Fiche du Loup État de Santé: Moyen Santé: (43/100) Loup:
Loup
Description
Âge
2 ans et 8 mois
Sexe
Mâle
Meute
Vagabond
Rang
//
Pouvoir
Trinité des Ombres
Puissance
Phoenix - Grenat
Nehëmah
Vagabond
Messages : 241 Feux Follets : 32
Sujet: Seul sans vraiment l'être [Libre] Sam 16 Déc - 16:24
«Seul sans vraiment l'être» Avec Nyméria
Mon frère m’avait conseillé de prendre une journée de « repos » afin de reprendre le contrôle de mes esprits. Ils commençaient à m’exciter pour que j’attaque un de mes congenèrent. Je sentais leurs griffes se planter dans mon corps. Ils désiraient sortir. Je ne pouvais les laisser faire, rien ne me prouvait que j’aurai un contrôle total sur eux. J’étais faible face à eux, j’entendais leur voix chuchoter au creux de mes oreilles. Il venait doucement, prendre mon esprit, me montrant des images terrifiantes, tapis dans l’obscurité, ils approchaient à pas de loup. Ils se battaient mutuellement pour avoir le contrôle. Ils se mordaient à plaines dents. La douleur n’était que mentale, mais je pouvais la ressentir. Un hurlement sorti de ma gorge. Que pouvait-elle aimer ? Comment appréciait-elle mes voix ? Ils me faisaient souffrir, ils me rendaient la vie impossible.
Je fermais les mâchoires, serrant les dents, je me rendis compte que j’étais en dehors de mon territoire. Immobile, je les écoutais se battre dans mon esprit torturé. Comment ne pas devenir fou avec eux ? Mais au final, personne ne prenait le contrôle de mes pensées. Ils voulaient juste se divertir, ils n’étaient pas méchants, mais la douleur était intense et leur espace trop petit pour trois personnalités. J’entendis du bruit et resta de marbre, personne ne devait savoir, trop de monde connaissais mon secret, je ne voulais faire fuir personne, mais leurs voix me faisait perdre la tête. Rien ne pouvait m’aider, ma mère me disait que mon père avait réussi à contrôler les voix qui l’habitaient. Pourquoi je n’y arrivais pas avec eux ?
Le visiteur faisait surface, on se regardait mutuellement sans rien dire. Ma mâchoire était serrée pour qu’aucune parole déplacée ne sorte de ma gueule. J ne devais pas l’effrayer. Ils continuaient à se battre et moi, j’étais planté au milieu d’un bois avec un individu juste en face, que du bonheur en cette journée ensoleillé.