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Sujet: Hunter game | Libre Mar 27 Fév - 1:37 | | Une fin n'est tragique que si elle a été précédée d'une alternative, que si elle ressemble à une conclusion injuste. Pas quand elle est inévitable. Un dernier brame se fit entendre dans la forêt tandis qu'un imposant cerf s'effondra au sol, écumant de sueur, les yeux révulsés et les bois coincés dans une branche d'arbre. Un rire sinistre se fit entendre, tandis que l'animal regardait le monstre qui s'avançait calmement vers lui. Le cervidé se mit à tirer de nouveau sur ses bois, voulant réellement s'enfuir, tandis que sa peur venait délicatement s'asseoir près de lui. Elle avait la langue qui pendait au niveau de ses babines, tandis que ses yeux étaient brillants d'une lubricité étrange. Cette peur était représentée par un loup au pelage gris, une maigreur affolante et une haleine de mort. Cette peur s'appelait Corpus Deal et il avait réellement apprécié cette journée. Enfin, le Soleil était encore dans le ciel, mais vu sa descente : il disparaitrait très bientôt. L'animal capitula. Mais Corpus secoua la tête et lui mordit brusquement le jarret, le faisant hurler de douleur et de nouveau reprendre de l'instinct de survie. C'est ça qu'il voulait en réalité, voir ses victimes souffrir énormément et finalement décider de quand elles seraient achevées. Elles n'avaient pas le choix, mais lui, l'avait eu depuis sa tendre enfance. Finalement, il retourna s'asseoir au même endroit, fixant le cerf avec une envie étrange. Ce dernier ne cessait de tirer sur ses bois, pousser sur ses postérieurs, au point de se pendre presque.
Vous voulez sans doute savoir comment un tel animal aussi imposant qu'il soit se retrouve ainsi, à la merci d'un loup ? Je vais donc vous expliquer pour que vous puissiez mieux comprendre mais surtout apprécier l'exploit de ce loup. Alors, en fait ce cerf était donc seul depuis plusieurs jours - blessé à la cuisse - sans doute car abandonné par son troupeau. Corpus l'avait remarqué, mais surtout reniflé, par le sang qu'il laissait sur son chemin. Il l'avait suivi tranquillement, le surprenant quelques fois pour qu'il court et perde encore plus de sang. Il avait fait cela plusieurs jours, attendant le moment propice pour faire réellement galoper l'animal. Quand ce fut fait, il apparu de derrière un rocher, un sourire lubrique aux lèvres et laissa le cervidé le distancer. Là, il se mit alors à sa poursuite : calmement, car un loup seul ne peut tuer un cerf. Cette course dura plusieurs heures et quand Corpus se rendit compte que la fatigue gagnait du terrain, il fit alors tourner le cerf dans un coin de forêt, là où il avait remarqué deux branches basses. Et ça ne loupa pas, l'animal trop fixé sur la fuite, ne remarqua pas les branches et se retrouva coincé. C'est donc ainsi qu'il se retrouve à la merci de son poursuivant, qui lui souriait de jubilation. Finalement, le loup poussa un profond soupir de lassitude et se décida.
" Bye bye, chéri. " dit-il en faisant le tour de l'animal.
Soudain, il prit appui sur ses pattes arrière et laissa tomber lourdement, plusieurs fois, son avant main sur l'encolure du cervidé. Un craquement sinistre se fit entendre, et l'animal ne bougea plus avec la langue pendante. Corpus venait de lui faire le coup du lapin. Finalement, il sauta au dessus du ventre de l'animal et au moment où il allait dévorer ses entrailles, il se retourna brusquement en grognant de haine. Un loup venait d'arriver sur sa scène de jeu.
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