Un ciel sans nuages était présent en ce jour. Tu avançais comme toujours, dans l’obscurité des arbres en observant chaque mammifère présent sur ta terre natale. C’était calme, bien trop calme pour un jour aussi majestueux. Le vent était doux, les oiseaux chantaient et les louveteaux se chamaillaient entre eux. Te frayant un passage sur ce monde qui était tiens, tu laissais ton regard posé sur la femelle blanche au même regard émeraude que le tiens. Elle était à côté de sa grotte, si pur et si belle. Que serais-tu sans elle ? Ta dernière famille, le dernier sang identique au tien.

Tu t’enfonce encore à travers tous ses corps qui sont t’es frères d’armes, ceux que tu désires protéger au péril de ta vie. Tous ses visages qui sourit et qui respire la joie de vivre, tu ne veux pas les voir pleurer comme ta sœur le jour de la mort de vos parents. Non, tu refuses qu’une larme s’effondre sur le sol une nouvelle fois, cela ne devait plus jamais arriver, alors tu as voulu devenir une sorte de justicier, protégeant les autres sans avoir peur de la mort.

Le temps s’assombrissais peu à peu sous t’es pensées qui ne cessaient de croître. Jamais ton cœur ne basculerait dans les ténèbres, tu ne seras jamais tenté par la facilité, car la vie est une chose compliquée et rien ne pourra faire faillir ta noblesse. Levant les paupières vers le ciel qui se teinté de cette noirceur qui animait le néant, tu ne pouvais cligner des yeux, voulant observer encore et encore cet astre ne faire plus qu’un avec le soleil. Tes pas s’approchèrent de la plage, laissant des traces sur le sol mou et humide. Ta coéquipière était proche de toi, elle aussi semblait attirer par la rencontre du soleil et de la lune. Quelques secondes après, je secouais la tête et posai une patte sur les yeux de ma partenaire en regardant le sol.

« Ne regarde pas, tu vas brûler tes yeux. »