L'amour d'une famille [PV

«L'amour d'une famille»
Avec Alsbon

Au bord de la montagne, la vieille louve observait l’horizon, laissant le vent lui ébouriffer le pelage, elle pouvait rester ainsi durant plusieurs heures. Sa seule contrainte était la lumière naturelle, en montagne, il y avait peu d’heures de jour et la vision de Vénus s’affaiblissait mois par mois. L’âge était une malédiction, mais aussi une bénédiction. Désormais, elle pouvait tant apporter au monde grâce à ses expériences. C’était normal, de vivre jusqu’à ce que la mort vienne nous emporter dans un monde céleste. Jusqu’à la fin, la vieille guérisseuse vivra avec le sourire sur les babines. Elle avait bien trop pleuré dans le passé pour laisser couler d’autre larme.

La lumière commençait à s’éclipser et Vénus commença sa descente en prenant parfaitement son temps. Elle devait faire attention de ne pas se casser une patte ou autre chose, a son âge, la guérison serait bien plus longue. Elle laissa la neige tomber contre les rochers, laissant ses griffes sortit pour s’agripper au petits rocher. Après une dizaine de minutes, la guérisseuse se retrouva en bas de la montagne et pris son chemin habituel pour aller honorer les canidés morts qu’elle avait enterré dans son cimetière personnel. Elle apporter des fleurs fraîchement cueillit pour les déposer sur les pierres qui représentaient chaque loup ayant succombé dans son monde. On pouvait en compter sept en tous, cela fendait toujours le cœur de la femelle, mais elle repensait en même à ceux qu’elle avait pu sauver grâce à ses connaissances et son pouvoir. Déposant les fleurs, elle baissa la tête avec délicatesse et pria pour les âmes de ces loups.

Quelques minutes après, elle sentit la présence d’un individu familier. D’entre les arbres il avait surgis un canidé noir au regard cuivre. Un merveilleux sourire sur les babines, comme toujours. Vénus releva la tête et plongea son museau dans son doux pelage.

« Bon retour mon fils. »

ft. Nana

L'amour d'une famille

Je ne suis pas monté dans le Nord depuis des semaines maintenant. Au camp, il y avait toujours quelque chose pour me retenir de monter. C'est que, comprenez, le Nord, c'est loin. Moins loin que le désert mais tout de même. Pour y aller, il me faut une bonne grosse journée, donc tout autant pour redescendre. Alors j'ai besoin de temps. Je reste une semaine avec maman généralement. Mais donc il faut que j'ai ce temps là, sans mission ni rien. Et ça, ça n'arrive pas tout le temps.

Après la longue marche de la journée -mes premiers pas ont été fait avant l'aube, et maintenant le soleil n'est pas loin du tout de l'horizon- j'ai les pattes qui me démangent. Je prends ce chemin que je connais sur le bout des griffes, celui de la tanière de maman. Quand j'y entre, elle n'y est pas. Cela ne m'alarme pas plus que ça, ce n'est pas comme si ma mère était impotente est incapable de bouger. Elle doit être allée chercher des plantes. Ou juste se promener. Ou alors encore elle est à son petit cimetière. Elle y passe du temps, régulièrement. Peut-être est-ce pour que quelqu'un se rappelle de ces malheureux pour lesquels elle n'a rien pu faire.

Et en effet, elle est là. Doucement penchée sur les tombes. Elle se retourne, je lui souris.

- Bon retour mon fils.

- Salut Maman.

Apparence de Al suivant les RPs (à lire):

«L'amour d'une famille»
Avec Alsbon

Le voyage de son fils était toujours une chose dont Vénus avait peur, elle avait peur qu’il ne se fasse attaquer, ou qu’il se retrouve blesser. Il y avait tellement de scénarios possible et inimaginable. Le plus dur, c’était qu’elle n’en soit jamais mise au courant et qu’elle ne pouvait rien faire pour lui venir en aide. C’est pourquoi, la vieille guérisseuse prenait toujours soin de ses enfants, elles les aimaient et leur offraient tout son amour.

Elle avait découvert que son fils changé à chaque fois qu’elle le voyait, elle espérait secrètement qu’il lui ressemble un peu plus qu’a sa naissance, aucun de ses enfants n’avait hérité du magnifique pelage tricolore, tous avaient pris du père qui était aussi sombre que la nuit.

« Salut maman. »

Vénus souriait à tout le monde, personne ne faisait exception, elle aimait offrir de l’amour et de la joie dans les cœurs des autres, c’était son seul désire. Un jour, elle ne pourra plus voir le physique de ses enfants, mais elle continuera à les chouchouter tout comme ses petit-enfants, elle rêvait de les voir arriver, courant dans tous les sens. Vénus serait une très bonne grand-mère, elle leur apprendra tout ce qu’elle à découvert, tout ses secrets, et même les petites anecdotes de son fils.

« Comment vas-tu en ce moment ? Cela fait longtemps que je ne t’ai pas vu. »

Les journées sans ses petits étaient toujours très dur, elle vivait seule depuis bien longtemps, mais depuis, qu’elle avait mit au monde cette porté de deux louveteaux, elle avait besoin de contact. La présence de la montagne ne lui suffisait pas toujours. C’était ainsi, elle ne pouvait pas changer le monde, elle avait déjà pensé à se retrouver un compagnon, mais son cœur ne voulait pas, elle aimait la liberté, elle aimait vivre sans attache amoureuse.

ft. Nana

L'amour d'une famille

Maman me décoche un grand sourire.

- Comment vas-tu en ce moment ? Cela fait longtemps que je ne t’ai pas vu.

Je m'approche d'elle et enfouis mon museau dans la fourrure de son cou. Elle sent bon, elle sent bon de cette odeur si particulière que seule notre mère peut avoir, une odeur qui ne s'oublie pas, et qui toujours réconforte. Et puis, maman est une louve avec une fourrure très douce. C'est toujours agréable d'y caler son museau. Si je n'étais pas son fils, je trouverais maman très séduisante, surtout pour son âge mais bon, non, ma mère est intouchable. Par moi, mais surtout pour les autres. Même si je ne la vois que rarement, je ne veux pas que quelqu'un profite d'elle. Même si elle n'est pas le genre de louve à se laisser faire. D'ailleurs, je ne sais même pas pourquoi je continue à m’inquiéter pour elle, elle est parfaitement assez redoutable pour repousser... n'importe qui.

- Moi je vais bien. Et toi alors ? J'ai eu du mal à me libérer, désolé.

Je suis un peu penaud, c'est vrai que j'aurai pu venir plus tôt. Y'a quinze jours, Elemiah m'en a donné l'autorisation, mais j'ai préféré rester encore un peu pour ne pas perdre ma chance avec une femelle. Franchement, c'était un choix idiot, d'autant plus que je ne me rappelle même plus du nom de la solitaire. Mais bon. Le lendemain, l'Alpha m'avait assigné un certain nombre d'entraînements avec des plus jeunes, et voilà comment je me suis retrouvé à ne venir que maintenant. Ouais, je suis un mauvais fils.

«L'amour d'une famille»
Avec Alsbon

La vieille guérisseuse observait son fils qui était un grand guerrier à ses yeux. Elle avait souvent peur qui lui arrive malheur, ses enfants étaient toute sa vie et bien plus maintenant. Ils étaient le centre de son monde, toutes les mères ressentaient ce sentiment envers leurs enfants. Vénus était si heureuse de les avoir, qu’elle oubliait souvent qu’elle ne les avait pas désirés, mais qui pouvait leur reprocher ? Ils avaient tout les deux obtenu l’amour de leur génitrice.

« Ce n’est pas grave mon fils. Aurais-je un jour des petits enfants ? »

La femelle aimait bien taquiner ses fils avec cette question, elle était impatiente de découvrir la progéniture de ses enfants. Elle rêvait par-dessus tout avoir des petits enfants pour s’occuper d’eux, pour leur offrir de merveilleux souvenirs et plein d’autre chose.

Puis la vieille louve, passa de nouveau son museau vers le cou de son fils et lui faisait signe de la suivre. Elle aimait marcher tout en discutant, c’était une chose de vieux pour certain, mais elle aimait cette habitude qu’elle avait depuis toujours.

« As-tu revu ton frère depuis la dernière fois ? »

Vénus n’aimait pas voir les deux canidés aussi loin l’un de l’autre, c’était comme une déchirure à ses yeux, mais Hélénos avait décidé de partir à la recherche de son paternel. C’était une chose que la femelle avait du mal à comprendre, mais elle ne pouvait empêcher ses enfants de faire ce qu’ils désiraient. Ils étaient libres de faire leur propre choix, elle n’avait rien à faire dans leur décision.

Son regard rubis se posait sur l’horizon pendant qu’elle attendait la réponse du mâle, elle savourait chaque instant qu’elle passait avec Alsbon, c’était si rare, qu’elle voulait mémoriser chaque trait de son visage.

ft. Nana

L'amour d'une famille

- Ce n’est pas grave mon fils.

Ma mère, toujours aussi gentille.

- Aurais-je un jour des petits enfants ?

Ma mère, toujours aussi franche. Elle n'y va pas dans les plumes, elle. Quand elle veut savoir quelque chose, elle ne prend pas quarante chemins, elle choisit le plus direct.

- Mamaaaaan ! Je n'ai que 2 ans, laisse moi le temps de vivre avant de m'accrocher à un gros engagement comme ça !

Elle sourit. Oui, elle me taquine toujours sur le sujet. Mais quand même ! Maman passe son museau dans ma fourrure sombre, me faisant signe de la suivre. Elle est soudainement plus sérieuse.

- As-tu revu ton frère depuis la dernière fois ?

Je fronce les sourcils.

- Non, je pensais que toi tu l'aurais vu pas contre.

La question de mon frère me préoccupe. Je ne l'ai pas vu depuis un moment maintenant. Et là, maman me dit qu'elle non plus. Ou du moins c'est ce que je comprends. Hélénos. Oui, mon frère m'inquiète. Je ne le vois quasiment jamais. Je ne l'ai d'ailleurs pas vu depuis des mois. Toujours à la chasse de notre géniteur. Je ne sais même pas ce qu'il fera quand il l'aura trouvé. Ou alors ne le trouvera-t-il jamais ? Si ça se trouve, notre père est déjà mort. Je fais la moue. Mon frère est une sacrée tête de mule.

«L'amour d'une famille»
Avec Alsbon

Vénus appréciait taquiner son fils, mais le fait de ne pas avoir encore vu son second l’inquiétait énormément, c’était une mère poule et elle le savait parfaitement, elle voulait toujours avoir des nouvelles de ses enfants même si c’est dernier était adulte depuis bien longtemps. Un soupir sortit de sa gueule alors que les deux canidés continuèrent leur avancer dans la neige.

« Comment ça se passe dans la meute ? »

La guérisseuse posait souvent les mêmes questions, mais cela était normal pour elle, tous les détails étaient importants pour elle, elle voulait tout savoir, absolument tout dans les moindres détails, c’était comme vital pour elle. Elle avait toujours vécu loin de ses enfants, elle ne connaissait pas réellement ce que c’était de les élever, de les voir grandir, de les voir chasser pour la première fois, elle ne savait rien, depuis toujours elle avait été dans l’ignorance de l’éducation. Elle le regrettait beaucoup, mais elle était heureuse de savoir ses petits en bonne santé, ce sacrifice avait été récompensé.

Elle garda le silence pour le laisser s’exprimer, cela était la moindre des choses, elle profitait de le regarder du coin de l’œil pour qu’a son départ elle n’oublie pas la couleur de son nouveau pelage. Alsbon avait toujours était perfectionniste du peu qu’elle voyait, il avait toujours son poil bien propre et parfaitement lisse.

Cela lui fendait le cœur, de ne pas connaître les véritables traits de caractère de ses enfants, elle se souviens encore de la première visite qu’elle leur avait rendu, ils ne savaient pas qui elle était, cela ne devait pas être facile à vivre non plus de leur côté, voir leur mère biologique que quelques heures pas semaine, mais la chaleur lui était insupportable, elle avait vécu toute sa vie dans le froid, le reste du monde lui était insupportable à vivre. Mais la vie était ainsi, elle ne pouvait changer le passé.

ft. Nana

L'amour d'une famille

Je sens une légère tension dans Maman. Oui, elle s’inquiète pour Hélénos. Elle s’inquiète pour nous deux. Certes, elle nous a laissé vivre loin d’elle. Elle nous a laissé à d’autres. Mais elle nous aime quand même. Et elle se soucie de nous.

- Comment ça se passe dans la meute ?

Toujours les mêmes questions. Depuis qu’elle descend nous voir, depuis la toute première fois, cette toute première fois, où, âgés de deux ou trois mois seulement, Hélénos et moi n’avions aucun souvenir de cette inconnue, elle nous pose toujours cette question. Apprenti, je trouvais ce questionnement profondément injuste. De quel droit se permettait-elle de nous demander comment se passer notre vie, elle, notre mère, qui pourtant nous abandonnait perpétuellement ? J’ai mis un moment à comprendre. Et si je n’apprécie toujours pas, et si je ne suis toujours pas certain du bien fondé du geste, je comprends. Et je crois que c’est déjà pas mal.

Le regarde de maman parcourt mon corps. Comme moi, elle doit chercher ce qui a changé depuis la dernière fois. Pour s’en rappeler. Elle, elle a un peu grisé. Mais elle est toujours aussi belle ma mère. Moi, je sais que mon pelage a encore blanchi. C’est mon pouvoir. Plus je me transforme, plus je passe au blanc. Comme si mes poils fusionnaient avec la brume de mon pouvoir, comme si peu à peu je me métamorphosais en nuage. C’est pas trop moche. Mais quand même.

Pour l’instant, j’ai la gorge blanche. Et un peu de mon poitrail. Et le reste noir. Je trouve ça beau moi. Et mes yeux, avant si beaux cuivrés, arrivent sur une sorte de orange bleuté. Pas une couleur naturelle, ça c’est certain.

- La meute va bien. Notre Alpha, Elemiah, s’est trouvé un nouveau compagnon. Il s’appelle Zéckyel, il était Espion avant. Ils ont eu des petits. Trois. Ils sont encore un peu petits pour nous courir dans les pattes, mais ça va pas tarder. Mais qui sait, peut-être que l’un d’eux sera un futur guerrier, peut-être même qu’il sera mon apprenti.

L’idée est tentante. J’ai 2 ans, c’est certes jeune, mais pas tellement. Et il paraît qu’enseigner et transmettre ce que l’on sait forge le caractère. Surtout la responsabilité.

- Moi, ça va. Je m’entraîne beaucoup, tu sais ? Ca m’occupe. Et puis il y a cette femelle…

Un sourire légèrement rêveur s’offre sur mes lèvres. Je ne suis pas romantique. Juste… Attiré par les jolies choses. Et cette fille est décidément une jolie chose.

- Elle se nomme Chenoa. Je ne sais pas si notre relation continuera longtemps, mais elle est gentille.

«L'amour d'une famille»
Avec Alsbon

La vieille guérisseuse écoutait son enfant avec beaucoup d’attention, elle se rappeler de chaque mot qu’il prononçait. C’était une chose importante à ses yeux, même très importante. Elle ne voyait plus qu’Alsbon, son second enfant était devenu introuvable depuis qu’il avait décidé de rencontrer son géniteur. La femelle ne pouvait s’empêcher de se poser plusieurs questions, l’avait-il trouvé ? L’avait-il tué ? Était-il en danger quelque part ? Il était impossible qu’il ait fondé une famille, sinon il serait revenu la présenter à sa mère. Chaque jour qui passait Vénus paniquait un peu, mais elle le cachait, elle ne voulait pas que son fils parte à la recherche de son frère pour satisfaire la curiosité de la guérisseuse. Alors, elle enfouissait ce sentiment d’abandon au fond de son cœur. Vénus n’avait pas le droit de juger ses enfants, elles ne les avaient même pas élevés, elle avait osé les abandonnés, alors ils avaient le droit de faire de même, elle ne pouvait que comprendre. C’était sa vision des choses, son impression sur ce qu’elle vivait.

Puis, son fils se mit à parler d’une jeune femelle, la vieille louve ressentait les sentiments de son fils dans sa voix, il semblait heureux et surtout, remplis d’espoir. La vieille guérisseuse s’arrêta quelques instants et pointa le museau vers la glace. Elle avait déjà entendu ce nom quelque part, elle en était sûre. Plongeant un peu plus ans ses souvenirs, la vieille louve se souvint de la rencontre avec la blanche. Cela s’était passé, il y a huit mois, et oui, Vénus était un peu plus jeune à l’époque, mais jamais elle n’aurait pensé que son fils aurait un penchant pour cette charmante louve. Un petit sourire en coin et la vieille guérisseuse releva la tête en direction de son fils, noyant son regard dans le sien, remplit de curiosité.

« Dit m’en plus ! »

C’était comme si la tricolore avait retrouvé ses 4 ans, elle se sentait pleine d’énergie et une folle envie de sauter partout. Elle savait que son fils aurait très bon goût.

Sujet: Re: L'amour d'une famille [PV - Alsbon]

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