sang.

La nuit était longue, on marchait encore et encore. Laissant le vent et la pluie s'engouffrer dans notre fourrure si parfaite et si douce Un sourire sur les babines, on ne cessait d'observer les cieux qui nous offrait aucune récompense de notre puissance Aucun mammifère n'avais parcourus ces terres, pas de lièvres, pas de chevreuil Comme si tout avait disparu. On laissa le temps faire son œuvre et le temps défilé comme si tout était normal. La frustration était lisible sur notre visage, mais cela était normal, non ? On avait aucune proie et que pouvons-nous faire à part attendre que le ciel accepte de nous offrir une créature fraîche ? Absolument rien. Mais je comptais sur mon frère pour trouver quelque chose d’intéressant. Un sourire sur les babines, et l’on continuait notre aventure à travers la pluie et la boue. La vie était dur et cela en était la preuve vivante. On ne se démontait pas, cherchant encore et encore quelque chose qui nous nourrirais et nous amuserait. La vie n’était pas terminé et la prochaine sera un excellent jouet…

Le jour venait de se lever et le rosé était posé sur notre pelage. On marchait doucement, la nuit était longue et rude, mais aucun muscle ne nous faisait souffrir. Notre marche était lente, mais sur. On continuait à s’enfoncer dans les entrailles de la forêt à la recherche de quelque chose à dévorer. ON repéra assez vite une biche qui était entrain de brouter l’herbe comme si aucun danger ne la guettait. Sauf qu’on était là, qu’on allait la tuer et la dévorer pendant que son cœur battait encore ! On s’approchait doucement, jusqu’à sentir le vent sur notre truffe humide. Un sourire en coin, on bandait chaque muscle de notre corps. Cela allait être si exquis. On sauta sur la femelle, mordant son flan avec férocité. On attrapa l’une de ses pattes pour la tirer de toute notre force et qu’elle tomba sévèrement sut un buisson de ronce. Elle ne disait rien, quelque couinement mais ce n’était pas important. On en profitait pour arracher des morceaux de son flanc et arracher ses boyaux à grande vitesse pendant qu’elle respirait encore. La vie ne pris pas longtemps à s’enfuir de son corps pendant qu’on la dévorait.

La nuit venait de s’abattre sur notre monde. Mon corps se relevais facilement. On observait chaque arbre, chaque colline. On devait à chaque fois se repérer dans notre environnement. Quelques minutes d’analyse nous suffisaient à reprendre nos repères. Avançant dans l’obscurité, on s’approprié chaque odeur, chaque sensation. Nos foulées devenaient plus longues, plus grande, que l’on commença à trottiner pour finir à courir de plus en plus vite. On avait besoin de se dépenser, de ressentir les pierres faisant saigner nos coussinets. Une biche se mit à traverser en face de nous, elle avait pris peur à cause de l’odeur du sang et de notre bouquant pas possible. Un sourire sur les babines, on la suivait dangereusement, voulant attraper ses pattes pour la faire glisser, arracher sa chair en l’observant pousser des cris de douleur. On accélérait le pas, allant de plus en plus vite, mais la bestiole ne s’arrêta pas, on voulait l’attraper, jusqu’à ce qu’elle entre en terre de meute. La forte odeur nous arrêta immédiatement. On n’avait pas peur de franchir la barrière, mais on savait qu’on ne devait pas se montrer, pas tout de suite. On rebroussa le chemin, cherchant autre chose à se mettre sous la dent. La présence de sanglier nous attira les babines. Il était proche, très proche. Son corps musclé ne nous faisait pas peur. En le voyant, notre instinct de tueur nous obligea à lui sauter dessus. Ses défenses étaient efficaces. On sentir une belle coupure sur notre flanc, mais rien ne pouvait nous arrêter. On planta nos crocs dans divers endroits, jusqu’à ce qu’il se fatigue et tombe sur le sol, laissant ses pupilles virer au blanc. Une victoire pour nous.

Aussi loin que l'on se souvienne, nous avons toujours eu de la poisse dans ce domaine. Pourtant nous percevrons parce qu'on a besoin de sang pour survivre. Nos crocs doivent se planter dans de la chair fraîche, mais ces derniers temps, ce n'est pas vraiment le cas. Nous devons nous ressaisir, mais ce jour encore, ce n'est que pitoyable, il ni a rien qui vive, rien qui respire. Rien qui attire nos pupilles. Ce n'est que le néant et la tristesse, nous n'avons pas le choix, nous devons nous reforger pour trouver cette mixture qui nous fait vivre, nous avons besoin de sang, il est obligatoire que nous en trouvions le plus vite possible. C'était une question d'honneur, si elle l'apprenait, elle nous tuerait. On ne devait pas se ramollir de la sorte, on devait être fort pour qu'elle accepte enfin notre force physique. C'était une chose essentiel pour nous, une question de vie ou de mort...