Nous…on vagabonde hors de notre terre natale. Nous…nous sommes mal aimé et traité comme des moins-que-rien ! Notre existence, elle est…comment dire, insignifiante ? Oui, c’est le mot, insignifiant ! On vis pour le protéger, lui qui est enfermé dans sa propre tête ! Oui, il est dans sa tête, avec nous ! On a toujours été là, pour lui, pour nous. Pour vivre en quelque sorte. Ils se moquent quand on parle de monstre, ils nous montrent du bout de la patte, mais nous on les a vus… Ils se moquent quand on parle de monstre, ils nous montrent du bout de la patte, mais nous on les a vus…Ils hantent le monde dans les ombres !
Un regard méchant, un sourire merveilleux, on vacille entre 4 personnalités, ce n’est pas facile, mais on est là nous, pour le sauver, pour l’aider ! Il perdra la mémoire, mais il sera en sécurité. Quand tout le monde sera oublié, il sera en sécurité auprès de nous…
On erre sur ce monde, on cherche de quoi manger, de quoi détruire, car tel est notre instinct primaire, le sang et moi Diablo, je tuerais pour nourrir ce corps si parfait.
On continue notre route, le regard un peu vide, comment peut-il être quand on est 3 dans la tête ? Notre maître ? Il dort encore, il est sous notre contrôle désormais. Ils m’ont élu chef du corps, nous déambulons sur la terre jusqu’à voir un daim appétissant. Nous approchons doucement, nous cachant dans les hautes herbes de la plaine. Il mangeait comme si tout était normal, comme si sa vie allait continuer, mais cela n’était pas le cas ! Un souffle, puis plus rien, on ferma nos paupières pour ensuite les rouvrir avec douceur. On se camoufla, bandant nos pattes, on lui sauta sur le dos, plantant nos crocs dans sa chair et son sang s’écoula sur l’herbe. On maintenait notre prise comme si elle était une apparition divine. Puis, on lui brisa la nuque au bout de plusieurs minute de débattement. Ce corps frêle, on le ramena a la meute, même si elle le méritait pas… Laissant les autres mammifères courir pour s'abriter, on allait revenir un jour où l'autre,c e n'était qu'une question de temps...
Maintenant qu'on était seul on devait survivre par nos propre moyen... Ce n'était pas si grave, on avait la musculature pour survivre dans ce monde hostile. On s'enfonçait dans la forêt pour nourrir notre estomac qui crier famine, on ne trouva rien qui attira notre regard de prédateur C'était étrange, mais on ne trouva rien de vraiment intéressant. Je laissais la place au traqueur de notre famille, Dagon qui était le plus réfléchit d'entre nous tous.
Sortant de mes rêves, je voyais pour la première fois depuis longtemps le monde extérieure. Je laissais les arôme des mammifère pénétrer dans notre museau pour connaître la populace de cette régions. Je sentais divers gibier, mais rien de bien récent. On avançait un peu pus dans la forêt, mais rien... Ce n'était pas notre jour de chance, néanmoins je gardais le contrôle du corps, voulant m'amuser un peu.
Le soleil était au plus haut de sa gloire. On marchait doucement, laissant le vent nous rafraichir. Cela faisait plusieurs jours que l’on faisait partit des vagabonds. On devait survivre par nos propres moyens et cela nous réussissait plus bien. Il y avait comme tout des hauts et des bas, mais c’était normal. Pour les chasses on me laissait la place. On disait que j’étais plus patient, plus intelligent. Peut-être plus réfléchit. Cela me faisait du bien, c’était rare que j’eusse le contrôle, mon frère Diablo aimait avoir possession du corps, cela ne me dérangeait pas puisqu’il développé la musculature de notre maitre.
Ce matin, on partit chasser, alors je pris les rênes et m’aventurait dans la forêt. Je reniflais chaque odeur jusqu’à détecter celle d’un lièvre. Je m’accroupissais pour m’approchais doucement jusqu’à voir la créature qui était à quelques mètre. Je ne bougeais plus, bandant mes muscles, mais cela n’allait pas assez vite pour Diablo, alors il força le passage. Je tentais de le retenir, mais tout cela fit un boucan pas possible. La proie s’en allait au loin tendit que l’on commençait à se chamailler ensemble. Je continuais mon chemin quand il était suffisamment calme pour que je continu. Arrivé devant une rivière, je voulais attraper un poisson. C’était mieux que rien, alors j’approchais ma gueule de l’eau pour attraper la proie. A cet instant, Diablo revenait à la charge pour m’empêcher de tremper le museau dans l’eau. Il disait que ce n’était pas digne des grands guerriers, mais en même temps pour le moment on n’avait rien dans le ventre. Je continuais ma route, marre d’être en permanence interrompus alors je m’allongeais sous un arbre et laissait Dyros prendre le contrôle.
Il est presque minuit, nous parcourrons encore cette terre sans vie. Désormais seul, nous devons survivre en nous nourrissant nous-même. C’était là, notre destiné pour avoir affronté l’alpha, mais on ne s’en plaignait pas. La liberté, on était enfin libre. Libre de chaque geste déplacé, de chaque mot. Il était enfin en sécurité, mais être enfin libre de bouger comme on le désirai était si délicieux.
A travers les arbres, on avance doucement, cherchant quelque chose à nous mettre sous la dent, avec espoir. Mais la terre semblait silencieuse, vide de tout sens. On ne comprenait pas vraiment, mais on était seul. Sans personne, sans odeur, sans bruit. Cela faisait peur, mais pas nous. On marcha durant plus de deux heures, sans rien trouver. Je venais de me faire une raison, alors je me posai au pied d’un arbre pour me reposer et repartir en chasse demain matin.
Il y avait plusieurs jours où la chasse nous avait était défavorable, mais aujourd’hui, on espérait trouver quelque chose à nous mettre sous la dent. Le dos droit, on relève la tête pour renifler les environs. L’odeur des mammifères était si palpitante. On suivait une piste de raton laveur, il se dirigeait près de l’étang. Notre corps s’enfonçait dans les hautes herbes qui entouré la grosse flaque d’eau. On le voyait, il n’était pas si loin de nous. Si proche et si délicieux. Notre regard devenait plus sombre et menaçant. Diablo commençait à avoir faim et essayait de prendre ma place. Mais je ne le laissais pas faire, on avait besoin de cette proie. Dyros essayait de le retenir pour que je me concentre, pour que le vide ne fasse plus qu’un avec moi.
Bandant chaque muscle, on attendait le moment propice, le moment où la créature plongerait le museau dans l’eau pour s’abreuver. Quelques minutes après elle laissait l’eau entrer dans sa gueule. Notre instinct de survie me disait de sauter sur la gorge de cette chose, ce que je fis immédiatement. Mes pattes arrière me propulsa dans l’eau en plaquant le corps du mammifère sous l’eau pour qu’il se noie. On tenait son corps avec nos deux pattes avant, et quand les bulles devenaient inexistantes, on laissa remonter la proie qui flottait sur l’eau. La prenant dans notre gueule pour la faire sortir d’ici et l’enterrer plus loin.
S’ébrouant le pelage, on repartait aussi sec pour trouver autre chose, où du moins essayer de trouver autre chose. Une heure après, l’odeur de belette nous attira. On passa entre les arbres, pour découvrir ce qu’il y avait, jusqu’à voir le corps de la créature. On en salivait déjà. Sans perdre une seconde, on se mit en chasse, retenant notre respiration pour ne pas faire trop de bruit. On avait besoin de cette chose pour subsister encore un peu. Sans attendre une seconde de plus, je bondissais sur le corps du mammifère pour empoigner son cou entre mes crocs et serrer mon étreinte. Le sang glissait le long de son corps pour finir sur le mien. Cette texture, on l’avait tellement désiré. On rapporta la proie dans un endroit secret, dégustant nos deux prises du jour.
Depuis la dernière fois, on avait tenté plusieurs fois de chasser quelque chose, mais rien de bien extraordinaire. Plus le temps passait, plus on oublier nous aussi, on restait tout de même lucide, on avait besoin de manger comme tout être vivant. On se mettait en chasse, espérant trouver de quoi nourrir notre appétit de monstre. Marchant doucement, on se laissa guider par les multiples odeurs de notre environnement. Les mammifères étaient de partout, on pouvait les sentir, notre estomac grogna quelques secondes, puis nous continuons. Un lièvre se trouvait non loin d’ici, on pouvait l’apercevoir, 5 ou 6 mètres de distance. Accroupis, on s’approchait de notre cible, son cœur aller bientôt cesser de battre et cela nous excitait énormément. Bandant les muscles de nos pattes, on attendait le moment précis. Il ne fallait qu’un seul bond pour attraper cette chose insignifiante. Les secondes défilaient et le moment venu approchait à grand pas. Sans attendre plus longtemps, je me propulsais sur le corps de cette animal inoffensif. Le cœur débordant de joie. Je mordis son cou, le laissant se vider de son sang, jusqu’à ce que son regard devienne blanc. J’enterrais la petite proie, partant à la recherche d’une seconde, seulement Diablo désirait rendre la place, je n’avais pas la force de résister contre son esprit diabolique, alors je me dissimulais dans les ténèbres pour le laisser sortir.
Enfin au grand jour, traquant tout ce qui bougeait, j’étais enfin libre de m’exprimer. Le pa lourd, un sourire sur les babines, mon heure était enfin arrivée. Une belle biche broutait de l’herbe, elle éait magnifique, presque dorée même. J’avais si faim, je voulais déchiqueter sa chair, l’entendre gémir, j’avais besoin d’action ! Je ne perdis pas une seule seconde avant de foncer tête baisser sur la femelle, j’avais besoin de sa chair pour survivre, grognant de plaisir, je me précipitais sur elle.
La femelle leva la tête et s’enfuyait en me voyant débouler à toute vitesse. On tenta de la rattraper, mais le manque d’énergie nous fit vite perdre de la distance. On la voyait s’enfuir, entre les arbres sans nous attendre. Je m’arrêtai et pris le chemin inverse pour récupérer ce maudit lièvre et le dévorer tout crus.
Un autre jour se lève, on part chasser encore une fois. Depuis la dernière fois, Diablo na plus voulu se montrer durant les chasses, ce n’était pas plus mal. On marchait doucement jusqu’à arriver sur un étang. Les odeurs des canards envahissaient cet endroit. Je ne devais pas me louper, je pouvais en avoir une seule, sachant que je ferais fuir les autres quand je sauterais dans l’eau. Pénétrant dans l’eau trouble, on s camoufla u mieux que l’on pouvait. Derrière les hautes herbes, on ne pouvait pas manquer notre prochain repas qui était à quelque pas de nous. Bandant les muscules, on attendait patiemment le bon moment. Elle se rapprochait de quelques centimètres, et connaissant les canards, il ne resterait pas longtemps là, c’était notre seule chance et on devait la saisir tout de suite. Je bondissais sur la proie, tandis que les autres s’envolaient devant le bouquant que je faisais. Je n’avais attrapé qu’une aile, mais je ne mis pas longtemps à le maitriser. Le tirant jusqu’à la berge, je frappai son corps contre sol. Il était légèrement sonné, alors je ne perdis pas de temps à lui rompre le cou.
Il voulait toute les avoir, sentir la chair de nouveau, mais la chasse, n’était pas une chose facile. Il était trop bruyant, pourtant il désirait le contrôle du corps. Après un combat acharné, je lui avais offert les rênes de notre vaisseau. Il marchait doucement, je voyais à travers ses yeux, il semblait respirer fortement, si fort qu’une biche venait de s’enfuir sous nos regards. Il tentait de la rattraper, une belle biche avec un magnifique pelage or se trouvait en face de nous. Elle courrait aussi vite qu’elle le pouvait, mais rien à faire, il était trop lent comparé à elle. Arrêté, il scrutait les horizons, je ne disais rien, observant ce qu’il faisait, mais tout semblait silencieux. Il faisait tellement de bruit à marteler le sol comme un porc en train de se rouler dans la boue. Il essaye d’attraper un lièvre, mais le temps de réaction était mauvais, il sauta sur le petit corps, mais son bon était trop important par rapport à la créature, il se loupa et plongea dans le buisson de derrière.
Je marchais doucement, humant l’air des environs, je sentais la présence de volatile, d’écureuils, ça sentait bon. Je me cachais, entre les arbres. Observant les petits mammifères qui se trouvaient près d’un arbre à quelques mètres de moi. Je restais sur place, analysant la situation qui se présentait à moi.
Ils jouaient tous les deux. C’était tendre à voir, mais notre instinct avait besoin de calorie, j’approchais, me cachant derrière un autre arbre, laissant les deux petites choses jouais sans sentir ma présence. Mon avançais été uniforme, j’attendais le moment propice pour sauter sur les deux petits mammifères. Mes muscles étaient tendus, jusqu’à ce que notre corps s’élance sur les deux proies. Fermant notre mâchoire sur un et tenant la queue de l’autre, nous écrasons son cerveau d’un coup de patte ferme. Le sang avait giclé dans tout les sens et les deux créatures se retrouvèrent morte.
On ne trouva rien d'autre d'une belle biche, une créature magnifique et délicieuse, seulement, lord Diabol avait décidé de faire des siennes aujourd'hui. Il me perturbait mentalement, m'envoyant des images sanglante, qui me donnais l'eau à la gueule. Je voulais sentir le flanc de la pauvre bête entre mes crocs, mais rien n'avais réussi a nous exciter davantage. Alors, sans faire plus attention, je me jetais sur son corps magnifique, elle avait réussi à esquiver et parti après avoir jettais un coup d'oeil rapide à la situation. On tenta de la rattraper, mais Diablo ne changeait pas de comportement et on se pris un arbre en pleine face.
Trottinant tranquillement, on essayait de dompter notre mémoire, mais rien ne fonctionner, on ne savait plus quoi faire, où aller, on était perdu. Tout nous semblait inconnu, pourtant on continuait à avancer parce qu’on voulait savoir, connaitre nos origines, mais en même temps montrer aux autres qu’on n’était pas impuissant.
Les deux autres veillaient sur notre maitre, et comme à chaque fois, je chassais pour nous faire survivre. C’était la chose la plus importante. Humant l’air, je laissais notre corps se fondre dans l’imposante végétation. Sans faire de bruit on avançait doucement jusqu’à entendre le bruit d’un mammifère non loin d’un étang. Laissant notre truffe et nos pupilles s’avançait, le petit être se baladait au bord de l’eau sans remarquer notre présence. Les muscles bandaient, on attendait quelques secondes avant de bondir sur le petit raton-laveur.
Déchirant une partie de son flanc avec nos crocs, on le vit perdre peu à peu son souffle jusqu’à ce qu’il ne devienne inexistant. Transportant sa dépouille, on venait de trouver notre repas du jour.
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Sujet: Je chasse pour moi...non pour nous ! 
